Après cinq ans d'absence.

Tu es ma plus grande faiblesse.

Point de vue Marinette.

J'ouvrais les yeux en gémissant de douleur. Je regardais autour de moi en m'habituant à la lumière de la pièce. Les murs étaient blancs tout comme le lit sur lequel je me trouvais. Mes bras et mes jambes étaient fermement accrochés au lit par des chaîne et des lanières comparables à des ceintures extrêmement solides. Une d'entre elles était aussi accroché autour de mon cou. J'avais du mal à respirer mais pour le moment ça pouvais aller. J'avais mal partout. Mon corps me faisait souffrir de tout les côtés. J'allais parler mais le morceau de tissu fermement accrocher autour de mon visage m'en empêchait. Je poussais juste de longues plaintes. Divers ustensiles étaient accrochés aux murs. Des couteaux, des lames et bien d'autres choses effrayantes et parfaite par une belle séance de torture. Je voyais aussi des seringues, accompagnées de flacons comportant différents liquide aussi douteux les uns que les autres. Je me crispais en commençant à paniquer. Ma respiration se faisait plus courte à cause du morceau en cuir qui m'empêchait de respirer librement. En regardant à ma droite j'aperçu une silhouette bouger. Elle semblait accrochée au mur. J'entendais bien ces chaînes bouger en provoquant quelques bruits aigus. Je cru même apercevoir des cheveux blonds. Les événements précédents me revenaient en mémoire. Je regardais donc ma tenue un moment. Je portais toujours le T-shirt d'Adrien. C'étais récent. Je commençais à me débattre en poussant des cris sourds. Je sentis une aiguille s'enfoncer violemment dans ma jambe alors que je poussais une longue plainte. Je regardais le blond au dessus de moi.

-Avec ça tu resteras tranquille.

J'étais hypnotisée par ses yeux. Les mêmes qu'Adrien. L'homme enleva le tissu m'empêchant de parler ainsi que la chaîne autour de mon cou. Je reprenais mon air avec mal en toussant à plusieurs reprises. Je regardais la silhouette de dos. L'homme sorti un flacon contenant un liquide bleu ainsi qu'une grande aiguille. Je tremblais de plus en plus puis je reportais mon attention sur la personne accrochée au mur.

-Adrien..
-Marinette?!

Il releva brusquement son visage vers moi. Il tremblait tout en étant recouvert de sueur. Il avait les larmes aux yeux. Une longue coupure était présente sur sa joue droite. Je serrais faiblement mes poings en me mordant les lèvres.

-Père lâchez là!
-Adrien veux-tu bien te taire?!
-Elle n'a rien fait!
-Tais toi et observe donc.

La pression autour de mon cou refit son apparition me privant d'air. Je gémissais de douleur en essayant de respirer tout en gardant mon calme. Le père d'Adrien prit donc sa seringue et me fixa longuement en posant une main sur ma joue. Il releva celle-ci et l'abattit violemment sur mon visage m'arrachant un léger cri. 

-Arrêtez!

Il approcha ensuite la seringue de mon œil droit. Celui que j'avais blesser auparavant. Il enfonça alors la seringue dans ma pupille me faisant hurler de douleur. Je me cambrais faiblement en serrant mes poings. J'avais du mal à respirer. Ma vie devenait floue. Les larmes coulaient désormais. 

-Putain.. Arrêtez! Arrêtez!

Si je criais je détruisais Adrien.. Et je faisais plaisir à son père.. Je serrais mes dents en ravalant mes larmes.

-Grâce à ce produit toutes tes précédentes cicatrises réapparaîtrons. Toutes celles que tu as su réparer avec ton minable yo-yo. 

Je riais hystériquement en le regardant avec un air de défi.

-J'aimerais bien voir ça.
-Marinette arrête!
-Tch. Tu oses me répondre?!

Il décrocha une hache du mur et la souleva au dessus de sa tête.  J'entendis Adrien crier puis la lame trancha net mon bras droit. Je me bougeais pas me mordant les lèvres jusqu'au sang pour retenir un cri déchirant. Malgré tout je poussais quelques plaintes et quelques gémissements douloureux. J'avais tellement mal. Je me sentais détruire de l'intérieur. J'avais tellement eu de cicatrices. Je n'en sortirais pas vivante. Je tournais doucement la tête vers mon bien aimé en souriant malgré la douleur.

-Idiot de chat.. Je t'aime..
-Mari..

Une larme sortie de nul part s'enfonça dans mon estomac. Le sang giclait alors que j'essayais de garder les yeux ouverts.

Point de vue Adrien.

Je tremblais d'effrois devant cette scène. Elle n'allait pas tenir à ce rythme là. Il allait trop loin.. Il abusait réellement. C'étais trop.. Beaucoup trop.  

-Marinette!!
-Chat.. J'ai sommeil..
-Ne ferme pas les yeux.. Je dois t'aider à retrouver ta mémoire! Tu t'en souviens?!
-Tu as réussis. Tu ne me dois plus rien.. Adrien.. Agreste..

Elle ferma les yeux alors qu'une aiguille remplie de poison allait s'enfonçait dans sa nuque. Elle ne savait pas mentir. Cette idiote.. Elle pense toujours aux autres avant de penser à elle. Elle savait très bien mes sentiments. Je ne l'aurais  pas laisser.. Je n'aurais jamais fais ça. Je serrais mes poings en baissant la tête. J'étais incapable de la protéger.

-Chaton.. j'ai une faveur.. 
-Hum? 
-Sauve moi.

Un faible sourire se dessina sur mes lèvres.

-Compte sur moi.. Princesse..