«Carry on my wayward son»

21 janvier

21 janvier :

Je me réveille aux cotés de Kevin, si je suis là, c'est que l'on à encore dû s'engueuler Dean et moi. J'en ai marre de me prendre la tête avec Dean tout le temps, depuis qu'Ashley est là, plus rien en va ! Je déteste cette sensation que j'ai après mettre disputé avec lui, comme si il ne me restait plus rien. Ce matin, je suis plutôt de bonne humeur, j'ai décidé d'aller m'excuser au près de Dean pour mes réactions trop impulsive. Certes je suis jalouse d'Ashley, mais ce n'est pas une raison pour m'en prendre à Dean. Je me lève sans faire de bruit pour ne pas réveiller Kevin, je sors de la chambre et je pars dans le bunker à la recherche de Dean. Je commence prioritairement par la salle d'entraînement. Il n'est pas là, Ashley non plus en fait. Quand je retourne dans le salon, Sam prends son café. Il a l'air vraiment fatigué, tous ses traits son tirés. Il n'a pas dû passer une bonne nuit. Je continue mes recherches dans tout le bunker, rien.

"Que cherches-tu Sasha ? Me demande Sam.

- Dean. Tu sais ou il est allé ? Le questionnais-je."

Sam manque de s'étouffer avec son café. Kevin arrive dans le salon, il ne décroche pas un mot.

"Kevin, est-ce que tu sais ou est allé Dean ?"

Il me dévisage tristement, mais il ne me répond pas. Je ne comprends pas pourquoi personne ne me répond. Je décide de descendre au garage voir si Dean ne serait pas dans sa voiture. Non, sa voiture est là, il ne sort jamais avec une autre voiture. Quelque chose ne va pas. Je remonte en furie dans le bunker et je m'égosille :

"DEEEEEEAN"

Mes larmes commence à couler, je commence à me rappeler. Dans le salon, Sam me regarde avec désolation, me demande de le suivre et me conduit jusqu'à la chambre de Dean. Je ne sais pas si j'aurais la force de rentrer à l'intérieur de cette pièce. Juste avant d'entrer je m'effondre, je sais ce qu'il se trouve de l'autre côté de cette porte, son corps totalement inanimé. Je ne sais pas si je vais être assez forte pour voir ça. Sam me prend dans ses bras. Il pose sa main droite sur le haut de mon dos et avec main gauche il caresse mes cheveux. Quand j'étais mal, mon père me consolait toujours de cette façon. Sam c'est en fait mon papa en quelque sorte. Il ouvre la porte et me laisse seule dans la chambre. Ce n'est qu'un corps sans vie, mais être dans la même pièce que lui me fait autant de bien que de mal. Je m'allonge à ses côtés, je pose ma tête sur son torse. Son cœur ne bat pas. Mais son corps n'est pas froid. Je m'attendais à ressentir ce que l'on appelle la rigidité cadavérique mais il n'est rien. C'est en fait, comme s'il était dans le coma. Rien de plus, avec en moins la respiration et les battements de cœur. Je m'en veux tellement. Si j'avais eu un plan, si je n'avais pas agis sur une impulsion, si je n'avais pas été têtue, si j'avais écouté Kevin, je ne me serais pas mise en danger, Dean n'aurait pas eu à me protéger, Dean ne serait pas... Il ne serait pas dans l'état dans lequel il est. Je me déteste. Je me lève difficilement, je ne veux pas le quitter mais rester me fait mal. Je sors de la chambre, avant de partir, je le regarde une dernière fois. Il est beau, il est tellement beau. Je pars m'enfermer dans la salle de bain. Je sens mon coeur qui me lance, j'ai mal, j'ai affreusement mal. J'ai l'impression d'étouffer. Je suis tellement en colère, cette balle ne lui été pas destiné ! Elle était pour moi ! Je regarde mon reflet dans le miroir, je ne le supporte pas. Dans un excès de rage, je frappe dans celui-ci, je le brise, mon poing est en sang. Je suis comme ce miroir, je suis brisée, je suis cassée, je suis détruite. Soudain, toute mon énergie me quitte. Je m'assois sur le bord de la baignoire. Dean est... Il est mort. Ce n'est pas possible.

