Le Lycée Pandora

La Véritable Alyss

Deux mois passèrent. J'appris à faire la connaissance avec Sharon qui est très amicale et Break très moqueur. Un soir, je me promenais dans les couloirs, car je m'étais rendu au toilettes, j'entendis la voix de Alyss et celle de Break. Je m'approchais doucement et décidais d'espionner leurs conversation. Cela m'interresse.

- Quand je t'ai vu la première fois, je t'ai tout de suite reconnu. J'ai été très surprise de savoir que c'était toi le nouveau dans notre classe.

- Tait toi, Alyss.

- Tu as changé d'identité, mais tu es facile à reconnaitre. Cheveux blancs, yeux rouges. Facile. Kevin Regnard, c'est ton vrai nom après tout.

- Ce que je peux te détester.

- Tu sais, c'est vraiment dommage que je n'ai pas eu le temps de t'arracher ton oeil droit. J'ai juste eu le temps de tenlever l'oeil gauche.

Alyss, alors c'est sa ta véritable personnalité ? J'ai du mal à croire ce que j'entend ... Toi, une fille si douce et si gentille. Comment peux tu être comme cela ?

- Mais tu sais quoi ? Tu es un être impur et souillé. Que dirais tu d'expier tes fautes avec ta propre vie ? C'est la moindre des choses.

- Tait toi.

- La première fois que l'on s'est vu, le jour où je t'ai retiré ton oeil, tu n'avais que quatorze ans. Maintenant, tu en as dix sept. Trois ans, tu te rend compte ? Cela fait un bon moment.

- Je sais déjà tout sa. Pas besoin de me le rappeler.

- Tu sais, quand on y repense, c'est surprenant. Surprenant de savoir que le plus dangereux criminel n'ayant jamais existé n'avait que quatorze ans. Combien as tu tué de personne ? Cent quatorze ? Cent quinze ? Ah non, cent seize. Albus est très convainquant quand on y pense.

- Je sais parfaitement que je suis un criminel, tu n'as pas besoin de me le rappeler.

- Franchement, qu'est ce que tu as gagné à faire sa ? Rien. Tu as juste perdu un oeil ! Tu aurais pu en perdre un deuxième même.

- Tch.

Je ... Je vais ... Je vais arrêter d'écouter. Je ... C'est impossible tout ce qu'elle dit. Je m'en allais en courant jusqu'à ma chambre. Non, je ne peux pas croire que Break soit un criminel. C'est impossible. Le lendemain, en cours d'histoire, je fixais Break. Il tourna son ergard vers moi, et on se regarda longuement dans les yeux. A la fin du cours, il m'adressa la parole.

- Tu as fais que de me regarder pendant ce cours. Tu as un problème ?

- Et bien ... J'ai ...

- Tu ?

- Hier j'ai ... J'ai ... Sans le vouloir ...

- Je ne comprend rien du tout.

- Hier soir ... Sans le vouloir, j'ai tout entendu ...

Il fronça les sourcils. Je continuais.

- J'ai entendu ta conversation ... Avec Alyss ...

Il ne dit rien pendant quelques instants, mais répondit.

- Il me semblait bien avoir sentit ta présence. Si tu veux savoir Tsuki, tout ce que Alyss à dit, ce n'est que la vérité.

- Quoi ... ?

Il me saisit le poignet et me traina jusqu'à sa chambre ainsi. Il me força à m'assoire sur son lit.

- Je vais faire simple. Il y a près de trois ans j'étais un dangereux criminel ayant tué cent seize personnes, mais je suis passé à autre chose. Simple, non ?

- Et l'histoire de ton oeil ?

- J'ai rencontré Alyss après m'être rendu compte que l'on se servait de moi. Elle a arraché mon oeil gauche de son orbite, mais n'a pas eu le temps de m'enlever mon droit. Mais tout sa, ce n'est que du passé.

- Du passé ? Mais tu en as encore ...

Il mit sa main sur ma bouche.

- Je sais tout sa. Pas la peine de me le rappeler.

- Maintenant que j'y pense, on a complètement séché les cours !

Il marmona quelques phrases incompréhensibles.

- Pardon Break, mais peux tu répéter plus fort ?

- Je parlais juste tout seul.

- Dis, tu viendras manger à la cantine avec les autres et moi ?

- Je verrais.

- Tu dis sa, mais je sais que tu ne viendras pas. Tu sais, on dirait presque que tu détestes Sharon.

- Je ne la déteste pas. Loin de là.

- Ah oui ? Tu la considère comme ta petite soeur ou bien plus ?

- Beaucoup plus en dessous.

- Ah oui ? J'aurais parié le contraire. Mais bon.

La sonnerie retentit.

- C'est l'heure de la pause. On devrait y aller. Tu viens Break ?

Il se leva, et avant d'ouvrir la porte, il dit.

- Oublie ce que je t'ai dis sur moi. Tout sa n'est que du passé. Je ne tiens pas à ce que cette information se propage.

- D'accord. Mais moi aussi je vais me méfier d'Alyss.

- Fais comme tu veux. Et autre chose, tu ferais mieux de rester avec miss Sharon que moi.

- Sauf que je t'apprécie. Tu es peut être moqueur, mais tu peux être gentil quand tu le souhaite. Comme là par exemple. Pour être honnête, je t'apprécie beaucoup. Tu es comme un frère pour moi.

Je vis ses joues rougir. Sa lui donne un charme. Sa le rend même plutôt mignon.

- Allons y.