Summer Camp » hs

chapitre 1

28 juillet 2015, point de vue d'Harry.

Je grogne quand ma mère ouvre les rideaux de ma chambre, m'aveuglant pendant quelques secondes.

«Allez Harry, tu dois te lever.» dit-elle.

«Laisse-moi encore dormir cinq minutes.»

«Tu dois absolument te lever si tu ne veux pas rater tes merveilleuses vacances.» Toujours dans l'excès, je suis sûr que ces vacances-là vont être merdiques -comme celle de l'an dernier, et de l'avant an dernier et de l'avant avant an dernier. Et de toutes les autres années d'ailleurs.

«J'arrive, j'arrive.» râlé-je.

«Tu ferais mieux de te dépêcher, ton père et moi avons un avion à prendre à dix heures.» Je m'étire quand elle ferme la porte. Je n'ai pas envie de partir cette année, je veux rester chez moi. Enfin, j'aurais toujours ces filles avec un surplus de maquillages que le visage pour me sucer la queue, c'est un avantage.

Je me glisse sous la douche et laisse couler l'eau fraîche sur mon corps pendant de longues minutes.

«Harry dépêche-toi!» hurle ma mère à travers la porte. Je grogne à nouveau, qu'est-ce qu'elle peut être énervante quand elle est stressée. Je pari tout ce que vous voulez qu'elle sera à l'aéroport en avance d'une heure avant que son avion ne décolle pour les îles tropicales.

Ils ne m'emmènent jamais pour ce genre de trucs parce qu'ils préfèrent, sois-disant, me laisser libre de faire ce que je veux dans un camp de vacances. Un camp de vacances, sérieux? Je suis sûr qu'ils disent ça pour baiser en paix et ne pas avoir à être silencieux parce que je serais dans la chambre voisine.

Après m'être lavé avec mes fameux produits à la pomme -j'adore la pomme-, j'enroule une serviette autour de ma taille. Ma mère râle, disant que j'ai pris trop de temps mais je m'en fou, son vol est dans trois heures.

«J'espère que tu as fait ta valise.» J'écarquille les yeux. Oh merde, non.

«Heu...» je me gratte la nuque nerveusement.

«Harry Edward Styles, va tout de suite faire ta valise si tu ne veux pas un coup de pied au cul de la part de ton père!» je grimace à cause de sa voix aiguë. Ouais, sa voix monte dans les aiguës quand elle cri, c'est horrible, c'est à la limite si les miroirs ne vont pas se briser en milles morceaux.

Je balance une valise prise au hasard sur mon lit et met tout ce dont j'aurais besoin : Jeans, t-shirts, gilets, maillots de bain, casquette, bonnet, chaussures, chargeur de téléphone, écouteurs, shampoing, gel douche, déodorant, parfum, brosse à dent, dentifrice, produits pour mes cheveux, lunettes de soleil, capotes.

Je souris, satisfait de mon travail puis me dépêche d'enfiler un t-shirt blanc et un jeans slim noir par-dessus mon boxer. Je passe une main dans mes cheveux pour les placer correctement puis descend les escaliers à toute vitesse.

«On mange quoi ce matin?» mon père hausse les épaules puis regarde ma mère. Elle se met à hurler :

«Vous n'avez cas vous faire à bouffer, j'ai pas que ça à faire bande d'incapables!» puis elle monte en haut, en furie.

«Bon, tu sais ce qu'on mange cette fois-ci.» me dit mon père. Je hoche positivement la tête et prend le paquet de céréales et du lait. Je prend une poignée de céréales, les fourres dans ma bouche et y ajoute du lait. J'avale le tout d'une traite puis prend une bouteille de jus d'orange et en bois cinq gorgées.