Mutation [TDC]

Chapitre 2 : Explication

Alors que mes deux meilleurs amis se font une accolade, je recule intimidé par la nouvelle santé de Newt. Il me dévisage avec un sourire en coin, mais son attitude montre qu'il est en colère comme la dernière fois que je l'ai vu.

- Qu'y a t'il Tommy ? Tu as peur de moi ? dit-il d'un ton arrogant.

Tous les blocards le regarde avec une expression étonnée sur le visage. Il nous regarde tous un à un, nous dévisageant, puis il éclate de rire :

- Vous verrez vos têtes ! Ça fait du bien d'être de nouveau avec vous bande de tocards !

- Newt ? Mais comment ? Comment c'est possible ? Je... Je t'ai... dis-je.

- Tu m'as tué ? Oui je sais, mais pas assez tôt, imbécile ! dit-il énervé.

Il se rapproche de moi, comme la dernière fois, d'un pas lourd mais rapide. Il m'attrape par le col de ma chemise et me jette sur le sol poussiéreux. Il s'accroupit tandis que je reste par terre, tout mon corps tremble de peur, je le revois essayer de me tuer, de se tuer. Un sourire de cannibale apparaît sur ses lèvres, il me fait encore plus peur comme ça.

- Tommy, arrête de trembler. dit-il avec une voix qu'on accorde aux enfant apeurés. Je n'ai plus envie de te manger, non. (Son sourire s'agrandit et sa voix redevient dure.) Je vais te faire souffrir, comme quand tu m'as fais souffrir, là-bas.

- Newt, je... Tu m'aurais tué là-bas ? Es-ce que tu m'aurais tué ? Aurais-tu eu le courage de me tuer et de vivre avec, après ? Moi je ne pouvais pas, je t'ai détesté de m'avoir demander ça ! Même pendant ta soi disant mort, je t'ai haïs ! Tu m'avais demandé de te tuer, mais tu ne sais pas ce que ça fais. NON, TU NE SAIS PAS CE QUE J'AI RESSENTI PENDANT QUE J'AI PRESSÉ LA DÉTENTE ! TU NE SAIS PAS !

Pendant mon long monologue, je m'étais relevé pour lui faire face. Lui, il m'avait regardé au départ avec colère puis son regard c'est radouci, comme s'il avait pitié de moi.

- Je suis désolé Thomas, vraiment, mais (Son regard devient fuyant.) je... J'ai... J'aurai dû me taire mais... Qu'es-ce qui va pas chez moi putain ? Je ne suis plus un fondu, mais je sens que je suis différent de celui que j'étais avant, au bloc... Je suis toujours en colère... (Il prend une grande inspiration et me regarde droit dans les yeux, il a les larmes aux yeux.) Tu te souviens du groupe de fondu ? Celui avec lequel j'étais ? Oui, et bien, je les aient tous tués, jusqu'au dernier. Dès que je me suis réveillé, j'étais en colère contre tous ce qui bougeait et ils sont morts, tous. Je ne sais pas comment, mais je savais comment il fallait que je les tue, je le savais comme si... Comme si c'était programmé dans mon cerveau. Et pour vous retrouver pareil, je le savais. Ce que je t'ai dit là, dès que je t'ai revu, je ne le pensais pas, je ne me contrôlais pas. Je suis désolé.

Je le regarde avec des yeux ronds, c'est vrai nous ne lui avons pas retiré la puce qui permet au WICKED de nous contrôler. Tous les blocards sont bouche bée face à Newt, lui le gars qui aide tous le monde, celui qui est le plus gentil, a tué, des fondus certes, mais il a tué, et il revient d'entre les morts. Gally se rapproche de moi et me murmure à l'oreille :

- Il faut qu'on parle, seuls.

Je le suis sans broncher, je peux lui faire confiance, comme avec le bras droit.

- Je veux que tu saches que ce que je vais te dire, ne vas pas te plaire, mais je vais te dire ça pour le bien du groupe. commence-t'il. Ça fait depuis quelque temps qu'on se connait, et qu'on connait les blocards, Minho, Newt...

- Où veux-tu en venir, Gally ? demandais-je.

- C'est pas que j'apprécie pas Newt, il est mon ami, mais...