Le garçon qui sourit.

L'art chitecte.

La femme regarde le garçon qui sourit,

Et lui présente sa folie,

On l'appelle l'architecte,
Car elle n'en fait qu'à sa tête.

"Tu as vu ce beau néant,
Qu'il y avait de non-écrit juste avant,
Moi ?

J'appelle ça le blanc typographique,
N'est-ce pas magnifique ?

Dans ce rien,
Réside un tout.

Les rimes ?
Pas toujours.

D'ailleurs je ne sais pas non plus

Si j'ai envie

De mettre des points
Ou bien des poings ?

Oui, un poing à celui,
Qui a décidé,

D'imposer à tous.

Comment écrire,
Comment se comporter,
Pour moins avoir à penser.

Moi, j'aime lorsque deux plus deux,
Ne font qu'un

Ou peut être Creux ?
Ou cheveux.
Ou qu'importe,

Tant que l'on ne se cantonne pas,
A ces lois,

Trop éloignées des vrais aléas,
De la vie.

Comment ça je tangue ?
Surveille bien ta langue,
Je ne tangue pas.
Je danse.

Pourquoi ne pas danser sur le silence ?
Sur un beau blanc typographique.
Puis rester stoïque,
En écoutant un groupe de musique.

Je n'aime pas les points
Je préfère les virgules,
Car dans une virgule,
Il y a un après,
Un point,
C'est une fin.

Je n'aime pas,

Les conventions,

Je préfère,

Restructurer la pensée,

La redessiner.

L'architecture de l'homme,
Est un perpétuel travail,
Que nous avons abandonné,
Le même jour où nous avons cessé,

D'être critiques,

Juste au dessus, je viens d'inventer une nouvelle rime,

Saurais-tu la lire,
Garçon qui sourit ?"

Et le petit,
Lui répondit,

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