Beep Beep || Kuroko no Basket

Why ?

Note : Bonjour !

Alors une suite à ce OS n'était pas du tout prévue à la base :'), mais quelque fois ça m'arrive d'avoir des idées de suite pour un texte quand je n'en suis pas entièrement satisfaite ou quand j'y réfléchis à nouveau. J'avoue que dans ce cas j'étais pas très contente du premier texte, je trouvais qu'il manquait quelque chose et j'ai imaginé cette petite scène un petit peu fluffy sur les bords, donc je me suis dit autant la poster :').

Résumé du chapitre : Kise ne s'attendait tellement pas à ce que sa stratégie foireuse, qui avait tout pour se solder par un échec et un rejet violent, fonctionne qu'il en discute un jour avec son petit-ami. Ce dernier se trouvant bien démuni face à la question : « Pourquoi as-tu accepté ? »

En espérant que ça vous plaira, bonne lecture !

Kasamatsu n'en croyait pas ses oreilles.

En tripotant sa boucle d'oreille entre son pouce et son index, Kise posa nonchalamment un pied dénudé sur son genou, son expression montrant qu'il ne lui laisserait pas esquiver la question. Quand Kise s'était déclaré à lui, Kasamatsu ne s'était pas étendu sur ce qui l'avait poussé à accepter. Il n'avait clairement pas réfléchi des masses et il s'en mordait parfois les doigts, mais pour sûr, ils passaient de bons moments ensemble quand Kise n'était pas trop chiant. Le brun se redressa dans le lit, le pied de Kise glissant plus bas, mais lui barrant toujours la jambe. Sa guitare qu'il tentait d'accorder glissa elle aussi de son ventre dans les draps froissés, le regard de Kise s'y accrochant très vaguement pour venir se reposer sur lui immédiatement. Le plus âgé soupira. Kise avait l'art et la manière de soulever les questions épineuses aux instants les plus inopportuns.

Ce n'était pas qu'il n'y avait jamais réfléchi lui-même. Il le concédait, au vu du plan pourri de Kise, il y avait effectivement de quoi se demander pourquoi grand diable avait-il eu l'idée de lui retourner son baiser et d'entamer une relation avec lui au lieu de lui en coller une. Son plan avait tout pour échouer. C'était une idée tordue, idiote, totalement irritante, et ce n'était pas vraiment un état d'esprit dans lequel il fallait mettre quelqu'un à qui l'on voulait faire une déclaration. Surtout qu'il était dans une foutue période de révision, le blond avait donc sacrément mal choisi son moment. Le fait étant que Kise pouvait se vanter de l'avoir eu malgré tout ça, ce qui soulevait un certain étonnement. C'était cependant assez évident, ce pourquoi Kasamatsu jugeait que cette question, bien que de mise dans un sens, était aussi idiote que son amant.

« A ton avis, débile ? Tu me plaisais. J'aurais pas dit oui, sinon.

—Je m'en doute bien, mais t'aurais pu me faire poireauter, et t'aurais pu être refroidis. Tu ne l'as pas été, et je trouve ça plutôt intéressant. »

Il avait un ton rieur et ses yeux dorés se plissaient pour mieux l'observer.

« Bah qu'est-ce que tu veux que je te dise, je vais remonter le temps il y a trois mois et te rejeter pour bien t'emmerder, tu seras content comme ça ?

—Ce serait horriblement méchant si tu me faisais ça, Yukio ! »

Le susnommé ricana. Il avait enlevé le 'sempaï' depuis un moment, et Kasamatsu l'avait défendu de mettre un fichu 'cchi' derrière son prénom. Le prénom, ou rien. Kise avait vite tranché.

« Tu cherches, tu trouves.

—Méchant. »

Avec une certaine irritation, Kasamatsu donna un coup sur le pied gêneur. Au risque de passer pour un masochiste, c'était pour ce genre de choses qu'il avait accepté. L'immaturité certaine du mannequin, sa bêtise et son caractère pseudo pleurnicheur cachaient tout de même un jeune homme relativement adorable. Relativement chiant aussi, mais puisque tout était relatif, il estimait s'en sortir avec un bon lot. Attrapant soigneusement son instrument qu'il posa contre le mur à côté de la table de chevet, il retourna se positionner au-dessus de son amant dans le lit, goutant le regard interrogatif qu'il reçut.

Si, au moment de leur baiser, Kasamatsu avait fait l'impasse sur sa timidité, elle revenait parfois à la charge et il n'était pas toujours le plus entreprenant, même si ses hormones et ses envies étaient loin d'être en reste. Il n'était pas toujours le plus affectueux non plus, mais le brun savait que Kise n'avait pas de problème avec cette partie de leur relation. Ce qu'il ne disait pas par des mots ressortait par les gestes. Quelques fois, il arrivait qu'il joigne la parole à ses attentions physiques. Rougissant, Kasamatsu déposa ses lèvres sur celles de Kise. Un baiser doux, sans langue, s'appuya et se rompit rapidement. Définitivement peu partisan des échanges chastes, Kise enroula ses bras autour de son cou et lia leur visage avec sa fougue et sa détermination si caractéristiques. Pendant que leurs langues entamaient un ballet, que leurs souffles tournaient courts, Kasamatsu ne put retenir l'élan affectueux qui saisit son cœur.

Lorsqu'ils se séparèrent, il se déclara, en murmurant :

« Je t'aime, voilà pourquoi j'ai accepté. Ne me force pas à le répéter. »

Il ne baissa pas les yeux malgré ses joues cuisantes – Il avait du courage et de la fierté, il n'était pas un lâche, bon sang ! Sous lui, Kise sembla physiquement aux anges, avec un sourire victorieux de six pieds de long.

« Alors là, si j'avais su que ça te rendrait si mignon, je te jure que j'aurais posé la question avant ~. »

Le tout avec un petit clin d'œil et une voix chantante. Grognant, Kasamatsu s'éloigna, sautant sur le parquet. Allant s'attabler à son bureau, il attrapa son bloc-notes et son agenda qui y dormaient depuis trop longtemps. La faculté était gourmande, il avait des devoirs à faire et ne se laisserait certainement pas emmerder par le petit blanc bec qui lui servait de petit-ami – même si ce dernier était plus grand que lui. Lequel se mit à soupirer de dépit en comprenant que leur moment romantique venait de lui filer sous le nez.

« Et qu'est-ce que je vais faire, moi, en attendant que tu travailles ?

—Tu me fous la paix, c'est tout.

—Yukiooooo ! »

Kasamatsu soupira. Kise était parti pour brailler pendant une bonne demi-heure pour avoir de l'attention, au mépris de ses nerfs et des très probables coups qu'il allait se recevoir en réponse, emplis d'amour et de tendresse. Ce n'était pas de sa faute, mais si Kise était insupportable, il fallait bien le discipliner, n'est-ce pas ? Non, vraiment, en réalité, le truc du blond, c'était de le faire chier au moment où il bossait. Il avait une fois argué que dans sa générosité, il le sauvait du burn-out. Kasamatsu s'était d'autant plus énervé contre sa bêtise, gardant un sérieux à toute épreuve, mais peut-être bien que d'un côté, il l'aimait pour ça.

Note : Cette fois-ci je considère cette histoire comme étant achevée, en espérant toujours que cette scénette vous aura paru sympathique ^^ !

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire si vous avez quelque chose à dire, ou simplement à voter :D !

Merci du passage ^^ !