XI. Muse

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Je me donne une claque mentale et appuie sur la sonnerie de sa maison. Comme le veut la tradition, je passe chercher ma cavalière pour l'emmener au bal. Sa mère m'apparaît dans l'embrasure et m'invite à entrer.

— Enchanté Natalie.

— Matthew, lui souriais-je.

Isis était une copie conforme de sa mère, leur visage étaient semblables.

Un quinquagénaire s'avance vers moi en m'évaluant du regard avant de me tendre la main. J'avale difficilement ma salive. Rencontrer le père de sa petite-amie, c'est jamais simple. Je lui sers la main et il se présente à moi.

— Owen, ravi d'enfin faire ta connaissance. Depuis le temps où Isis nous parle de toi.

Je ricane doucement.

— Papa ! se plaint la concerné depuis l'étage.

Je me décale et me place juste en face de l'escalier.

C'est alors qu'elle m'apparaît à son tour.

Ma bouche s'ouvre d'elle-même;

Je l'admire de bas en haut. Et de haut en bas.

Divinement magnifique. Magnifiquement divine.

Aphrodisiaque.

Ces mots prennent encore plus leur sens quand elle descend ces marches dans cette divine robe verte émeraude.

La fente de la jupe remonte jusqu'à sa cuisse. Le corset met en valeur sa petite poitrine. Sa taille est marquée.

Ses cheveux ont été disciplinés dans une queue de cheval. Mais même ainsi relevés, ils atteignent le milieu de son dos.

Son maquillage est travaillé. Du fard à paupière vert à ce rouge à lèvre rose mat. On dirait qu'un artiste a fait d'elle son œuvre.

Aucun doute que ce soir elle sera ma muse.

Ma magnifique déesse.

Isis. 


💫

Je l'aime 

Kiss 💋

Anna 🌸

Per Aspera Ad AstraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant