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J'allais donner le coup final lorsque quelqu'un arrêta mon poing. Je me retourna et il était là.

L'autre imbécile qui m'avait bousculé dans le métro.

- C'est quoi ton délire ?! Me demanda-t-il en aidant le mec par terre à se relevé.

Ma respiration ralenti petit à petit, pourtant ma mâchoire et mes poings reste serrés. Je me sens drôle.

- Répond !! Cria l'imbécile.

- T'as haussé le ton sur moi ?

- Et ? Répondit-il le regard plein d'incompréhension.

- T'as osé ?!

- Ça va ! J'ai pas peur de la grande Bonnie de 1m60 ! Et alors ?

- Bah tu devrais. Finis-je en balançant mes cheveux noirs dans sa figure.

Je dois me l'avouer, il est plutôt mignon, avec ses cheveux châtains légèrement rasés sur les côtés, il était en jogging gris, avec un sac de sport sur l'épaule. Il ne transpirer pas il devait sûrement aller à la salle. Il y a quoi ? Trois salles dans Paris-sud ? J'ai donc une chance sur trois de le voir ! C'est donc peu probable !

***

Arrivée à la salle je me dirigea vers la salle de boxe, avec le punching-ball. Et commença mon entraînement. Les coups s'enchaînent rapidement, mes gants commencent à usée au cours des années. Mais j'en ai rien à faire. J'imagine sa tête sur le punching-ball. Ce connard, je laisse échapper un cri avant de donné un coup de pied retourné au sac.
À y penser... Ça aurait été cool qu'il soit là... Qui ? L'autre imbécile. Il était plutôt mignon. Je bu une gorgée de ma whey, et je détacha mes cheveux et remis mes gants, c'est reparti. Je tapais toujours avec autant de rage sur le sac, pied, main, coude, genoux... On m'a même appris à donné des coups de boules, mais pas sur un sac évidemment !

- Dos droit Bonnie !

Je me retourna, et vis l'autre imbécile, je ne fis pas plus attention que ça, même pas un sourire, et continua mon entraînement. Soudain, je senti, sur le bas de mon dos, une main froide le poussé en avant, j'étais à présent droite.

- Ah bah voilà ! C'est pas mieux comme ça p'tite Bonnie ! Me dit l'autre en me regardant.

- Laisse moi si tu veux pas te prendre un coup dans ta face.

- Tu utilises la colère comme déclencheur, pas mal ! C'est fréquent. Tu imagines la tête de quelqu'un qui t'as fais souffrir.

- Si t'es pas là pour m'aider, toi et ta modestie, dégageais.

Il mit sa main sur sa poitrine en faisant semblant d'être blessé.

- Je ferais tout pour t'aider. Je dois faire quoi ? Dit-il en souriant de toute ses dents.

Je le regarda de haut en bas, et lui dit de tenir le sac. Je tapa de toutes mes forces sur le sac. Il fut un cri étouffé. Il s'était prit le sac dans le ventre, cela me fit légèrement rire.

- Tu sais sourire, ça fait plaisir ! Me dit-il.

Je lui tira la langue comme une gamine, avant de ranger mes gants, je cherche ma bouteille d'eau. Je l'avais oublié ! Merde.

- Tiens prends la mienne.

Je me retourna et vis l'imbécile me tendant sa bouteille d'eau. Je l'a pris sans rien dire.

- J'ai une question. Me dit-il.

- Vas y.

- Tu t'es déjà fait battre dans un combat ? C'est vrai ça ! Tu fais 1m60, tu te bat contre des colosses de 1m90. Comment tu fais ?!

J'arqua un sourcil tout en buvant mon eau. Je la referma, je le regarda dans les yeux. Il avait l'air gêné. Je m'approcha lentement de son oreille. Et lui souffla quelques mots.

- Tu le sais bien. La boxeuse qui n'a peur de rien.

- Mademoiselle

Je serra les poings. Pris mes affaires et sortis de la salle.

- Si ça t'intéresse je m'appelle Clyde !

Clyde, jolie comme nom. C'est pas très original, "Bonnie and Clyde" ça me fit légèrement rire. J'effleura légèrement une brune au yeux verts qui dis un Tchec à Clyde.

Bonnie and ClydeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant