chapitre 15

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14 août, point de vue d'Harry.

J'ai merder.

J'ai putain de merder.

Je vais exploser.

Pourquoi j'ai fais ça? Je l'ai brisée maintenant!

Pourquoi?

Pourquoi est-ce que je suis con?

J'ai brisée ma putain de manette! Ma Sabrina d'amour. Comment je vais faire pour jouer à FIFA maintenant? Je suis trop con.

J'ai envie de pleurer.

«Harry, c'est juste un jeu...» me dit Valentine.

«Ta gueule!»

«C'est bien pour un dernier jour.»

«Quoi?» je comprends pas.

«Bah, de s'engueuler.»

«Écoutes, tout ce qui me préoccupe maintenant c'est ma manette ok? C'est ma Sabrina. Donc si tu veux bien me laisser tranquille pour que je puisse faire mon deuil ce serait super.»

«Harry! Tu préfères ton jeu à moi?»

«Rien ne remplacera FIFA dans mon coeur, Valentine.» dis-je.

«T'es vraiment qu'un con! Dans trente-six minutes je dois partir, alors on pourrait en profiter non?» elle me caresse l'avant-bras.

«Non, bouge de là.» je la repousse.

«Harry!» elle s'exclame.

«Arrêtes, c'est beaucoup trop dur.»

«Il y a quelque chose qui pourrait être aussi dur...» elle murmure.

«Non Valentine, c'est fini, plus jamais je ne la retrouverais.»

Elle soupire et se lève.

«Tu m'appelleras quand t'auras fini de chialer.» Elle claque la porte en sortant.

Mon bébé.

Mon amour.

Ma vie.

Je suis tellement désolé. Je ne voulais pas te briser.

Oh mon dieu. Comment vais-je faire sans toi maintenant Sabrina?

J'ai envie de chialer.

Je la dépose sur mon lit et la recouvre d'un mouchoir pour ne pas qu'elle attrape froid.

«Repose-toi, peut-être que tu iras mieux.» lui dis-je. Je l'embrasse chastement et sors de ma cabane à contrecœur.

«Harry! Tu n'as pas vu Amaëlle?» me demande Loé.

Amaëlle. Elle m'avait évité pendant que Valentine était ici. Je ne l'ai pas vu pendant ces deux jours.

Je crois que, elle aussi, je l'ai brisée.

«Nan, elle est où?»

«C'est ce que je viens de te demander Harry.» il soupire.

«Ah merde, sinon, t'as pas vu Valentine?»

«Nan.» il tourne les talons et s'éloigne.

Je marche vers la cantine et retrouve, à mon plus grand bonheur, Valentine.

«Ça va?» je lui demande.

«Non.»

«Pourquoi?»

«Parce que tu ne m'aimes pas.»

Vrai.

«Écoutes Valentine...»

«Non Harry, j'ai compris, c'est bon.»

«Ouais?»

«Dis-le moi honnêtement si tu ne veux plus de moi.»

«Je te veux Valentine, je t'aime.» mensonge.

«Vraiment?»

«Oui.»

Elle me sourit et me serre dans ses bras.

«Dans combien de temps tu dois partir maintenant?»

«Quinze minutes.»

«D'accord, on va rejoindre les autres?»

Elle acquiesce et nous rejoignons donc les autres qui, en fait, n'étaient pas si loin que ça.

Les enfants sont entrains de jouer, de faire de la balançoire, de jouer au football, et pleins d'autres choses.

«Je vais dire au revoir aux autres.» me Valentine.

«Bah, je viens avec toi.» Nous nous approchons des autres et Valentine prend la parole.

«Salut, hum, je m'en vais. Juste pour vous dire que vous êtes tous formidables et que ces deux jours ici étaient géniaux. Merci beaucoup.» elle sourit.

«Eh bien, Valentine, c'était un plaisir de faire ta connaissance.» dit Loé.

«Contente que tes jours ici étaient cool.» réplique Lola.

Amaëlle? Elle n'est pas là. Mais j'aimerais bien savoir où elle est.

Les minutes passèrent et ce fut le départ de Valentine. Rien d'important selon moi.

Maintenant, tout ce qui m'intéressait était Amaëlle.

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