Début d'une histoire de braquage

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The luck you got

Prologue.

Ian.

Ce soir-là, au environ de 19h, j'étais assis derrière le comptoir de la petite supérette merdique où je travaillais. Mon patron était dans la réserve et je me tenait en face d'un gamin qui me suppliait de lui donner un paquet de cigarettes. Ce n'était pas la première fois que je lui vendait. Je leva les yeux au ciel et lui tendit. S'il voulait se niquer les poumons, ça ne me regardait pas. Il me donna l'argent lorsque un autre client entra. C'était la première fois qu'il y avait autant de clients d'un coup. L'homme devait être âgé d'environ 18 ans. Il fit les tours des rayons, je continuais de le surveiller. Il ne m'aspirait aucune confiance. Je me tourna un seconde pour prendre mon téléphone portable afin de m'occuper. Dans mon dos, j'entendis un cri. Le gamin s'était tiré. Je me retourna, mon portable en main. L'homme qui rodait à travers les rayons se tenait maintenant debout devant moi, un revolver à la main. Il visait ma poitrine pour que son message passe plus clairement.
"Qu'est ce que tu veut ? Soupirais-je."
J'étais habitué à plus d'un braquage par jour. Et puis, dans mon quartier, il valait mieux ne pas avoir peur des armes.
Il aboya :
"La caisse. File-moi tout ce qui a dedans."
Je ris.
"Tu pourrais me demander plus gentiment."
Il prit un air plus sévère en fronçant ses sourcils. Il n'était pas là pour plaisanter.
"Donne-moi tout ce que tu as."
À contrecœur, j'ouvris le tiroir caisse et lui donna son contenu. Il n'y avait pas grand chose. L'homme aux cheveux noirs corbeaux m'arracha les billets des mains.
"Tu te fout de ma gueule."
Il dit cela en approchant son arme plus près de moi. Il avait compter les billets, 45 euros.
"Je suis capable de tirer, rouquin. Donne-moi tout l'argent qu'il y a ici.   C'est la dernière fois que je te le dit."
Je leva les mains en signe d'impuissance.
"Il n'y a rien d'autre."
Apres cela tout est allé très vite.
L'homme chargea le revolver. Il tira. Tout d'un coup, alors que la balle n'était plus qu'à un mètre de moi, mon patron s'interposa et reçu la balle en plein coeur. Il s'effondra sur le sol. Le carrelage blanc se recouvra d'un rouge sang. L'homme s'échappa avec les quarante-cinq euros, me laissant seul avec le cadavre de mon patron.

The luck you got // GallavichOù les histoires vivent. Découvrez maintenant