Chapitre 9

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- Candice : Bien sûr que non sinon cela ne serait plus du folklore

- Nikolaï : Qu'est-ce qui te fait dire que cela n'existe pas ? Tu en as la preuve ?

- Candice : Evidemment non mais si c'était vrai cela se saurais tu ne crois pas ?

- Nikolaï : Je ne suis pas convaincu, ils sont peut-être assez malin pour ne rester qu'en état de folklore à nos yeux, pour leur tranquillité

- Candice : C'est vrai qu'on pourrait le voir ainsi

- Nikolaï : Imaginons qu'ils existent, qu'aimerais-tu être ?

- Candice : Je ne me suis jamais posé la question, et toi ?

- Nikolaï : Un loup, pour garder ma liberté et mon indépendance

- Candice : Etre seul tout le temps n'a rien de joyeux

- Nikolaï : Mais être libre oui

- Candice : Oui on peut le voir ainsi dis-je pensive

- Nikolaï : Au pire il y a les meutes si on ne veut pas de la solitude

- Candice : Mouais, dis-je pas convaincu. On a une drôle de conversation quand même

- Nikolaï : C'est ce que j'aime avec toi, on peut parler de tout

- Candice : Seulement j'ai peu dormi cette nuit et demain je travaille

- Nikolaï : Alors au lit ma belle

- Candice : Tu restes toujours ?

- Nikolaï : Oui je reste ce soir

C'est le sourire aux lèvres que je monte les escaliers jusqu'à la chambre où je me déshabille et enfile une nuisette, Nikolaï me regarde faire avec des étincelles dans les yeux, j'aime quand il me regarde comme ça avec ses yeux fascinants, il se met nu et nous nous glissons dans les draps face à la baie vitrée et je repense à tout ce qu'il m'a dit, c'est bizarre la façon dont il fait passer les choses, comme s'il les vivait ou qu'il savait de quoi il parle. J'aime nos échanges, je pourrais parler pendant des heures ou des nuits entières avec lui, mais là pour le moment je suis dans ses bras et je suis bien, tellement bien que je m'endors très vite.

PDV NIKOLAÏ

J'essaye doucement de lui faire accepter qu'il existe autre chose que des humains sur terre mais elle n'y croit pas, j'y arriverai doucement, doucement de lui faire accepter et ensuite je lui montrerai ce que je suis, à moins que je ne la morde avant.

PDV CANDICE

C'est parce qu'il grogne dans son sommeil que le matin je suis réveillée, je le regarde il a l'air torturé par je ne sais quoi, je le secoue légèrement pour qu'il reprenne conscience, il cache ses yeux avec ses mains

- Nikolaï : Je vais bien, je suis réveillé ça va

- Candice : Tu es sûr ? Regarde-moi dis-je gentiment

- Nikolaï : J'ai mal aux yeux mais ça va passer dit-il légèrement irrité

- Candice : Je vais aller te faire un café dis-je en me levant

- Nikolaï : Bonne idée, j'arrive

PDV NIKOLAÏ

J'ai rêvé d'elle, je me voyais la mordre et qu'elle aimé ça, ce rêve était tellement fort, j'avais tellement l'impression de le vivre que mon corps à réagis, je sentais le changement opérer, voilà pourquoi j'ai caché mes yeux et prier pour qu'elle quitte la pièce, je ne savais pas si j'allais réussir à reprendre le dessus sur ma transformation. Il faut que je mette une distance entre elle et moi le temps de retrouver mon calme et mon équilibre.

PDV CANDICE

Je descends à la cuisine en me demandant pourquoi il réagit ainsi ? On dirait qu'il me cache quelque chose et cela me peine. Je fais le café comme prévu et dix minutes après je le vois descendre me rejoindre, il m'embrasse sur le front

- Nikolaï : Désolé, j'ai fait un mauvais rêve

- Candice : Cela arrive à tout le monde, y'a rien de grave. Et tes yeux ça va ?

- Nikolaï : Oui ça va c'était juste une migraine mais c'est passé dit-il en m'évitant du regard

- Candice : Je connais ça aussi t'inquiète dis-je sans y tenir rigueur

- Nikolaï : Je ne pense pas que ce soir je puisse venir

- Candice : Oh ! Dommage, j'aime quand tu es là

- Nikolaï : Moi aussi j'aime être là, mais j'ai des choses à faire

- Candice : Je comprends, je ne suis pas une priorité dis-je désolée

- Nikolaï : Ne crois pas ça, tu es importante pour moi, de plus en plus

- Candice : C'est gentil répondis-je en rougissant

- Nikolaï : Tu deviens une obsession, MON obsession grogna-t-il... Je dois partir

Et sans que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit il était déjà parti, je ne comprends pas est-il en train de s'accrocher ? Si c'est ça, cela ne me dérange pas bien au contraire car moi aussi je me suis attachée à lui. Heureusement que je dois aller au travail cela me permettra de moins cogiter d'autant plus que je ne sais pas quand je le reverrai. Je monte m'habiller puis part directement au boulot.

Je trouve malheureusement des trous dans mon planning ce qui fait que mon esprit part vers la forêt et je me demande ce qu'il est en train de faire et où il est ? Au moment de rentrer chez moi je prie pour qu'il change d'avis et vienne me voir, je verrais bien en arrivant.

A mon arrivée hélas il ne m'attend pas devant la porte comme à son habitude, il y a seulement la gouvernante qui me souhaite une bonne soirée, je rentre et quitte mes affaires puis vais me faire un café que je bois dans le salon en décompressant de la journée. J'écoute de la musique pour casser ce silence assourdissant qui me mine le moral, je me prépare à manger et vais prendre une douche, je me prépare pour la nuit car je veux récupérer un peu, je dors peu et mal ces derniers temps. Je mange mon repas dans la cuisine tout en regardant dehors la nuit tomber doucement, j'aime ces changements de couleur à ce moment-là.

Je prends un livre avec moi et monte me mettre dans mon lit pour lire un peu. Il fait nuit noire à présent et je suis toujours plongée dans mon livre lorsque j'entends un loup hurler pas loin de chez moi, je relève le nez de mon bouquin et vais voir à la baie vitrée de ma chambre si je le vois ou pas. J'ai beau scruter au plus loin que la nuit me le permet mais je ne vois rien sauf deux petits points bleus et encore je ne suis pas sûre, j'essaye de voir au mieux mais non je ne vois que du noir et entends encore un hurlement qui me glace d'effroi. Je retourne dans mon lit et me mets sous les draps, je quitte mon livre et m'allonge en me callant contre les coussins afin de pouvoir continuer de regarder dehors et le sommeil s'impose à moi et je m'endors profondément.

Ce matin je me réveille de meilleure forme, je prends le temps de trainer cinq minutes de plus au lit puis je m'habille et descends faire mon éternel breuvage indispensable puis je suis prête pour aller travailler.

C'est ainsi que passe ma semaine, entre le boulot et seuleà la maison, je n'ai plus de nouvelle de Nikolaï, j'ai même essayé de passerchez lui il y a deux jours mais il n'y était pas. J'espère qu'il ne m'évitepas, s'il a quelque chose à me reprocher je préfère qu'il me le disefranchement et en face pas en fuyant ainsi. Il me manque terriblement, sacompagnie me manque, nos conversations aussi et bien sûr son corps de rêve. Cesoir j'irais encore chez lui me dis-je sur le chemin du retour. 

La MorsureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant