CHAPITRE 6

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NdA : Nouveau chapitre o/ J'accumule du retard petit à petit, et ça me gêne vraiment... Mais en tout cas merci beaucoup de suivre cette fanfiction, de voter et de commenter (1000 lectures au fait ? Mais c'est horrible, c'est fou, c'est magique, c'est jdjxlskwhksbwudlzb j'vous aime).
C'est mon premier truc sur Wattpad, et c'est juste addictif.
Sinon, j'ai bientôt fini d'écrire tout ça. Sans blague, c'est l'avant-dernier chapitre avant l'épilogue. MAIS j'ai deux autres idées de fanfiction (une Dylmas et une Newtmas), que j'ai déjà commencées à écrire, mais que j'attends d'écrire en intégralité pour commencer à poster sans pression. Donc n'hésitez pas à me suivre si vous êtes intéressé ;)
Excusez la qualité qui sera peut-être moyenne voire mauvaise, j'ai vraiment tenu à poster pour offrir tout de même quelque chose, mais j'ai écrit une bonne partie de tout ça bercée par les vidéos pédagogiques en québécois de mon oncle...
Ah, et je n'ai pas relu parce que thugance et pression temporelle. Désolée pour les fautes.

ILYSM.

◆◇▪◇◆

Thomas se leva vers midi, trépignant à l'idée de revoir Newt, hésitant à la pensée d'en parler à ses parents. Il était réellement mortifié rien qu'en s'imaginant converser sur Newt avec sa mère et son père. C'était la première fois qu'il aimait quelqu'un, la première fois qu'il croyait réellement aimer quelqu'un sans envisager la possibilité de se fourvoyer depuis le début, arpentant une route dangereuse faite de faux sentiments, d'urgence d'être normal, de peur d'être différent. Il longea le couloir richement décoré d'aquarelles sans message autre qu'une puissante harmonie des couleurs. Des traits bleu clair et vert citron s'entremêlaient agréablement, contrastés par la signature noir charbon de l'artiste. Thomas déboucha ensuite dans le salon absolument vide. Là, la décoration s'organisait autour de lithographies et de gravures inintéressantes mais dans l'esprit moderne, confortable et reposant de la pièce. Après avoir traversé un dernier corridor orné de fragments de miroirs artistiquement collés pour former toutes sortes de sujets, il déboucha dans la cuisine. Silencieuse et propre. Impeccable comme toujours, mais dénuée de présence humaine. Ce qui était étonnant. « Maman ? », cria Thomas, la tête tournée vers la porte. Pas la moindre réponse. « Papa ? », ajouta-t-il à tout hasard, sans obtenir davantage de succès.
Il fouilla la maison avec méthode, mais la raison le rattrapa rapidement : à moins que quelque renforcement secret ne se soit pas porté à sa connaissance, ses parents avaient bel et bien déserté. Rien d'assez troublant et inhabituel pour faire frémir Thomas, surtout qu'au vu son arrivée tardive d'hier, il avait pu manquer certains événements et épisodes qui devaient pourtant expliquer à merveille cette absence. Il alla chercher son téléphone et regarda ses messages, à la recherche d'un quelconque signe de vie parental. Mais il n'y en avait aucun.

Se sentant injustement délaissé, Thomas chercha la compagnie. Il pensa tout d'abord à Newt, moins par défaut que parce qu'il ne pensait plus qu'à lui. Chassant cette éventualité, il s'orienta vers Minho, mais il était indéniablement plus prudent de le laisser reprendre ses esprits après sa petite soirée. Teresa, elle, ne serait pas bienvenue non plus, puisqu'elle demanderait inévitablement des détails quant à la soirée de la veille, et sans doute quant au comportement de Minho. Alby et lui n'étaient pas assez complices pour lui proposer un tête-à-tête de dernière minute, et Chuck, bien que très affectueux et agréable, ne permettrait certainement pas une discussion pleinement enrichissante, drôle ou sérieuse. Thomas se rendit alors brutalement compte de sa solitude. Il n'avait pas d'amis quand il en avait besoin. Naturellement, si il se risquait à contacter Brenda ou une quelconque autre personne, elle dirait très probablement oui. Mais il n'en avait vraiment pas envie.
Il devait appeler quelqu'un, peu importe qui, pour faire un brin de conversation. Son doigt traça instinctivement et sans détour le chemin jusqu'à la fiche contact de Newt, et pressa le combiné téléphonique vert. « Salut Thomas », murmura Newt à l'autre bout du fil. Il avait décroché. Le brun sourit largement, encore plus quand il entendit la voix rauque, éraillée et enrouée (témoin d'un long sommeil) qui s'impatientait de son profond silence. « Je suppose que t'es en train de sourire, ajouta Newt en soupirant.
- Oui, répondit Thomas sans trace d'étonnement
- Moi aussi ».
Un silence paisible et naturel s'installa jusqu'à ce que Thomas le rompe : « Tu veux passer chez moi ?
- Non, je peux pas. Je suis de corvée pelouse aujourd'hui.
- Besoin d'aide ? »
Newt prit le temps de répondre, après un interminable concert de respirations calmes et régulières. « Pourquoi pas ?
- J'arrive dans une demi-heure ».
Sur ces entrefaites, Thomas raccrocha, laissant flotter son sourire aussi perceptible qu'incontrôlable et franc.
Il prit ses clés, ferma la maison et se dirigea vers l'arrêt de bus.

Blé et chocolatDonde viven las historias. Descúbrelo ahora