Co-équipiers - Edward

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- Écoute Edward, j'aimerais qu'on parte ensemble, quand j'ai hypnotisé le soldat a une telle vitesse, c'était un coup de chance. Mais maintenant, face a beaucoup de soldats, je n'aurais aucune chance, me dit Rachaella.

- La télékinésie aussi c'est pas très puissant si on aimerait se battre contre beaucoup de soldats. Mais maintenant c'est trop tard. Il faut partir, conclus je.

Cinq minutes étaient passés. Nous sommes censés nous battre en ce moment. Mais Rachaella a peur.

Mourir une deuxième fois? C'en ai trop pour elle. Elle sait qu'elle va mourir. Mais pas aujourd'hui, ce serait trop tôt.

Elle veut avoir des chances de survivre. Et je suis le seul qui n'est pas encore parti.

Mais alors vous vous demandez, qu'est ce que je foutais? Et ben c'est Rachaella qui me parle depuis cinq minutes.

Elle a l'air déçu. J'ai l'impression qu'elle va partir, nous abandonné.

- C'est bon, suis-moi, dis je pour la rassurer.

- Oh merci Edward! cria t-elle en sautant vers moi.

Ce n'est pas une si mauvaise idée enfait. Quelles chances j'aurais pour survivre avec la télékinésie ?

Quand je tuerai un seul soldat, des dizaines m'auront tué moi. Je me sentais un peu plus rassuré mais pas complètement.

Rachaella pourrait m'aider, mais hypnotiser n'est pas suffisant.

J'etais en train de marcher avec Rachaella. J'imagine déjà Max soulever une voiture, la jeter sur les soldats, et qui explosera pour tous les tuer.

Bon, peut-être que c'est pas comme ça chez lui mais la force c'est un bon pouvoir quand même.

Mais en réfléchissant deux secondes, je me suis aperçu que moi aussi je pourrais faire ça!

Je me sentis soudainement intelligent et bête à la fois. Mais si la voiture explose, elle pourrait très bien tuer tous ceux qui sont dans le bâtiment.

Je prendrais autre chose, comme une pierre ou je ne sais quoi.

Rachaella me prit le bras pour me cacher derrière une maison détruite.

D'un côté, il n y avait que ça en France.

- Le bâtiment des épreuves, là-bas, chuchota t-elle.

Je soulevais une énorme brique grâce à ma télékinésie et je la lâchai au dessus des soldats.

Il y avait cinq soldats devant la porte menant au montagnes russes. Mais je les avais écrasés.

Juste en disant cette phrase, je pris un air dégouté. Une voix à l'intérieur de moi me disais à quelle point j'étais un monstre.

Mais une autre me disait de continuer. C'est ce que je fis avec Rachaella.

Nous marchons vers la porte.

- Sinon, bien joué Edward, moi si j'avais hypnotiser un seul soldat on m'aurait déjà repéré.

Je ne répondis rien. Une question me tourmente depuis si longtemps, qu'est ce que vous pensez de moi aujourd'hui ?

Après l'ascenseur ? Peut-être que je ne suis plus Edward le mec terrorisé qui foutait n'importe quoi, mais alors, je suis qui pour vous?

Cette question n'est pas à sa place dans des moments comme maintenant. Il faut que je sois prudent.

Nous arrivâmes devant le bâtiment et nous contournâmes l'énorme rocher.

Maintenant, nous devions monter au montagne russe. Rachaella fit un petit sourire.

- Comme ça peut être notre dernier moment d'amusement, amusons nous! dit-elle.

Nous montames au montagne russe. J'avais un pressentiment que les soldats nous attendaient en haut.

Ils nous ont sûrement vu grâce à la caméra du rez de chaussée. Et si ce n'était pas le cas, nous aurons quand même affaire à des soldats.

Après avoir fini cette attraction qui a failli me faire vomir, nous sommes descendu.

- Derrière la porte que nous allons ouvrir, il y aura des soldats qui nous attendent, dis je à Rachaella.

- Mais nous n'allons pas l'ouvrir mon cher Edward, me dit-elle en souriant.

- J'ai l'impression que tu m'écris une lettre en me parlant comme ça.

- Tu pourrais soulever le wagon, défoncer la porte et défoncer aussi tous ceux qui sont derrière la porte, dit-elle.

C'était une bonne idée. C'est ce que je fis. Quand nous entrâmes, tous les soldats étaient sur le sol avec beaucoup de sang.

Rachaella fit un visage dégoutée. J'étais assez d'accord avec elle. Mais j'ai eu de la chance avec le wagon, car le couloir était étroit et si le wagon était un peu plus large, il ne serait pas entrer.

Il y avait deux portes. Un à gauche et une à droite.

- Bon, on va où ? demandai je.

- Je vais à gauche, dit-elle.

Je tins la poignée en tremblant un peu. J'ouvris la porte.

Devant moi se trouvait un chef zectos. Des soldats attrapèrent mes bras.

- Tu es Edward, n'est ce pas? demanda le chef avec un sourire.

Je ne répondis rien.

- Six jeunes contre des soldats, quelle folie ! C'est triste de se suicider de la sorte, continua le chef.

- Je...

- Mais bon, tu l'a voulu, clochard, soldats,.... dit-il en s'arrêtant.

Les soldats firent des visages interrogatifs.

- Sers toi Edward, dit-il enfin.

Sans comprendre quoi que ce soit, je levai les soldats qui m'ont attrapés et je les lançais avec un très grande force sur le mur.

- Vous êtes avec nous? demandai je surpris.

Il s'abaissa et prit l'arme d'un des soldat  qui s'était cogné sur le mur.

- Non Edward, je ne serais jamais avec vous.

Et il... fit entrer l'arme dans son crâne...

C'était épouvantable! Sans être méchant, j'aurais préféré qu'il tire !

Je suis assez dégouté de cet mort traumatisante, mais je me retournai pour voir Rachaella.

- Edward ! Les commandes pour l'ascenseur sont à la porte gauche! Il n y avait qu'une seul personne que j'ai hypnotiser. Les enfants ici n'ont pas encore fait les épreuves ! m'expliqua t-elle.

- Est ce que c'est toi qui a hypnotiser le chef? demandai je.

- Oui, et les enfants sont au rez de chaussée, il faudrait descendre pour les accueillir.

Je marchais vers elle et lui fit un câlin en  sautant.

- On à réussi Rachaella ! Réussi ! criai je.

Je ne sais pas si les autres ont aussi réussi. Et je ne sais pas si les autres enfants ont déjà fait les épreuves.

Mais je suis content. Content d'être pour une fois un héro. Au lieu d'un imbécile.

L'ascenseur 2Onde histórias criam vida. Descubra agora