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*Sherifa*

J'étais sortit en douce par la fenêtre pour aller dans la rue. Ma vie s'y trouvait, elle m'a forgé. Il était 18h et je travaille à 19h donc je me décide à rentrer.

-"Sherifa où étais tu ? On s'est inquiété" dit ma mère en courant me prendre dans ses bras.
-"Pardon on ? Tu veux dire toi"

Mon ton froid l'avais fait reculer alors que mon père se lève et quitte la pièce.

-"Arrête de lui en vouloir..." Le défendait elle.
-"Maman tu permets, je vais travailler" la coupais je toujours froide.

J'apprécie pas mon attitude mais je lui en voulais un peu. Je partis en bus parce que le restaurant se trouvait assez loin de mon quartier.

-"Bonsoir" criait je pour toute la pièce.
Certain disait "Salut Sherifa" d'autre se contentait d'hocher la tête. Je mis mon tablier et commença.

-"Alors c'est les vacances !" Disait Oncle DJ.

C'était juste la gentillesse incarnée cet homme.

-"Ouais" répondis je sans un zeste de sucre (d'après l'Oncle DJ bonheur=sucre).

Il lâcha le tas de feuille qu'il avait vint vers moi.

-"Mon amour sucré où est passée la joie ?"

Ah Oncle DJ était ivoirien eux ils étaient les pros pour trouver les surnoms.

-"Elle est là" forçais je un sourire mais peine perdu.

Il appela une certaine Jolie, qui vient me remplacer et on sort dans la ruelle derrière le resto.

-"Alors tu peux mentir à tout le monde sauf à moi, donc raconte tout de suite le problème qui empêche notre beau sourire de faire surface".

Je tournais sur moi, hésitante. Puis ressentant le réel besoin d'en parler j'entama.

-"Mon père, il... il m'a..."
-"Il t'a encore b..."
-"Non non, c'est pas ça"

Je tape dans une cannette vide au sol puis prit mon courage et me lançe.

-"Mon père m'a fiancé..."
-"Il t'a quoi, ce salop !?" S'étonnait il en ouvrant la bouche.
-"Oncle DJ" défendis je l'homme que je devrais haïr plus que tous.

Il leva les mains pour se rendre et je continuais.

-"Je ne sais rien de lui, même pas son nom. Il vient demain et on va se raconter bla-bla-bla"
-"Ton père c'est une putin hein"
-"Arrête sahh"
-Tu le défends en plus Stafurllah mais t'es trop gentille et ça va soit causer ton malheur soit celui de tes ennemis"

Il soupira et s'assoie sur les marches d'un vieux escaliers de secoure

-"Tu sais j'ai un bon ami avocat..."
-"Mais je ne peux pas poursuivre mon père en justice et puis on est en Algérie, c'est la parole de l'homme contre celle de la femme, franchement tu crois que j'ai une chance"

Oncle DJ se prit la tête entre les mains, son visage marquait désespérer. Il se lève et me prit dans ses bras, je suis plus que surprise mais malgré je le sers à mon tour.

-"N'oublie jamais que quelqu'en soit où tu te trouveras, avec qui, je serais toujours la pour toi ma petite Sherifa" me souffla t il alors que l'envie de pleurer fesait apparition.

Je finis mon service et entra, la peur au ventre comme chaque soir. Il y'a aucun bruit, pas de verres qui se cassent, pas de cris, alors je peux rentrer l'esprit calme. Je me couche fatiguée, lassée, sachant que bientôt cette chambre, ce lit ne sera inconnu.
Le matin, j'ai voulu sortir mais ma mère me supplia de ne pas sortir parce qu'ils arriveront bientôt. Je mange vite fait et partit prendre une douche. Quand je sortis de la douche, on avait fermé mon armoire à clé et une robe avec des ballerine se trouvaient sur le lit. Je comprends vite que c'est une idée de ma mère alors je les porte sans trop parler. Quand je brossais mes cheveux j'entendis du bruit en bas et je sus qu'ils étaient arrivés, qu'il était arrivé. La colère me prit parce que j'espérais qu'il refuse lui aussi mais apparemment non il n'avait pas refusé. Je descends, salue brièvement tout le monde et m'assieds en face d'un jeune homme et je compris immédiatement que c'est cet homme qui va me pourrir ma vie.

*Bachir*

-"Jr fais vite, il est bientôt le moment de partir" rapplique la voix de mon père.
-"Où ? Je ne compte pas aller voir cette fille encore moins l'épouser" lui dis je en continuant mon jeu.

Mon père entre et s'assoie devant moi m'empêchant ainsi de voir mon écran.

-"Bachir Jr tu n'es pas un enfant..."
-"Je ne suis pas, non plus, en âge de me marier" le coupais je
-"Mais tu le ferras" dit il aussitôt "pour moi et ta mère" souffla t-il très bas.

Je me lève finalement et partit me préparer. On arrive dans un quartier populaire, je hais ce genre de quartier. La présence de mes frères me manquait déjà.

-"Comporte toi bien" me dit ma mère.

Une dame ouvre la porte, elle n'était pas très vieille et était habillée en robe à fleurs, elle nous accueille chaleureusement avant qu'un homme prend la relève. On s'installe dans le salon et les discutions commencèrent comme si de rien était.

"Elle a disparu, bonne nouvelle😪"

Et une petite fille, de 16/17 ans, entre, elle salue tout le monde, sauf moi, et s'assoie sur le fauteuil en face de moi et là je compris que cette fille est celle qui va me pourrir la vie.

Chronique: Femme et Non SoumiseWhere stories live. Discover now