homme dangereux

Chapitre 25

Gate

Il est dix heures pile lorsque notre porte s'ouvre. Je regarde Maddison qui est au bord des larmes, tremblante.
J'ai réfléchi jusqu'à que l'heure arrive et si on s'en sort vivant ce que j'espère à tout prix, j'ai pris une décision que je vais, sur et certain, regretter, j'en suis sûr mais je vais devoir le faire quand-même, pour son bien et sa sécurité, et simplement pour ça, parce que je veux qu'elle en sorte vivante. Je veux qu'elle profite de toutes les expériences de la vie, de ses amis, je veux qu'elle est un futur. Mais je ne peux pas faire partie du après, parce que tout simplement, je ne suis pas le bon pour elle. Je l'aime atrocement, au péril de ma vie et c'est pour cela que je dois faire ce choix douloureux.

Les deux gardes nous attrapent fermement et nous fourre un sac sur la tête. Maddison lache un cri et je gigote, inquiet pour elle. Je ne peux m'empêcher de l'être, elle semble si fragile depuis qu'elle a reçu sa mère. On m'oblige à avancer et je l'entends encore devant moi gémir et m'appeler désespérément. J'essaye de la rassurer alors que le molosse me pousse à chaque fois, m'incitant à me taire. Je vais le buter aussi celui-là.

Ils vont arrivés. Ils vont arrivés. Je me répète cette phrase en boucle car oui ils vont arrivés à temps ! Je connais Le silencieux, il est fidèle et à l'heure, il ne risque pas d'arriver en retard, surtout pas sur ce type d'opération. Alors je ne m'inquiète pas pour ça. Enfin j'essaye, j'ai confiance en lui, il est un homme de parole.

Nos pas deviennent plus bruyants et font des échos. Il fait plus froid, la température a chuté de quelques degrés. Nous devons être dans une pièce beaucoup plus grande que notre petite cellule précédente. C'est parfait pour l'attaque, un grand espace. On m'assoit sur une chaise et on m'attache. Je présume que c'est pareil pour Maddison. On nous retire ensuite les sacs et je regarde directement autour de moi, pour premièrement la chercher et deuxièmement analyser les lieux. Elle est à côté de moi, Les larmes ruisselant sur des joues et me fixe. Je la regarde et essaye de lui parler muettement pour lui faire comprendre que ça va bien se passer ! Elle renifle et se calme un peu. D'autres pas se font entendre derrière moi et je serre les dents. J'observe plus précisément la salle, enfin le hangar plutôt, c'est énorme, sale et vide: un hangar abandonné. J'espère que la mère de Maddison lui a dit où nous sommes. Mon affreux père arrive devant nous avec une arme à la main, il finit de la charger avant de faire claquer le chargeur. Il me fixe en faisant son geste et j'ai tellement envie de le tuer que je serre les poings, pour me contrôler et éviter de sortir une connerie et faire foirer le plan. Ce n'est pas le moment. Il regarde ensuite Maddison et s'approche d'elle. Je commence à grogner et à me débattre. Il passe sa main sur sa joue et elle recule le visage. Je vais le buter s'il continue à agir comme tel.

– Alors alors, par qui va-t-on commencer, évitons d'éterniser ce moment, voulez-vous. Dit-il.

Il lève son arme vers Maddison brusquement et elle se remet à pleurer en baissant la tête alors que je sursaute de peur. Bon sang, dépêche-toi Le silencieux, ne me lache pas maintenant. Je vieux bien que tu ne fasse pas trop de bruit mais il serait tant de te magner le cul avant qu'on termine une balle dans le front. Il me pointe ensuite et je le quitte pas des yeux, je ne compte pas lui donner ce plaisir de me dominer, sûrement pas connard. Il pose son doigt sur la détente alors que Maddison relève les yeux et cri en pleurant. Ne t'inquiètes pas chérie, ne t'inquiètes-
Un son lourd retentit, bruit de porte qui claque, et mon père abaisse son arme, surpris en cherchant autour de lui.

Les voilà, à nous de jouer maintenant. C'est l'heure de régler des comptes.

(en pleine réécriture pour une future publication.)
partie 34: fait.