Chapitre 14.

225 12 0
                                    

- AU SECOURS !!!
- AU SECOURS !!

Mes poings étaient brûlés à vif. Cela fait quatre minutes que nous frappons à cette porte, de toutes nos forces. Malheureusement, la porte est du mauvais côté du bateau, nous sommes du côté du bateau qui est en train de couler, autrement dit du côté que tout le monde fuit.
Nous pouvons maintenant sentir l'eau glaciale, ces millions de poignard, nous transpercer les pieds.

- Jack..
- Chut.. Arrête de paniquer Aelys, je suis là. On ne se lâche pas.
- Je suis tellement désolée Jack.. C'est de ma faute si nous sommes là. Je suis tellement désolée..
- Non. Arrête ce n'est pas de ta faute. Ce n'est pas toi qui nous a fait foncer sur UN PUTAIN D'ICEBERG ! OUVREZ CETTE PORTE !!

Entendre Jack paniquer me fait d'avantage paniquer. Je sais qu'il tente de ne pas montrer son angoisse pour me rassurer. Mais à chaque fois qu'il tape à cette porte, chacun de ses coups crient son désespoir. Il sait, tout comme moi, que d'ici quelques minutes, nous allons nous faire engouffrer.

- Jack, je t'aime.
- Arrête. On ne va pas mourir.
- Peut être mais je t'aime, sache le.
- Aelys arrête ça je t'en supplie..

Jack a finit sa phrase en pleurant. Je ne peux pas le voir mais je peux l'entendre. Le bateau penche un peu plus et en une seconde, mes pieds décollent du sol.

- JACK !

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.


- JACK !

J'ai glissé. Si la main de Jack me lâche, je tombe dans le trou, et me noie.

- Remonte.. Re..monte Aelys. Aller.

Il m'a hissée à l'aide de la force de ses bras. Nous nous tenons maintenant simplement à une poignée. Nos vies ne tiennent qu'à une poignée.

- Ne lâche pas Aelys, ne lâche pas.
- Jack, on va mourir, tu le s..
- JE T'INTERDIS DE DIRE ÇA !
- Dis moi juste que tu m'aime, s'il te plaît.
- Bien sur que je t'aime.
- ... Merci.

L'eau est maintenant jusqu'à nos hanches. Dieu qu'elle est glaciale. Si glaciale que je sens mes muscles se tétaniser.

- À L'AIide..

Nos voix se cassent petit à petit.
Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir.
Mes mains glissent petit à petit sur la poignée.
Et.. Tout à coup..

JtOiHtNaSnOiNcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant