Yann.

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L'adrénaline, tu l'as senti, pas vrai ? Cette sensation de vitesse qui te trouble la vue, qui te fait sentir vivant.
Cette même vitesse qui était ta passion.
Cette même vitesse que tu partageais avec ton amour.
Ce dimanche, ce n'était pas une belle journée. Pas à cause du temps, ni des attentats.
Ce dimanche, nous sommes habillés de noir. Pas à cause des attentats, ni par envie.
Ce dimanche, nous avons connu une explosion. Pas à cause de la guerre, ni des attentats.
Ce dimanche, ce 15 novembre, c'est bien pire: c'est notre cœur qui a explosé.
Ce dimanche, ce 15 novembre, c'est cette vitesse que tu appréciais tant qui nous a privé de tes blagues et de ton rire.
Ce dimanche, ce 15 novembre, c'est cette moto que tu affectionnais tant qui nous a rendu orphelin d'un ami.

A toi Yann, un ami sincère, mon ami; de la part d'un chinois, ton ami.

Mes Carnets d'Échecs : Au fil de ma plumeWo Geschichten leben. Entdecke jetzt