Action ou vérité ? | BxB Tome 1 [En correction]

Chapitre 20 : Un bisou endiablé [Part II]

Chapitre 20 :

PDV TOMMY

08:00

Hier soir, j'étais vraiment heureux. Car j'étais avec Dean. Car j'ai eu mon bisou, mon câlin, et mon " bonnes nuit mon ange". Hier soir j'ai eu les frissons qui m'ont parcouru tout mon échine. J'ai eu les papillons volés dans tout mon être. Mais surtout cette soirée là, j'ai affiché un sourire m. Ce n'était pas ce faux sourire que j'affirme pour éviter les questions. Non cette fois c'était un vrai sourire franc et honnête. Quand il m'a pris dans ses bras après je me suis senti bien, apaisé et protégé. Puis on s'est dormi dans cette position : ma tête contre son torse et lui un bras autour de moi.

Seulement ce matin quand je me suis réveillé, j'avais froid et j'ai ressentis à nouveau ce vide. J'étais tout seul dans le lit. Il n'était pas là. Et j'ai commencé à paniquer. Hier étais-ce réel ? Est ce qu'il était sincère avec moi ? Est-ce qu'il regrette ? J'avais peur, terriblement peur. Peur d'être à nouveau seul. Car Dean est devenu mon pilier, mon bras droit. Quand plus rien ne vas, je vais vers lui. M'accouder à son bras et avancer. Encore plus depuis hier. Mais toutes ses questions a ses réponses grâce au bout de papier posé sur le bar qui délimite la cuisine de la salle à manger.

" Salut mon ange,

J'ai du partir plus tôt pour aller travailler. Mon collègue à glissé et à dû être emmené d'urgence à l'hôpital. J'ai donc dû prendre sa place pour faire les cours et surveiller le public. Seulement je n'ai pas eu le temps de demander à la voisine d'emmener le petit à l'école. Je sais que c'est plutôt délicat mais est ce que tu peux le préparer et l'emmener à l'école ? Il connaît le chemin. Et je sais que tu ne commence qu'à 11h. Il doit se réveillé à 08:15 et vous partez à 50.
Donc tu ne devrais pas avoir de retard. Merci.

Bisous Dean.

Ps : Je ne regrette rien d'hier soir, c'était génial ! D'ailleurs tu es mignon quand tu dors.

C'était donc ca le bruit infernal. Je n'étais même pas fait attention que c'était le réveil de mon téléphone. C'est vrai que c'est délicat car tout le monde n'aime pas forcément les enfants. Ou les enfants n'aiment pas forcément tous le monde. Mais je vais m'occuper de James. Il est mignon ce gamin. Comme son père. Et puis il fait bien qu'il aille à l'école pour apprendre pleins de choses.

A 08:15 comme ce qu'il est écris sur le post-It, je vais réveiller le petit matelot. Dean m'a dis que c'était son petit surnom car il adore les bateau. Je trouve ça mignon. Mais en tout cas il n'ira jamais avec moi sur un bateau. J'ai le mal de mer. Ils n'auront même pas besoin de planter les asticots au bout de la perche pour les poissons, je donnerai direct à manger.
Je rentre dans sa chambre et le découvre en étoile de mer sur son lit, les jambes sortis de sa couverture et ses bras derrière l'oreiller. Je décide de le prendre en photo et de l'envoyer plus tard au papa. Je le réveille doucement en le secouant un peu et en lui caressant la joue. Un gémissement plaintif sort de sa bouche et tourne sa tête de l'autre côté. Ne voulant pas se réveillé.

" Je sais qu'on est heureux dans son lit, mais il est l'heure de se lever bonhomme.

- Mmmmh pas envie.

- Si tu ne te lèves pas je ne te ferai pas tes tartines au Nutella. "

Le petit bondis du lit, met ses chaussons et cours dans la cuisine pressé d'avoir des tartines me faisant rire au passage. Qu'est ce qu'il ne ferait pas pour les avoir. Je me rappelle que j'étais pareil à son âge. Le réveil a toujours étais dur et ma mère me faisait du chantage avec les gâteau pour avoir ce qu'elle voulait. Au final, elle avait ce qu'elle voulait et moi j'avais mes gâteaux.

" Allez dépêche toi Tommy !

- J'arrive. "

Je lui prépare son petit déjeuner composé de ses tartines et de son chocolat chaud. Et me prépare le mien. On mange tranquillement tous les deux comme si c'était normal. Comme si ce n'était pas normal.

" pouki pfoz il foe padx lf ?

- Finis ta bouchée avant de parler. J'ai rien compris. Rigolais je dis face à cette mine enfantine.

- Pouquoi papa il n'est pas là ?

- Il a du s'envoler plus tôt pour le boulot.

- Oh. Du coup c'est toi qui m'emmène à l'école ?

- Oui c'est moi. Tu es quand même content ?

- Ouiii. Tu vas voir Manon.

- Qui est Manon mon petit loup ?

- C'est mon amoureuse Tom ! Dis le petit en posant ses mains sur ses hanches et faisant une tête indigné.

- Comment j'ai pu ne pas le deviner ? Rentrant dans son jeu.

- Parce que tu es bête. "

Au moins c'est dit. Comme les enfants ne mâche pas leur mot. Ils disent ce qu'ils pensent. Mais j'en rigole.

" Allez hop hop hop faut aller se préparer sinon on être en retard."

***

On marche en direction de l'école, elle n'est pas si loin que ca. Mais il y a beaucoup de monde à cette heure ci er donc c'est plus dangereux pour les enfants. Ils font donc faire davantage attention. Un enfant ca file très vite.

" Tom ?

- Oui mon petit loup.

- Vous faisiez quoi hier sur le canapé ?"

Je ne savais pas quoi répondre. A vrai dire je n'ai pas pensé qu'il me la poserait. C'est à son père de le faire, pas moi. Je le regarde sans rien dire cherchant une réponse cohérente pour un enfant de son âge. A ce moment là je maudis Dean d'avoir eu une urgence.

" Vous faisiez des bêtises ?"

Je le regarde avec son petit sourire en coin, ses cheveux tombant sur son visage et les mêmes yeux que son père. Je comprenais ce petit sous entendu.

" Oui on a fait des petites bêtises. Mais faut pas le dire c'est un secret. En mimant d'un geste.

- Je dis rien c'est promis. Ris James en gambadant vers son école qui est à porté de vue. "

Je lui fais un bisou sur la joue et il part vers son ami en souriant. Je ne pouvais pas commencer une matinée aussi bien.

***

Il est déjà midi. Je suis avec Hayley en train de manger. Je lui ai expliqué ce qui s'est passé avec Dean. Elle est vraiment heureuse pour moi. Et j'ai voulu en savoir plus pour hier de son côté mais elle a encore nié. Je sais qu'elle me cache quelque chose. Mais sinon la matinée s'est plutôt bien passée. Arrivé en cours je n'ai pas eu de problème avec les populaires pour mon plus grand bonheur. Mais comme je le dis si bien chaque chose à une fin. Et je sais que cette journée ne se finira pas aussi bien qu'elle a commencé. Je le sens.