Chapitre 8

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Martina

Mes yeux me piquèrent. Ce je t'aime me bouleversa complètement. Je ferma mes yeux pour retenir les larmes et je les réouvris et je n'étais plus avec Jorge, ni sur le lit. J'étais juste devant mon ordinateur avec la photo de Jorge et moi. Toute cette scène, la dispute entre ma mère et moi, Jorge qui vient me parler, lui entrain de m'embrasser, tout ça n'était qu'une rêverie. Je savais que Jorge était au courant que j'étais à Buenos-Aires, car je le ressentais. Je ne saurais l'expliquer, mais c'était le cas.

Je n'avais pas le courage de continuer quoi que ce soit. L'appétit était parti, et une seule chose m'importait, c'était de retrouver le monde des rêves pour peut-être revivre cette scène encore et encore. Pour moi, c'était un signe évident, que mon copain, ça ne pouvait continuer. Je ne pouvais plus être avec lui sans arrêter de penser à Jorge. Pour moi, c'était exactement la même chose que de le tromper, autant arrêter tout et peut-être arrêter une histoire qui pouvait être merveilleuse.

Je partis au lit avec mon pyjama imprimé de carotte avec mon petit doudou lapin qui était toujours là pour me protéger et me remonter le moral. Et je partis rejoindre morphée et son monde fantastique. Jusqu'à qu'un rêve apparut... Jorge, toujours Jorge !

Jorge

Cette annonce était l'équivalence d'une décharge électrique équivalente àla foudre. Tini était toujours en ville et Lodo m'avait menti ! Tout partait en fumée autour de moi, et je ne pouvais rien faire. Cinq ans de ma vie partirent en un claquement de doigt. On me mentait, on me quittait encore. La chaîne recommençait ! Stop !

-Tu ne vas pas aller lui parler ?,me demanda t-elle.
-Non,dis-je d'une voix ferme.

Ma mère était surprise par ma réponse. Mais, j'avais raison. Je n'allais pas courir après une fille qui ne voulait plus de moi, qui avait demandé à ses amis de mentir. Même si mes sentiments sont forts je ne pus me résoudre à aller la voire. Ce n'était pas le courage qui me manquait, mais plutôt le fait que je ne pouvais refuser de me faire rejeter par elle à nouveau. J'attendais qu'elle veuille me voir pour lui parler, m'expliquer et peut-être reprendre là où nous en étions.

-Pourquoi ?,me posa ma mère.
-Car je n'en ai pas envie, dis-je. Maman, je te remercie d'être venu, mais j'aimerai que tu me laisses seul, s'il te plait,lui demandai je.
-Comem tu veux !, dit-elle.

Sur ces mots, elle me laissa, et je dus m'asseoir pour réfléchir calmement. Peut-être, que tout peut s'arranger. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve !

Deux mois étaient passés depuis la rentrée. Je m'étais remis de ma rupture avec Stephie et j'essayais de ne plus penser à Martina même, si j'étais devenu un peu fasciné par la Martina de ma classe qui avait un véritable talent pour la composition de mélodie et de parole qui s'harmonisaient parfaitement ensemble.

J'étais rentré chez moi, et je ne pus m'empêcher de me rendre à l'endroit que j'avais fais découvrir à Tini. Je me souviens, c'était un banc où on avait une vue imprenable. Mais, alors que je pensais être seul, il y avait une personne assise sur ce banc.

Martina

J'avais rompu avec Peter depuis presque deux semaines, il n'était pas trop triste, ni particulièrement heureux. Il avait compris ma décision et avait respecté le fait que cela paraitrait bizarre de garder contact, alors que lui voulait absolument passer à autre chose. Il n'avait plus envoyer de message, de mails, et m'avait supprimer de facebook,de snapchat et tout autres réseaux.

Aujourd'hui, je n'avais pas le moral, je ne sais pas pourquoi, mais le fait de voir tout les jours Jorge m'affecte énormément. Alors, pour me remonter le morale, il n'y a qu'une chose, l'endroit qui m'a fait découvrir et chanter avec ma guitare. Cela remonte mon moral et j'adore chanter notre première chanson avec lui, celle qu'il m'a entendu chanter. Je commença quelques accords et le reste suivit. Je m'arrêta et quelqu'un se plaça à côté de moi, Jorge.

-Tu as une voix extraordinaire !,dit-il.
-Merci...,répondis-je gênée.
-Est-ce qu'on pourrait rechanter cette chanson, mais cette fois-ci, c'est moi qui joue de la guitare !,m'indiqua t-il.
-D'accord !

Nous commencions à chanter, et quelque chose se produit. Arrivée à la fin de celle-ci, nos regards se croisèrent, et on ne peut les déverrouiller. Il commença à se rapprocher de moi, et je dis de même. Nos lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres quand elles parvinrent enfin à se toucher. Mais quelque chose se produisit...

Nous nous regardions quand nos lèvres se séparèrent. Nous nous prononçons aucun, j'étais pétrifiée sur place ne sachant que faire. J'avais à nouveau craquer pour Jorge.

J'eus peur qu'il ne comprenne qui j'étais en m'embrassant.

-Eum... Je suis désolée...,m'excusais je.
-Martina Stoessel, c'est toi !,dit il en comprenant.
-Je ne vois pas de qui vous parlez !, bredouillais je.

Punaise ! Il m'avait cramé !

-C'est toi ! Je reconnaîtrais tes lèvres ! Putain ! C'est toi qui est à nouveau mon élève ! Tout recommence !,prononça t-il.
-Je crois que je vais rentrer chez moi !,dis-je en commençant à partir en prenant ma guitare.
-Non. Pas tant que nous n'avons pas parlé ! On va chez toi et ce n'est pas discutable !,tranchais je.

OK. Je céda à sa requête et on partis vers chez moi. Une fois chez moi, nous montions dans ma chambre, heureusement que ma mère n'était pas là, car ça allait être là troisième guerre mondiale !

∞Estudias de música complicadasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant