Moi, mais c' est qui ?

Chapitre.3 : Mes "amies"

Allez lire la fiction « A second dream » de sugar dream

Bonne lecture !

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PDV de Clarisse

Aujourd'hui ça fait une semaine que ma « mère » n'est pas allée au boulot. Elle est restée avec moi comme je ne peux pas aller à l'école, à cause de mon traumatisme crânien. Personne n'est venu me rendre visite à cause des contrôles qu'on leur a mis juste avant les vacances, seul ma « meilleure amie » a réussi à venir. C'était bizarre d'ailleurs. Elle savait tellement de choses sur moi et moi tellement peu sur elle. Elle a essayé de me faire souvenir qui elle était en me racontant un tas de délires très chelou qui m'ont bien fait marrer. Elle savait ce qui me ferait rire et moi non. Enfin même si cet après-midi-là était bizarre, j'ai réussis, enfin elle a réussi à me faire oublier le présent et pour ça c'était bien. Même si elle m'a fait oublier ce calvert que quelques heures je lui en suis reconnaissante. Aujourd'hui c'est vendredi -bon allez, fini la nostalgie- et ma « mère » veut me montrer le trajet du collège pour être sûr que je m'en rappelle. Elle a même réussi à faire en sort qu'on puisse rentrer dans le collège. J'ai hâte avec un peu de chance je vais me rappeler de tout ou de certaine chose. Enfin on verra. En cinq minutes j'enfile mes chaussures et fait les lacets tout doucement, j'ai peut-être hâte d'y être mais j'ai aussi peur. Peur de voir mes « amies » et de ne pas les reconnaitre. Heureusement, elles sont au courant, ma « mère » les a prévenus. Elle aussi elle appréhende mes retrouvailles avec mes « amies », elle a peur qu'elles s'y prennent mal, qu'elles me font me sentir mal à l'aise en essayant de me faire me souvenir qui elles sont. Elle est tellement anxieuse qu'elle veut que je me dépêche car le temps d'arriver là-bas ça sera la pause de 15h30.

Ellipse du trajet et de la visite (dont je me rappelle)

Nous venons de finir de visiter et ma « mère » me presse car c'est la pause. Il y a des gens dans les couloirs et qui me regarde, personne ne me connaît c'est sûr vu leur tête -c'est surement parce que c'est bizarre de voir quelqu'un avec sa mère dans le collège-. On sort et sur le parvis ma « mère » aperçois quelques-unes de mes « amies » au loin, enfin c'est ce que j'en déduit avec son regard inquiet. Elle commence à partir vers la droite pour faire un détour mais s'arrête.

« Tu crois que tu es prête ? me demande-t-elle

- Je crois que oui » répond-je.

Ma « mère » les a prévenus de mon état avant et comme je l'ai dit elle ne pouvait pas venir. On se dirige vers elle, elles ne nous ont pas encore vu. D'un coup l'une d'elle se retourne et me reconnaît :

« Clarisse ?! »me hurle-t-elle

Les autres se retournent et elles me foncent toutes dessus. Elles m'entourent toutes de leurs bras. Rapidement je vois huit bras autour de moi dont deux sont à moi. Enfin les miens ne sont pas autour de moi techniquement ils sont le longs de mon corps en train de se faire briser les os tout en cassant mes cotes, enfin c'est ce dont j'ai l'impression tellement elles me serrent fort.

« Arghhh ! »

Un petit son d'étouffement sort de ma bouche ce qui les font me lâcher. Elles me regardent et me demandent en cœur :

« Clarisse, ça va ? »

Pourquoi elle demande ça ? C'est bien simple, parce que j'ai les larmes aux yeux. Elles doivent surement énormément m'apprécier pour accourir vers moi comme ça aussi vite, alors que moi je ne me rappelle absolument de rien d'elle. Comment peut-on aimer quelqu'un qui ne vous connais pas ? Grâce au passé. Heureusement qu'il est là le passé.