Chapitre XXVII

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PDV DE MATHILDE

Je n'arrive pas à passer au delà, je sais qu'il sait que c'est fini mais j'ai encore vous savez cette petite lueur d'espoir. Quand je le vois mon regard change, je le sais. Et ça j'en suis crevée. Je suis crévée de me dire que je tiens à un mec qui s'en fou, qui m'a prise pour une conne et qui a joué. Je n'ai plus eu aucune nouvelle depuis hier. Il est parti. Il est parti en brisant mon coeur, il l'a piétiné, il a écrasé ma dignité, il m'a tué. Enfaite j'ai beau me dire que c'est un connard, qu'il ne me mérite pas, que je vais facilement trouver mieux, que c'est un gars parmis tant d'autre mais c'est avec lui que je me voyais évoluer, que je me voyais changer, que j'étais prête à assumer une vrai et belle vie de couple.

Il est 15 heures de l'après-midi. Je ne fais rien, je suis encore en pyjama, les yeux rougis par des pleurs incessants, les mains violettes par des coups violents donnés dans le sac de sable dans un excès de rage. Je ne suis plus moi-même. Je suis différente, je ne suis plus rien. Je me dis que je suis qu'une merde de pleurer pour lui, je suis jeune putain ! Mais quand on pensait plus que tout qu'une personne allait être la dernière personne avec qui tu partagerais ta vie, la chute est haute et l'attérisage est très douloureux.

On sonne à la porte pendant que je suis toujours cloîtrée dans mes lamentations. Je ne réponds pas je veux voir personne, les coups se font de plus en plus violents sur la porte. Lorsque d'un coup tout s'arrête. Je ne me pose pas de question et d'un coup une envie de pleurer me prend plutôt me reprend, alors je le fais, je suis peut-être faible mais c'est seulement comme ça que j'arrive à me soulager de toute cette rage, cette colére qui m'emprisonne. J'ouvre difficilement les yeux et OH PUTAIN AMINE ! Mais qu'est ce qu'il fou là ?! Non... je voulais pas qu'il me voit comme ça. Et juste le fait qu'il puisse me voir dans cet état me faire retomber en sanglots. Il vient près de moi et me prend dans les bras, oh putain. Aucune parole rien juste ses bras pour me porter, me soutenir pour ne pas que je tombe, c'est dingue mais je me blottie contre lui, je me réfugie comme une enfant dans les bras de son papa, il me protége j'en ai besoin. D'un coup il se retire et semble beaucoup plus distant.

-Mathilde, je dois te parler.. c'est important. Je dois te le dire même si ça me fait autant de mal qu toi.. crois moi. Oh nan... qu'est ce qu'il veut me dire..enfin je le sais mais je ne veux pas qu'il me dise une chose qui me ferait toujours aussi mal au coeur.
-Vas-y, je t'écoute. Dis-je en essayant d'être la plus détendue et claire possible.
- J'arrive pas..je te veux toi Mathilde s'il te plaît pardonne moi ! Je t'en prie je sais que j'ai fais le con mais je me rends compte que je suis probablemment amoureux..
- Pardon ? Attends tu te fiche de moi ? C'est vraiment une mauvaise blague Amine.
- Je ne te mens pas ! Je te veux. Laisse toi porter.
- Non Amine tu m'as déjà fait assez de mal, je ne veux plus c'est fini.

Sans que je ne puisse dire un seul mot de plus, ses mains avaient agrippé mon visage avec force, ses lévres se rapprochaient de plus en plus. Mon coeur battait la chamade, mes mains tremblaient, mes yeux rivés sur les siens, mes lévres n'attendent qu'une chose que je ne veut pas lui donner, mais je ne sens plus rien. Embrasse-moi, putain embrasse-moi.
Son visage, son sourire pervers sur le coin des lévres, il me regarde en faisant durer l'instant, puis quand nos lévres se sont scellées, une explosion dans mon coeur, dans ma tête, dans mon corps, toute ces sensations plus émouvantes les unes des autres, lui et pas un autre, je vais le regretter mais je m'en fou, je le veux juste lui.

Nos baiser s'intensifièrent, nos corps se rapprochèrent comme attirés l'un vers l'autre, ses mains descendaient vers mes épaules, puis mes bras, puis mes mains avant de finir sur mes cuisses, son contact me faisait frémir. Lorsque nos corps furent collés, une chaleur douce mais intense me parcourue le corps, l'envie, l'envie de lui me prît d'un coup.

- Mathile ? Il me regarde, son emprise sur moi est toujours plus forte.
- Oui ? Dis-je haletante.
- Puis-je coucher avec toi ? Je ris légérement devant la tournure de ça phrase.
- Je t'en fais le grand honneur. Dis-je en le regardant comme une princesse que je suis evidemment.

La chaleur de la pièce augmentait toujours plus, nos respirations se mélérent toujours plus rapide, mon corps se cambrait d'excitation, ses mains effleuraient chaque partie de mon corps, j'en voulais plus et il le savait mais il faisait durer l'instant encore et encore jusqu'au moment où je décida de prendre les " commandes ". Une nuit juste magique, oui c'est le mot, retrouver son corps, ces sensations, ses yeux, ses mains. J'aime plus que tout les sensations qu'il me proccure, j'aime sentir ses mains effleurer mon corps chaud sous l'effet de l'excitation. Je veux faire ma vie avec lui. Jusqu'à la fin.

PDV D'AMINE

J'ai passé une nuit des plus excitantes et folles avec Mathilde, mais ce que je ne lui ai pas dit, c'est que je suis toujours avec Marianne... je n'arrive pas à faire un choix. Je ne sais pas me décider ces deux filles, elles sont rares, je les veux toutes les deux.
Pourquoi j'ai fait ça ? Ah oui parce qu'elle m'excite de dingue cette meuf c'est un truc de fou. Mais je sais que je vais déclencher une troisième guerre mondiale en commençant à tromper les deux.
Mais je pense que Mathilde est réellement la femme de ma vie, peut-être que Marianne n'est juste qu'une passade mais j'ai aussi des sentiments pour elle. Je ne sais pas ! Mais je vais essayer de faire en sorte que tout ça ne se sache pas.

CONNARD à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant