Chapitre 9

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Précédemment

J'ai même pas le temps de finir ma phrase que la porte s'ouvre brutalement derrière moi...●

Saïd et un autre homme apparaissent et se figent devant la scène qui se déroulait devant eux.

Tout d'abord, moi, qui était toute décoiffée, le cou tout bleu et la main droite rouge et pendante. Et ce miguél, en train de crier, scotché sur une chaise avec un couteau dans la cuisse et son sang coulant.

Saïd : -choqué- wesh qu'est ce que t'as fait ?

Moi : asseyez vous je vais vous expliquer.

Je leur montre où s'asseoir et ils le font.

Moi : donc, cet homme, ici présent se prénomme miguél. C'est un italien qui travaille pour ... TONY. L'homme avec lequel tu dois fixer rendez vous dans la semaine et c'est pas ça le plus important. Il me voulais moi, il m'attendait dans ma chambre et il devait me ramener à ... TONY encore lui !

D'un seul coup, j'ai pas compris. Saïd s'est jeté sur miguél, il l'assainait de coup. L'homme qui était avec Saïd essayait de les séparer mais c'était impossible, il ne voulait pas le lacher.

La sonnerie d'un téléphone retentit, c'est celui de Saïd et celui ci décroche aussitôt.

"Saïd : ouais ?!!

... : ...

Saïd : vas-y dès qu'ils arrivent tu me préviens et tu les retiens le maximum de temps possible en bas. Je te rappelle dès que je pars."

Il raccroche.

Said : Vas-y Mia, fais ta valise, prend tout, laisse rien ici. Nabil ! Viens aide moi on va le descendre, faut qu'on passe par derrière. Mia, tu nous attends en bas dans le couloir, te fais pas remarquer.

Ils dé-scotchent miguél de la chaise et sortent de la chambre pendant que moi, je fais ma valise.

Je prend tout ce qui est dans la salle de bain, tout ce qui est dans la penderie.

Il reste rien qui m'appartienne, j'ai tout mis en boule dans ma valise et faudra tout emmener chez le pressing.

Je prend ma valise et me précipite dans le couloir quand je me fige tout à coup en repensant à mon sac et mon téléphone que je ne trouvait pas. Je laisse ma valise dans le couloir et retourne dans la chambre. Je fouille sous le lit directement et trouve mon sac et un peu plus loin mon téléphone.

Je prend tout et sort dans le couloir rejoindre l'ascenseur sans oublier de rechausser mes talons qui étaient restés à l'entrée de la suite.

J'arrive en bas et quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent j'aperçois devant l'accueil un groupe de 5 ou 6 policiers.

Mon coeur s'est arrêté de battre pendant un instant. J'essaye de paraître normale le plus possible.

Saïd m'a dit de l'attendre en bas mais pas où je devais aller.

Ça fesait cinq minutes, je stressais à fond parce que la police était encore là et elle jetais souvent des coups d'oeil dans la salle.

Je regardais les portes espérant voir apparaître Saïd me disant de venir mais rien quand je vis du coin de l'oeil, un homme me faire des signes de main pour me dire de venir.

Il me disais de pas faire de bruit. C'était la porte juste à côté du comptoir de l'accueil.

Je m'approche le plus innocemment possible de la porte en tâchant bien de ne pas montrer mon visage aux policiers.

La DubaïoteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant