Jayden et Cassie Tome 1

Chapitre 4 : Je déteste Jayden Conor (mais qu'est ce qu'il embrasse bien !)

Chapitre 4 : Je déteste Jayden Conor (mais qu'est ce qu'il embrasse bien !)

Je ne fige devant Shirley qui est aussi grande que moi et j'ai envie de rire parce que Jo avait raison, elle ressemble vraiment au chien de Barbie ! Mais pour le moment, quelque chose me turlupine, il faut que j'en ai le cœur net.

— Pourquoi je ne suis pas étonnée que vous vous connaissiez tous les deux ?

— En fait, la sœur de Shirley est mariée avec mon frère, m'informe Conor.

— Et ils se sont mariés cet été ?

— Non, ça doit faire deux ans au moins ! pouffe Shirley.

— Donc, Shirley, tu connaissais déjà Mr Conor quand j'organisais mon concert en juin ?

— Ben oui mais de toute façon, personne ne serait venu à ton truc stupide !

Tant pis pour elle ! Elle l'a bien cherchée ! Le sang boue dans mes veines et mon poing se serre, se lève et alors qu'il est à quelques centimètres du nez refait de cette pouffiasse, Conor m'intercepte et se place entre nous, face à moi. S'il croit qu'il me fait peur, il se trompe grossièrement !

— Mr Conar, oups ! Conor, vous avez beau avoir une gueule d'ange, si vous tenez un tant soit peu à vos dents, je vous conseille de vous écarter ! Votre tour viendra après si vous y tenez vraiment !

Là, il se tourne vers Shirley, hausse les épaules et se décale. J'attrape l'autre par la tignasse, lui arrachant quelques extensions au passage et lui colle mon poing sur la joue. Depuis le temps que j'en rêvais ! Qu'est-ce que ça fait du bien de se défouler comme ça ! Les coups pleuvent jusqu'à ce qu'on m'attrape par la taille et qu'on me hisse sur une épaule tel un sac de charbon ! Je vois Jo au loin rire. Je me débats tant que je peux et réalise que c'est Conor qui me porte ! Ce cul-là, il ne peut appartenir qu'à lui et peu d'étudiants ont les moyens de se payer un costume italien sur mesure de cette qualité.

— POSEZ MOI OU JE CRIE !

— Ma jolie, tu cries déjà ! Et je ne veux pas que tu aies d'ennuis à cause de Shirley !

— Pourquoi ? Je ne l'ai pas signé encore votre foutu contrat ! Et d'abord, je n'ai pas besoin de vous !

— Mais moi, j'ai besoin de toi !

J'abdique et attends sagement que monsieur décide de me lâcher. Je vois Jo qui nous suit de loin, elle est toujours morte de rire, tous comme les étudiants qui profitent du spectacle pendant la pause déjeuner. Et visiblement le spectacle leur plaît beaucoup. Nous entrons dans le bâtiment des arts et enfin il me pose. J'ai l'impression d'avoir la tête en feu et d'un coup ma respiration se fait plus courte et rapide, je sens la crise de panique arriver. Ce n'est pas le moment. Je desserre les poings et me masse les paumes mais bien vite je sens que je vais tomber. Mes jambes flageolent et tout se met à tourner autour de moi. Il faut que je me reprenne. Conor me tient et me parle mais je ne comprends pas ce qu'il me dit. Il m'emmène m'asseoir sur la première marche de l'escalier derrière nous. Je vois bien qu'il panique et je ne veux pas qu'il me voit comme ça ! Mais là tout de suite, je n'y peux rien ! Je ferme les yeux et respire profondément en répétant « papa, Allyson, Allan et Josépha ». Je sens que tout revient doucement à la normale et dès que mes jambes me le permettent, je me lève et me précipite vers la sortie. Conor m'appelle et me suit mais je presse le pas. Tout à coup, il me plaque contre le mur et me maintient puis en me regardant droit dans les yeux, il demande :

— Est-ce que ça va ?

— En tout cas, pas grâce à vous !

— Je t'ai évitée de gros ennuis avec Shirley alors tu pourrais au moins me remercier !