Serpent d'or ( en réécriture)

Chapitre 1

"Harry..., chuchota une voix glaciale, Harry Potter...". Un visage pâle, des yeux rouges sang et des fentes en guise de narine, s'approchait de lui en sifflant son nom comme un serpent. "Harry...".Sa voix résonnait dans la tête du brun. Cette fois-ci Harry se réveilla, en sueur. Il mit quelques instant avant de se rendre compte de l'endroit où il se trouvait. Les ronflements à sa droite le fit sursauter. Il attrapa ses lunettes et plissa les yeux. Ron dormait à point fermé, la bouche grande ouverte, il ne manquait plus qu'un filet de bave s'en échappe. Trop excité pour se rendormir, Harry se leva et sorti de la chambre sans faire de bruit. Il descendit tout doucement les escaliers qui menaient à la cuisine du Terrier, le deuxième endroit préféré de Harry après Poudlard. Ses yeux verts se posèrent sur l'horloge magique de Molly Weasley, toutes les aiguilles étaient tournées vers l'inscription "en danger de mort". Mais Harry le savait déjà, se qu'il cherchait à savoir c'était l'heure, car en fin de journée, il devait retourner à Poudlard pour entamer sa septième année. Bien qu'il eut regarder partout, il ne trouva pas d'horloge, alors il s'assit dans le salon et attendit. Le survivant sortit de sa poche le vif d'or que lui avait légué Dumbledore après sa mort. Harry regretta aussitôt de penser à son ancien professeur. Il l'avait vu mourir, devant lui, de la main de Rogue. Il était resté là, pétrifié sous sa cape d'invisibilité, ne sachant que faire. Il ferma les yeux et laissa une larme couler le long de son visage. Il était mort. Dumbledore était mort. Plus jamais Harry ne le reverrait. Il repensa à cette voix qui sifflait son prénom et fut parcourut d'un frisson d'effroi. Ce n'était pas Lord Voldemort qui lui faisait peur, c'était le fait qu'il lui enlève encore et encore, ses proches, en les tuant.

Il sursauta lorsqu'une main vint se poser sur son épaule. Absorber dans ses pensées, il n'avait vu Ginny Weasley arriver. Il rangea le vif d'or dans sa poche et se regarda la jeune femme s'assoir à côté de lui.

"Pourquoi es-tu debout à cette heure-ci Harry?" demanda la rouquine.

"Je... j'ai fait un cauchemar, dit-il en pensant que la fille Weasley n'allait sûrement pas le croire, et je ne sais pas quelle heure il est."

Ginny ne fit aucune remarque quant à son soi-disant cauchemar et le regarda avec ses yeux bleus. Harry voyait la tristesse émerger de ce bleu océan. Et il en était la cause, il le savait parfaitement, puisque deux semaines auparavant, le brun avait rompu avec sa petite amie. Il ne pouvait tout simplement pas faire ça, non. Il aimait Ginny, mais pas avec des sentiments amoureux, plutôt avec des sentiments fraternels. Ce qui avait était le plus dur, c'était de le lui dire. Il n'avait pas forcément peur de rompre, mais il savait qu'il allait passé ses vacances au Terrier, et voir chaque jours la tristesse émanait des yeux de Ginny était si douloureux qu'il n'avait plus vraiment la force de la regarder en face à présent. Il baissa la tête, portant soudainement une grande attention à ses pieds.
La jeune femme regarda sa montre et lui dit doucement:

"Il est 6 heure"

Il releva la tête pour regarder son visage. Il était beau, mais encore une fois, remplit de tristesse. Harry prit la main de Ginny et lui sourit.

"S'il te plait, arrête d'être triste, on en a déjà discuter et j'en suis navrée"

"Oh, ne t'inquiète pas Harry... je... je vais bien, ce sera juste une question .. de temps"

Elle lui répondit par un sourire timide et remonta dans sa chambre . Le jeune homme se pris la tête dans les mains et une fois de plus, repensa au sifflement émit par le mage noir lors de son rêve. Il ferma les yeux, s'abandonnant quelques instant à l'esprit de Lord Voldemort.

Il se retrouvait désormais dans une pièce vaste, n'ayant pour aménagement, qu'une grande table, rassemblant une vingtaine de personne. La décoration était maussade mais le lustre de verre suspendu au milieu de la salle contrastait avec le reste du décor. Harry voyait la scène de part les yeux de Voldemort. Celui-ci était assis, en bout de table et regardait ses compagnons un à un. Puis son regard s'arrêta sur un homme, plus jeune que tout les autres. Il était blond, d'un blond presque blanc. Sa peau était pâle, aussi blanche que la neige, et ce fait n'était dut qu'à la simple présence du Seigneur des Ténèbres. Il fuyait le regard de son maitre avec tant de ténacité qu'Harry éprouva un élan de respect envers son ennemi.