Chapitre XXVI.

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Alors que Marco n'était toujours rentrer au manoir, Olympia ordonna à Camilla de lui mettre une assiette ainsi qu'à Fredo.
Ce dernier était devenu un véritable ami pour elle. Il était toujours là pour lui donner le sourire et la protéger.
Mais maintenant elle allait devoir profiter de sa gentillesse afin de récolter quelques infos qui pourraient lui servir dans les prochains jours.

—  É delizioso Camilla ! Complimenta Alfredo, entre deux bouchées, les délicieuses plats de la gentille dame.

—  Marco n'est toujours pas rentré. Vous travaillez beaucoup en ce moment ?

—  Sí. Toujours le travail d'abord Oly.

—  Oui mais toi tu es à table avec moi et pas mon mari. Dis moi la vérité Fredo , il est avec une regazza c'est ça ? Puis elle se mit à pleurer miraculeusement qu'elle pensa qu'elle était bonne comédienne finalement.

—  Oh mais non Oly. Où vas-tu chercher tout ça ? Il travaille vraiment je t'assure. Puis il posa une petite tape sur le dos de la jeune femme.

—  Mais c'est un très bel homme. Il doit être souvent courtiser par d'autres femmes.

—   Ah ça sí. Dit-il en riant. Il retira vite son sourire face aux yeux noirs de la jeune femme.

—  Un de ses amis, John Balti qui était aussi son associé, s'est fait assassiner hier soir. Il est parti à Las Vegas il a quelques heures. Je pense qu'il rentrera dans la nuit, ne t'inquiète pas pour lui.

—  Mais qui a fait ça ?

—  Aucune idée. Mais il est claire que cet personne veut du mal au patron. Aujourd'hui il y a eu un rassemblement urgent avec les familles. Ils ont eu des doutes sur le fait que Marco l'ai fait tuer pour avoir ses parts.

—  Marco est bien trop loyal envers ses amis.

—  Je vois que tu commences à le connaître. Patron ne vendra jamais personne. C'est pour ça qu'il a vite monter les marches.

—  Et toi ? Tu as une idée sur la personne ?

—  Je n'en sais pas trop sur les familles mais j'avais déjà entendu par un des hommes de Barilla , une des familles, que le vieux ne l'appréciait pas beaucoup.

—  Tu crois que c'est lui ?

—  Je sais pas trop Oly. Hey, je te conseille de ne pas trop te mêler de ses affaires là. Trop compliqué.

Olympia hocha  innocemment la tête. Puis ils continuèrent à dévorer leurs plats.

***********

Allongée confortablement sur son lit Olympia ne cessait de penser à ce que Fredo lui avait raconté.
Marco avait donc un ennemi important qui lui jouait de sales tours. Mais alors qui ça pouvait être ?
Il y a quelques mois un certain Joey, qui travaillait pour Marco,était mort. Elle l'avait lu dans le journal. Elle se dit qu'il était sûrement un des traîtres.
Elle savait aussi pour la petite fusillade dans lequel Marco avait était blessé.
Les cinq familles étaient présentes mais aucuns étaient  sortis mise à part Valdi.
Peut être que c'était  lui en fin de compte ?
Elle soupira et décida d'aller voir son père le lendemain. Il pourrait sûrement l'aider sur sa petite enquête.

Alors qu'elle allait s'endormir, elle entendit des bruits de pas venant des escaliers.
Devinant que c'était Marco, elle sortit rapidement du lit puis ouvrit la porte de la chambre.

—  Tu es enfin rentré. Dit-elle timidement.

Alors qu'il était sur le point de répondre, il leva les yeux vers elle puis l'observa attentivement.
Elle était au naturel, ses cheveux lisse en cascade et le comble elle ne portait qu'une nuisette longue en guise de pyjama.

—  Va dormir Olympia. Dit-il d'une voix rauque. Puis il avança en direction de sa chambre.

—  Attend Marco. Je veux dormir avec toi.

Il se retourna lentement, choqué par ce qu'elle venait de dire.

—  À quoi tu joues exactement ? Hier tu me laisses t'embrasser, aujourd'hui tu veux dormir dans mon lit alors qu'il y a un mois de ça tu m'as claireme...

Il fut couper par un baiser. Celui de sa chère et tendre.
Contrairement à lui , elle l'embrassait doucement et posa timidement ses paumes sur le visage du bel homme.
Elle s'arrêta puis descendit ses mains sur les siennes.

—   Je sais que tu as perdu ton ami. Je veux juste être présente à tes côtés.

Il ne répondit pas et avança vers sa chambre en tenant la main de sa femme qui souriait de victoire.

OlympiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant