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∆ 7 janvier 21h ∆

Alors que je commandais un deuxième verre de Pina-Colada, le rhum étant un des seuls alcools que je supporte, Mary demanda un shoot.

-Déjà ?
-J'ai envie de m'amuser !

La musique est forte et je reste près de Mary afin de bien comprendre ce qu'elle me dit.

Nous avions été manger un peu avant de sortir, histoire d'avoir quelque chose dans le ventre. Quelque chose que l'estomac de Mary ne gardera pas très longtemps si elle continue comme ça.

Deuxième shoot. Voilà qu'elle commence à  rigoler seule. Si elle en prend un troisième voir un quatrième, elle va commencer à sourire à des personnes qu'elle ne connait pas. Enfin, elle pense que ce sont des personnes.

Je vous assure, ma première fois en boite avec elle.. Il fallait voir ça. Dans les toilettes elle souriait à une femme. Femme châtain aux yeux verts, taille moyenne. Elle. Oui oui, à elle. Le miroir à été une découverte passionnante ce soir là.

Mary n'est pas du genre à boire beaucoup et tout le temps. Une fois par mois et c'est bon. Elle doit rester un minimum sérieuse dans son travail. Si elle arrive le lendemain matin, claquée et avec des cernes de 3 mètres en dessous des yeux, je ne pense pas qu'elle travaille encore.

Je décide de vérifier mon téléphone espérant avoir une réponse positive de la part de Jasmine. On s'était mise d'accord avec Mary, de la rejoindre en cas de problème.

J'ai un message que je m'empresse d'ouvrir. C'est Jasmine. Je croise les doigts et commence ma lecture.

21h16 ; Jajouu - Moi : Une ☆ brille dans le ciel. Elle brille tellement fort que je veux la rejoindre.

Merde, merde, merde. Non !

Je montre rapidement le message à ma voisine.

-Ça vient de qui ?
-De Jasmine..
-Oh putain, on y va.

On se précipita dehors alors que le serveur nous ordonnait de revenir payer nos alcools. Y'a urgence là, mais t'inquiète pas Coco, tu nous reverras bientôt.

Je saute dans la voiture suivie de Mary et prie pour qu'il n'y ai pas de flics à un rond-point, on sait jamais.

Arrivées, je me précipite dans le bâtiment. Jasmine est assise, la tête entre les mains, elle pleure.

Elle lève la tête en nous entendant entrer. Le teint pâle, les yeux rougis par les larmes et la poussières des lieux.

-Il est parti ? M'inquiétais-je.

-Non, non il est encore là.. Mais plus pour longtemps. Elle éclata en sanglot.

Mary se tourna vers moi, le regard plein d'incompréhension.

-Jasmine, elle releva la tête, les yeux vides. Ton poney c'est un battant. Il ira jusqu'au bout. Vous en avez fait du chemin ensemble, putain. Le chemin il continu, il n'y a pas de barrière pour indiquer la fin. Et même si il y en avait une, il la sauterait. Il peut pas partir comme ça pour une petite merde !
-Il est couché, il respire vite. La véto peut venir que dans une heure. Je suis au bout là. Je soupirai.

-Et tu penses vraiment qu'il va partir comme ça ?
-Je.. J'en sais rien. Je dois vous avouer que je suis perdue.

Je pris mon téléphone et cherchais son numéro.. Ah le voilà !

21h26 ; Moi - ? : Apporte des couvertures please, et des coussins, on en a besoin.. Si tu pouvais te dépêcher :/
21h30 ; ? - Moi : J'arrive de suite..

Un moteur se fit entendre dans la cour quelques minutes plus tard. Il a fait vite, merci.

-Je suis là.
-Putain merci. Dis-je en l'aidant à déchargé la voiture.

Nous entrâmes dans l'écurie avec les couvertures et coussins. Jasmine se leva avec le peu de force qui se trouvait en elle et le serra dans ses bras.

Mary nous aida à tout installer dans un box vide à côté de celui de Moogly. Seule Jasmine s'installa aux côtés de son gerrier, attendant l'arrivée du véto.

~~~~~

Conclusion : Colique. Je m'en doutais.

Maintenant on est sûr, Moogly peut partir d'une seconde à l'autre. Le faire marcher.

Pour l'instant nous l'aidons à se lever.

-Pourquoi il faut le faire marcher ? Demanda-t-il.

-Si il reste couché, son estomac peut faire des nœuds et ce serai fatal pour lui. Expliqua Mary. Il hocha la tête, pensif.

-On ne peut pas opérer si c'est le cas ?
-Je n'en sais rien du tout. Avoua-t-elle.

-Je pense. Mais il faudrait que cela se fasse vite et si c'est possible, c'est une opération délicate et risquée. Commençais-je.

-Plus de 100 chevaux meurt chaque années à cause d'une colique.. La petite voix faible de Jasmine résonna dans le bâtiment pendant que l'on essayer de le mettre sur ses quatre jambes pour la deuxième fois.

-Aller, lève toi. L'encouraga-t-il.

8 mains pour porter 500 kg n'est pas beaucoup. Moogly y donna un peu de volonté pour le plus grand plaisir de Jasmine. Il est debout. Jasmine prit en vitesse le licol accroché à la porte et le lui passa autour de la tête.

Je cherchais une couverture à lui mettre sur le dos pendant qu'ils le font marché dans l'allée.

J'en ai une à Calamité dans mon casier. Un peu grande pour Moogly mais il lui en faut une à tout prix.

-Aide moi. Dis-je à Mary. En deux secondes, la couverture était ajustée à sa taille et elle lui allait parfaitement bien.

30 minutes que je marche. On se relai.

Sentant la fatigue monter en moi, je réveille doucement Mary. Elle se lève et continue le travail.

Mes paupières sont lourdes. Je me couche à côté de Jasmine, je m'endors. J'espère qu'il tiendra.

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Qui se cache derrière le "?" et les autres pronoms masculins, à votre avis ? :p

Chapitre assez :court comme vous avez pu le remarquer, mais il se passe pas mal de choses ^^

Who are you ? ×TOME II×Where stories live. Discover now