Bad girl, et toi alors ?

Réponses directes

. . . Point de vue d'Ethan . . .

Tomber amoureux d'une sale grâce est de loin la pire chose qui me soit arrivé.

Je savais ce que notre jeu, à l'époque, signifiait. Mais aujourd'hui, j'en ai plus rien à faire, j'estime qu'elle m'appartient si j'en ai envi.

Ce n'est pas un petit con qui pourra me l'enlever loin de moi, ce petit puceau de Drac ne pourra jamais la satisfaire, bien qu'elle n'en sache encore rien.

Elle va vite se rendre compte qu'il n'est rien pour elle, et ça je l'aurais prévenue. Elle perd son temps avec lui, ça c'est sûr. Mais elle est bien trop naive et aveugle pour le comprendre.

Ce mardi matin, je décide d'aller rendre une petite visite à cet enfoiré, pour lui faire comprendre qu'elle n'est pas à lui, mais à moi.

J'ai appris où il habite grâce à ma petite Amélie, mon innocente qui ne s'était même pas rendue compte que je la suivais.

J'arrive donc à son immeuble, je lis rapidement la liste des habitants et trouve directement l'étage où il vit.

Je monte les marches quatre à quatre, et termine ma lancée devant sa porte. Normalement, l'appartement est vide, il devrait être en cours à cette heure ci, je n'ai pas à m'en faire.

Je crochète la serrure très facilement et pénètre à l'intérieur. Je dois avouer qu'il a de très bon goûts en matière de décoration, c'est assez beau et luxueux.

Dommage que ce lieu doive subir ce que je vais lui faire. Mais il faut bien que je lui fasse passer mon message.

Je dépose le sac que j'ai pris un peu plus tôt, l'ouvre une fois qu'il est exposé au sol et je mets ensuite mes gants en cuir.

Je monte la musique très fort pour que les voisins n'entendent pas ce que je vais faire.

Je sors un couteau de mon sac, et fais plusieurs déchirures dans les beaux canapés et fauteuils en cuir blanc.

J'y sors ensuite ma batte de baseball, avec laquelle j'ai gagné tous mes matchs depuis l'âge de mes cinq ans.

Je prends une profondeur inspiration et je détruis sa télévision avec ma jolie batte, puis ses consoles de jeu, ainsi que ses deux ordinateurs.

Je vais vers ses placards de cuisine, pour y détruire toute la vaisselle, je la renverse pour qu'elle s'écrase sur le sol et vole en milles éclats.

Je dépose le mot, que j'ai tapé la veille à l'ordinateur, bien en évidence sur la table du salon :
" TU NE T'APROCHE PLU DE HALF SINON JE SERÉ OBLIGÉ DE LA TUÉ"

Croyez pas que je ne sais pas écrire, mais si je fais des fautes partout, aucune chance de deviner si je suis un gars ou une fille avec le mot "deviné".

Je range ma batte, mon couteau, et je fous le camp. Pas de voitures qui pourraient m'arrêter dans le coin, je sors aussi simplement que je suis entré.

Je rentre chez moi pour me préparer à aller au lycée, je vais lui montrer une nouvelle fois qu'elle n'appartient qu'à moi.

Je m'attends à ce qu'elle me repousse, comme elle l'a fait les dernières fois. Mais ce soir, l'autre petite merde va voir ce que j'ai fait de son appartement. Et demain, lorsqu'elle ira le revoir, il va l'envoyer voir ailleurs.

Bon, elle va être une pleureuse pendant un temps mais je serai là pour elle, et je pourrais enfin avoir ce qui est à moi.

. . . Point de vue d'Amélie . . .