8.

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& là quelqu'un frappe à la porte, j'ai répondu 《 Entrez 》 agressivement & là, une personne est entrée. La dernière personne que je voulais voir ici, c'était lui, IMED. Celui qui m'a poucave chez Samir.

- Imed : Salut Sophia ça va?

- Moi : Bah non, ça se voit. & tout ça, c'est de ta faute.

- Yanis : Hey, w'Allah, pars!

- Imed : Je suis venu m'excuser, c'est moi qui ai dit à Samir que je vous ai vu au cinéma mais je pensais pas qu'il allait réagir comme ça. Quand je lui ai dit, devant moi il a bien réagi mais quand j'ai entendu ce qu'il ta fait, je me suis senti coupable & w'Allah excuse moi Sophia. Je voulais pas que ça se passe comme ça!

- Moi : & tu voulais que ça se passe comment sérieux? Tu connais très bien Samir. C'est un rageux, il frappe pour rien, il s'enerve pour rien. Pourtant, tu devrais le savoir, c'est ton meilleur pote mais maintenant ce qui est fait est fait. On fait pas marche arrière.

- Imed : En tout cas, je suis vraiment désolé pour tout.

- Moi : Ok, c'est bon. Tu peux partir.

& il part. Dès qu'il a franchi la porte, je me suis mise à pleurer comme un gros bébé, j'en avais marre sérieux, j'en pouvais plus, j'était à bout. J'ai pleuré, pleuré, pleuré jusqu'à plus pouvoir.

- Yanis : Arrête de pleurer mon bébé, sérieux arrête. Ça serre à rien, tu leur montres tes faiblesses là.

- Moi : J'en ai rien à foutre qu'ils me voient comme ça. Je les deteste. Samir surtout, ce connard. Il me frappe, il me traitre, je sais plus quoi faire, je veux me casser d'ici & ne plus revoir personne.

- Yanis : Tu veux me laisser moi aussi?

- Moi (toujours en pleurs) : ...

- Yanis : Allez, c'est bon ma chérie. Arrête de pleurer!

Il s'approche de moi, se couche sur le lit près de moi, & me serre contre lui. Ah! Qu'est-ce que j'était bien, avec son doux parfum qui passait sous mon nez. Je me sentais en sécurité, personne pouvait m'atteindre.
Yanis était là pour moi. Il a passé toute la soirée avec moi malgré que l'heure des visites soit passée. On a supplié les infirmières de le laisser pour qu'il puisse rester près de moi.

Je m'attachais de plus en plus à lui. Pour l'instant, c'était le mec parfait, celui qu'il me fallait!

Le lendemain...

C'était le jour de ma sortie de l'hopital. Mon chéri & moi, nous nous sommes réveillés l'un à coté de l'autre. Il a dû sortir en cachette pour que personne ne le voit & il m'a dit qu'on allait se revoir dans la journée.

C'est mon grand frère William qui est venu me chercher parce qu'il voulait qu'on parle.

- Will : Alors, l'arabe c'est ton copain?

- Moi : Oui, pourquoi?

- Will : Non, juste comme ça. Tu sais? je suis partie voir l'autre con qui t'a frappé.

- Moi : Will t'es sérieux là? Nooon, t'as déconné!

- Will : Vas-y, ferme ta gueule. Toujours là à prendre sa défense, tu me fou la rage. Arrête de faire la meuf qui a du coeur pour lui.

- Moi : J'ai pas dit que j'avais du coeur pour lui, c'est bon. Je veux plus avoir affaire avec lui. Tu l'as tappé?

- Will : Nooon jamais. Je vais pas me salir les mains en le frappant quand même. Il y a d'autres gens pour ça.

- Moi : Ça veut dire quoi ça?

- Will : Non, rien rien.

J'avais très bien compris ce qu'il voulait dire. Que si c'est pas lui qui ira le frapper, ce sera quelqu'un d'autre. Donc je décide d'envoyer un message à Yanis pour savoir.

- Moi : Bébé, mon frère il est venu te parler?

- Yanis : Non, même pas. Pourquoi?

- Moi : Comme ça, merci.

& j'envoie un message à Abou.

- Moi : Ouais fréro, ça va ou quoi? Mon frère il est venu te parler?

Quelques minutes plus tard.

- Abou : Ouais, vite fait hein.

- Moi : Vous avez parlé de quoi?

- Abou : Rien.

Putain, je savais qu'il mentait. Je rentre chez moi. Ma petite soeur me saute dessus.

- Moi : Aie... arrête chouchou, j'ai mal!

- Marina : Oupss pardon.

- Moi : Il est où Jason?

- Marina : Il est dans le salon.

Je vais au salon.

- Jason : Wouaaaah, comment tu fais peur!

- Moi : T'a vu ça? J'ai trop la haine.

- Jason : C'est un fils de pute ce mec!

Mon petit frère, il est trop vulgaire et ça, depuis qu'il est petit à cause de mes grands frères. Dans chaque phrase qu'il sort, c'est pour sortir un gros mot & j'aime pas quand il parle comme ça. Mais sur le coup, j'ai rien dit même si j'étais pas d'accord.

Je monte dans ma chambre, me pose sur le lit et en pensant à Yanis. Je me suis endormie le sourire aux lèvres! Mais subitement, j'ai été réveillé par mon portable qui vibrait sous mon oreiller. C'est un message de Kahina:

《 Coucou mon bébé, ça va? Bien rentrée de l'hôpital? Hey chérie, il faut que tu viennes à la cité. C'est grave urgent, viens vite》

Je réponds automatiquement car je stressais.

- Moi : Il se passe quoi choupette? C'est si urgent que ça? J'ai super mal là.

- Kahina : Oui, viens vite. Essaie de venir, il y a Samir & sa bande qui vont venir!

- Moi : Quooi? Qu'est-ce qu'ils vont faire?

- Kahina : Je sais pas. Tout à l'heure, les mecs, ils sont parti à ***** pour chercher Samir mais ils l'ont pas trouvé. Ça veut dire qu'il est en route pour la cité, viens!

-Petite parenthèse-

Samir & moi, habitons pas dans la même ville. Nos villes, elles sont en conflits depuis bien longtemps. J'étais même pas encore née. Ça veut dire que une à deux fois par an, ils se battent. Quand Samir venait me voir, c'était toujours la nuit & c'était toujours dans ma zone pavillionnaire, à la poste par exemple.

-Fin de la parenthèse-

Je me lève, me brosse les dents, m'habille d'un jogging gris, un débardeur blanc, un sweat qui va avec le jogging & des air force. Je sais pas pourquoi je me suis habillée comme ça d'ailleurs, j'allais pas me battre.

Je marche vers la cité & plus je m'approche, plus j'entends des bruits donc j'accélère. Je vois un corps au sol, au milieu d'une bande qui lui donnait des coups.

Je m'approche pour mieux voir & je vois Abou, Yanis, Moussa, Amir (le grand frère à Kahina), Mehdi & Lassana (un mec de la cité) sur...

SOPHIA - Love d'un marocain.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant