Chapitre 21 : Tout s'accélère

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Je courus jusqu'à chez moi et quand je franchis la porte...

...et je vis ma mère tranquillement installer dans le canapé et mon père avec son journal dans le fauteuil. Je les salua et ils semblaient posé. Bizarre...
Puis je mis la table et nous nous sommes installés pour manger.
Personne ne parlait tout le monde regardait son assiette quand soudain mon père éclata :
"Ça ne peut plus durer, Léa on ne te reconnais plus, on t'a pourtant priver de sortie cette semaine qu'es ce qu'il te faut de plus."

- Mais je ne suis pas sorti on a juste fini plus tard. Mentis je.

- Depuis quand tes cours finissent à 19h?

Pour seule réponse, je haussa les épaules.

-Écoute Léa si tu as un soucis il faut nous le dire. Renchérit ma mère.

Je n'en pouvais plus cette fois c'était la fois de trop je dis alors :
"Ok papa ou maman est ce que vous avez un quelconque rapport avec un président? "

Ils baissaient tout les deux les yeux et ma mère dit :
"Bon écoute ma chérie nous sommes de très grand amis du président des États Unis c'est vrai mais quel rapport avec tes problèmes? Et comment sais tu ça? "

- Je ne peux rien vous dire mais je peux seulement vous informer qu'à cause de vous ma vie est peut être en danger.

- Ne raconte pas de bêtise ma puce, si tu as besoin de nous dire quelque chose pas besoin d'inventer toutes ces absurdités.

J'en avais beaucoup trop dit il fallait que je me ressaisisse tout de suite. Quitte à passer pour une capricieuse :
"Oui c'est vrai je raconte n'importe quoi mais c'est juste que j'aimerais plus d'espace pour moi je grandis et j'ai besoin de mon coin que personne ne puisse envahir"

- D'accord nous ferons plus attention.

Sur c'est mots je monta me coucher.
Avant de m'endormir je me rendis compte qu'à chaque fois que je suis sur le point de tout dévoilé je me reprend au dernier moment. Comme si quelque chose m'y interdisait au fond de moi.
Espérons que ça dure encore comme ça.
Le lendemain matin comme d'habitude je me prépara pour aller à l'école. Arrivée devant le collège quelqu'un m'attrapa par derrière. Je me retourna et vis Hugo qui avait l'air contrarié une fois à l'abri des regards il hôta sa main qui me couvrait la bouche et me dit :
"Léa je peux savoir ce qui t'as pris de m'humilier hier soir."

- Et je peux savoir ce que tu faisais à cette heure là à sonner chez les gens en prétextant une fuite imaginaire.

- C'est plutôt à moi de te poser la question. Tu n'étais pas sensé être privée de sortie?

La je ne m'y attendais pas je chercha rapidement une excuse :
" C'est juste que mes parents ont levé la punition plus tôt"

-Et quand est ce que tu contais me prévenir. Répondit-il de plus en plus énervé.

- Oh c'est bon je suis pas obligé de tout te dire de ma vie.

- Je suis sensé être ton copain mais m'informer de ça tu ne pense pas que c'est important.

- Me fais pas la morale juste parce que je t'ai pas prévenu. M exclamait-je tout aussi énervé.

- J'en ai assez entendu de toute façon ça colle plus entre nous.

-C'est à dire?

- ça veux dire que toi et moi c'est terminé voilà.

Sur le coup ça me fit un choc, puis je repensa au bisous qu'il avait échangé avec Lena et la sans que je ne puisse me retenir je lança :
"De toute façon ça va pas trop changer pour toi si tu sort déjà avec Lena"

-Comment le sais tu ???

J'en avais une fois de plus trop dit mais là j'étais allée trop loin...

Chapitre terminé mes crevettes j'espère qu'il vous a plu comme d'habitude.

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Merci d'être aussi nombreux à lire mon livre.

Dans la peau d'une adoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant