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D'après Cheikh al Albani:
Celui qui abandonne la prière a deux états: soit il croit en sa législation ou il nie sa législation. Donc, en ce qui concerne cesecond état, il est mécréant par consensus des musulmans. Et de même, celui qui nie une question de la religion, sur laquelle un musulman ne peut pas être ignorant. par exemple, celui qui nie la législation du jeûne, du pèlerinage et tout le reste, il y a des choses connues par tous les musulmans comme des nécessités de la religion, alors il est mécréant. Il n'y a donc pas de différence d'opinion à ce sujet: celui qui nie la législation de la prière est un mécréant.Mais s'il y a un homme qui ne nie pas (la législation de) la prière et qui reconnaît sa législation, mais à l'égard de l'action, il ne l'exécute pas, il ne prie pas, peut-être qu'il ne prie pas du tout et peut-être qu'il prie parfois dans ce cas, si nous disons que cet homme a mécru, cette parole ne s'applique pas sur lui du parce que le kufr (mécréance) est le déni, et il ne nie pas la législation de la prière, comme, le Très-Haut, a dit en ce qui concerne lesmécréants: {Et ils les ont nié (ces versets) ..., bien que leurs âmes étaient convaincus de ceux-ci}
(Sourate un-Naml, 27:14 )
Donc, si nous prenons comme exemple untel, parmi les gens qui ne prient pas, mais quand on lui demande:Pourquoi ne pries-tu pas O mon frère?, il te dit: qu'Allah me pardonne, par Allah la vie mondaine m'a tenu occupé, ces enfants m'ont tenu occupé , et ce type de paroles.
Bien sûr, cette parole n'est pas une excuse pour lui, en aucun cas, mais il nous présente un bénéfice dont nous n'avions pas connaissance, parce que nous ne pouvons pas savoir ce qui est dans son cœur. Il nous présente un bénéfice que l'homme croit en la législation de la prière, contrairement à si la réponse était, qu'Allah nous pardonne:Ô mon frère, le temps de cette prière est révolue, c'était à une époque où les gens n'étaient pas instruits, ils étaient impurs, ils avaient besoin d'une nature spécifique de propreté, de purification et d'exercice, et maintenant le temps pour cela est révolu, il y a maintenant de nouveaux moyens qui nous libère de la prière. Cet homme a mécru et va donc en {enfer, et le pire est bien cette destination} En ce qui concerne si la réponse est le premier exemple:
"Pourquoi ne pries-tu pas?"
et il dit:"qu'Allah nous pardonne, qu'Allah maudisse le Sheitan ", et ce type de parole qui nous informe que l'homme ne nie pas la législation de la prière.Alors si nous disions que cet homme est mécréant, on serait en contradiction avec la réalité, parce que cet homme est un croyant, un croyant dans la législation de la prière et un croyant dans l'ensemble de l'islam, alors
comment peut-on le considérer comme mécréant?
Par conséquent, nous disons qu'il n'y a pas de différence entre celui qui abandonne la prière et celui qui abandonne le jeûne et celui qui abandonne le Hajj et celui qui abandonne quelque chose parmi les actes d'adoration liés aux actions, il n'y a pas de différence en ce qui concerne le jugement de s'il doit être déclaré mécréant ou non.
Quand est-il déclaré mécréant?
S'il renie.
Quand n'est-il pas déclaré mécréant?
S'il croit.
Donc, il n'est pas permis, par consensus, de déclarer le croyant être un mécréant. Et beaucoup de récits sont venu en accord avec cela. (Allah dira):faites que quiconque a dit (sincèrement) laa ilaaha illAllaah entre au Paradis.alors qu'il ne dispose pas d'une bonne action acte équivalente au poids d'un atome, mais il a le poids d'un atome de foi, donc cette foi, est ce qui l'empêche de rester dans le Feu pour toujours, et il entrera au paradis même si c'est après qu'il soit devinu un charbon noir.Cependant, c'est celui qui témoigne que nul n'a le droit d'être adoré sauf Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah, et il croit en tout ce qui est venu d'Allah et de Son Messager mais il ne prie pas, ou ne jeûne pas ou ne fait pas le Hajj ou autre, ou il vole, ou fornique, il n'y a pas de différence en ce qui concerne toutes ces affaires lorsqu'elles sont placé sur la balance de la mécréance relatives aux actions et la mécréance liées à la foi .Par exemple, un homme commet la fornication,
le déclarons nous mécréant?
Vous allez me dire, non. Je dis, non. Ne vous précipitez pas. Nous devons voir, dit-il que la fornication est interdite? Est-ce qu'il dit ce que certains ignorants disent: "ce n'est pas interdit et ce n'est pas autorisé? Si il me dit une telle parole, il a mécru.De même, celui qui vole et tout autre péché, par exemple, l'homme qui calomnie les gens, et nous lui disons:Crains Allah, le Messager a dit:"La médisance est de parler au sujet de ton frère avec ce qu'il n'aime pas"et il dit:« il n'y a pas de: "le Messager a dit", et tel ou tel chose alors il a mécru.De la meme manière, la même chose s'applique à toutes les lois islamiques légiférés, qu'il s'agisse d'une loi positive, c'est à dire, l'un des devoirs obligatoires, ou d'une loi restrictive, à savoir les interdictions dont il doit se tenir à l'écart. Donc, s'il estime que l'une de ces interdictions peut être permise dans son cœur, il a mécru. Mais s'il tombe dedans par voie d'action, tout en croyant qu'il est désobéissant à Allah, il n'a pas mécru.Il n'y a donc pas de différence en ce qui concerne cela, entre toutes les lois islamiques légiférés, qu'elles soient parmi les devoirs obligatoires ou des interdits. Les devoirs obligatoires doivent être effectués et il n'est pas permis de les délaisser, mais celui qui les délaisse par paresse, il n'est pas permis de le déclarer mécréant. Celui qui les délaisse par déni a mécru, et celui concernant l'une des choses interdites, croit que cela est permis a aussi mécru. Il n'y a pas du tout de différence en ce qui concerne cela, entre les obligations et les interdictions.
