12 Juin 2006 Ce poème est à replacer dans son contexte politique de l'époque.
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Citoyens, citoyennes, écoutez moi maintenant ! Pire que tous les mots, voici mon hymne galant, Écoutez-moi bien ! Je m'en vais en chantant...
Quel est donc ce charivari cette cacophonie ? Elle ressemble à une clameur montante, vilaine, Venue de tous quartiers et villes, de Marseille à Paris ! Que se passe-t-il donc, en France, Ô Dame malsaine ?
J'entends le feu crépiter, la colère gronder, les voix s'élever Dans les rues, où la foule bruyante crie fort et clair : « Au cu... Aucune hésitation ! » qui est en cause cité ? Notre Premier Ministre, est-ce possible ? Ô nouvelle amère !
Villepin s'est sali les souliers, de sa grande exubérance Et son cher Jacquot, sans oser un mot, s'est gaussé De tant de maladresse, avec la grande Dame de France, Devant imposer son désir, jusqu'à la Constitution, dressé !
Orgueil mal placé, honteux personnage de bande dessinée ! Quel est donc ce héros politique, qui pour sauver la jeunesse Offre aux patrons délaissés, de quoi mieux la rabaisser ; Une loi sur beau papier, qu'il la prenne pour ses fesses !
Valait-il mieux laisser tuer ou bien abdiquer ? Ville Pine a bien compris, qu'aux prochaines passions Mieux valait la tête basse, qu'aux feu de la déraison.
Écoutez à présent la morale de ce chant engagé : Pour conquérir votre Dame, homme toujours trop pressant Rabaissez l'orgueilleux glaive, avant d'être bel impuissant !
Oyez, oyez braves gens, Le héraut va en chantant, Vous montrer la politique des perdants Pour la désillusion des grands gagnants !