"Il est mort. Dean est mort. Formulais-je à voix haute pour moi-même."

Cela rend les choses tellement réelles. Tellement plus douloureuse. Je me lève vers l'armoire à pharmacie, je prends une petite boite en plastique orange avec un bouchon blanc. Je l'ouvre. Je fais glisser une gelulle, puis deux, puis trois, puis finalement six. Je me fais couler un bain. J'avale ma poignet de caché, puis, je me plonge intégralement dans la baignoire.

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*PDV Sam*

Je retourne dans la chambre de mon frère pour y chercher Sasha. Je ne veux pas la laisser seule trop longtemps, j'aurais peur qu'elle face des conneries. Enfin, vous voyez quoi... Je n'ai pas le droit de m'effondrer, je ne peux pas, il ne le faut pas. Ils ont besoin de moi, Kevin, et Sasha. J'ouvre la porte, et à ma grande surprise, Sasha n'y est plus. Merde. Vite, il faut que je la trouve. Pas dans sa chambre, pas dans la chambre de Kevin... Plus vite, ou ?! La salle de bain ! J'entre dans la salle de bain, et j'y vois le chaos. Le miroir brisé, du sang partout, la pharmacie ouverte, une boite de somnifère par terre. Je me retourne vers la baignoire. Je comprends immédiatement ce qu'il se passe. Je sors Sasha de l'eau, je la force à vomir, elle évanouit, je la réanime. Elle est faible, mais elle respire. Elle est vivante. Et ça, c'est le principal. Je pars lui chercher des vêtement secs. Je lui laisse un peu d'intimité, je sors de la salle de bain et l'attends devant la porte. Elle sort, et je ne peux me contenir plus longtemps.

"Non mais ça va pas oui ?! Qu'est-ce qu'il t'a pris ?! Est-ce que je peux savoir ?! Est-ce que tu es folle ?! Tu perds la tête, c'est ça hein ?! Réponds-moi ! Ne fais pas comme si tu n'avais rien fait ! Regarde moi ! Pourquoi tu as fait ça ! Hurlais-je."

Comme simple et unique réponse elle n'eut que :

"Dean est mort. Il est mort."

C'est la première fois qu'elle le formule à voix haute. Même elle a perdu espoir. C'est comme si je me prenais une claque. Sasha a perdu espoir. Celle qui ne veux pas croire qu'il est... A perdu espoir en sa résurrection.

"Et tu crois que c'est une raison suffisante ?! Tu crois que cela justifie ton acte ?! Il a sacrifié sa vie, SA VIE, pour toi ! Et tu veux la gâcher ?! Tu veux la ruiner ?! Il reviendra, je te le promet. Même si cela prendra du temps, il reviendra. Il nous faut juste du temps..."

Cette fois, je n'en peux plus. C'est mon tour de m'effondrer. Je ne peux pas me retenir. c'est juste... C'est trop. Juste trop. Elle vient se blottir dans mes bras, et sa voix brisée me murmure :

"Ce n'est rien, ce n'est pas grave. Tu as le droit de pleurer. Tu as le droit d'être triste. Tu as le droit d'être dévasté. C'est ton frère. Tu n'as pas à être fort pour nous. On devrait l'être pour toi. J'aurais dû être là pour toi. Je m'excuse.

- Non, non. Tu peux t'effondrer, je serais là. Juste, ne nous abandonne pas toi aussi. Soufflais-je secoué de sanglots.

- Il ne nous a pas abandonné, il reviendra."

Castiel est parti à la recherche de son âme. Nous ne pouvons rien faire d'autre si ce n'est attendre. C'est dur.