[ Liberian Girl ]🔥
Les jours avaient passé depuis sa déclaration. J'étais encore toute retournée, mais il n'avait rien tenté d'autre depuis. Je me sentais ignoble, car ça me manquait. Il me manquait. Le voir possessif me faisait plaisir et, je devais l'avouer, m'excitait. Je culpabilisais tellement pour Olly, c'était horrible.
Ce soir, je devais aller au cinéma avec lui. J'avais choisis une jolie robe noire et des escarpins de la même couleur. Je devais me faire un minimum jolie pour lui, le pauvre. Avec tout ce que je lui faisais subir, je voulais lui faire plaisir.
- Bon, je rentrerai peut-être tard alors ne m'attendez pas, annonçai-je à l'équipage.
Puis je partis sans un mot de plus. Je ne voulais pas affronter le regard du Capitaine. Quelque chose me disait qu'après tout ce qu'il m'avait montrée, il serait capable de m'empêcher d'y aller en se jetant sur moi.
Olly était déjà devant la maison, dans sa C3 grise à m'attendre. Je grimpai à l'intérieur, direction le cinéma.
- Tu es super jolie, elle te va bien cette robe, lança-t-il en souriant.
- Merci, je porte rarement du noir mais elle est jolie alors c'est dommage de la laisser de côté.
- Exceptionnellement pour moi ? demanda-t-il sur le ton de l'amusement.
- Exactement !
Il était adorable. Et moi, dans son dos, j'embrassais un autre garçon. Que ce soit avec Michael ou avec Oliver, je me sentais coupable. Il fallait que je change d'air.
Une fois au cinéma, il me paya la place, et je me sentais encore plus coupable. Décidemment, j'avais envie de m'arracher les cheveux. C'était chiant, je ne pouvais pas continuer comme ça. Mais je tentais de me détendre et de ne penser à rien pendant le film. Heureusement qu'il était bien d'ailleurs, et amusant. Ça m'avait beaucoup apaisée.
- Alors, t'as aimé ? me demanda-t-il après m'avoir invitée à manger dans un petit restaurant du coin.
- Ouais, c'était rigolo ! Ça m'a fait du bien, merci de me l'avoir proposé ! m'exclamai-je en souriant.
- C'est vrai ? Je suis content alors, j'avais peur que tu ne l'aimes pas.
- Détrompe-toi, il était génial, répondis-je en souriant.
On discutait de tout et de rien. A vrai dire, je faisais tout pour éviter le sujet Michael, je savais que ce serait une très mauvaise idée de parler de lui. Il finit par me ramener chez moi et sortit en premier pour ouvrir ma portière. Ce garçon était d'une galanterie, ça m'impressionnait toujours. Puis il me ramena jusqu'à ma porte. Il faisait déjà nuit. Ce qui était génial quand on vivait loin des villes, c'est qu'on pouvait apercevoir toutes les étoiles.
- Merci beaucoup pour cette soirée Olly, j'en avais grand besoin, dis-je avec un léger sourire.
- Rien ne me fait plus plaisir que de te rendre le sourire.
Il me fixa un instant, avec hésitation. Je crois qu'il voulait m'embrasser. Et en effet, il se pencha, petit à petit et déposa ses lèvres sur les miennes. C'était notre premier baiser, me faisant rougir. Il rougit à son tour et finit par repartir jusqu'à sa voiture alors que je rentrais chez moi de mon côté. Je collai mon dos contre la porte, une larme roulant sur ma joue.
Michael avait raison, il était le seul à me faire ressentir ces choses incroyables. Là, il n'y avait pas eu un seul papillon, ni frisson. J'avais juste rougis de timidité, sans plus. Je me sentais cruelle envers lui, Olly mettait tellement du siens, et moi, je ne ressentais absolument rien. Rien du tout.
Je montai enfin les escaliers en douceur pour rejoindre ma chambre, essuyant les quelques larmes qui avaient coulé sur mes joues. Mon cœur me faisait mal, vraiment très mal. Je fis voler mes escarpins dans la pièce et entra directement dans la salle de bain pour me mettre un coup d'eau sur le visage.
- Je suis trop bête, incapable de voir s'qui est bon pour moi bordel, murmurai-je à moi-même.
Je commençai à défaire la tresse de mes cheveux, quand j'aperçu dans le miroir le Capitaine Eo au seuil de la porte de ma salle de bain. Ses yeux. Il avait encore se regard sombre, et je décidai de l'ignorer en baissant les yeux, continuant à défaire ma tresse. Sauf que quelque chose était différent. Il respirait fort, ses sourcils étaient froncés, et il semblait presque blessé dans son regard.
Mais il s'approcha, et je sentis son torse contre mon dos. Il n'était pas en pyjama, il avait gardé ses vêtements de la journée. Ses bras s'enroulèrent autour de ma taille, et il commença à déposer ses lèvres sur ma nuque dégagée. Puis des milliers de baisers dans mon cou, se faisant de plus en plus passionnés.
- Je l'ai vu t'embrasser. Je ne supporte pas ça. Anna, tu me tortures... chuchota-t-il dans mon cou.
Il m'avait encore observée ? Mais je n'avais pas la place dans ma tête pour penser à ça. Mon corps était parcouru de millier de frissons, et je ne pouvais m'empêcher de soupirer de désir sous ses lèvres. C'était de ces frissons là dont je parlais, de ces papillons. C'était tellement merveilleux que je pouvais en mourir. J'avais besoin de ça, j'avais besoin de lui.
- Tu t'es faite belle pour un autre que moi. Tu ne peux pas me faire ça, je veux être le seul à te voir ainsi. Tu es à moi...
Il me torturait en me parlant ainsi, j'étais complètement retournée. Je m'accrochai à l'évier en sentant mes jambes trembler. Ça faisait trop longtemps, et à chaque fois je me sentais partir. Ses baisers devenaient des morsures, des suçons, et je ne pouvais m'empêcher d'adorer. Puis je sentis ses mains glisser sous ma robe, caresser les long de mes cuisses, et les choses se passèrent vite quand mon sous-vêtements tomba à mes pieds.
Il était littéralement en train de me faire l'amour contre l'évier de ma salle de bain. J'essayais de ne pas gémir, ne voulant pas réveiller l'équipage qui dormait probablement déjà, mais c'était très dur. Michael n'y allait pas de main morte. Il était certes lent, mais chaque coups étaient secs et brutaux. Comme s'il voulait me faire comprendre sa rage et me transmettre sa jalousie. Le spectacle dans le miroir était bien trop érotique pour moi. De plus, on entendait que nos gémissements et grognements dans la pièce, et les hanches de Michael claquer contre mes fesses à chaque coup qu'il donnait.
- Anna... Je t'aime... Je veux être le seul à te faire du bien comme ça, le seul à te faire mouiller, à te faire jouir.
C'était trop, beaucoup trop. Il ne m'avait jamais parlé ainsi, et c'était terriblement érotique. Je me cambrais pour lâcher un gémissement un peu trop fort après qu'il ai joui en moi. Des larmes se formèrent au coin de mes jeux, et il me tourna vers lui, en sueur et les joues rouge. Il m'embrassa fiévreusement, sans cesser de me tenir fermement contre lui. Et je passai mes bras autour de son cou. J'avais besoin de le serrer contre moi, de l'avoir encore plus contre mon corps.
- Je t'aime, je t'aime aussi Michael, murmurai-je d'une voix tremblante.
Il me regardait avec temps d'émotion que je cru bien qu'il allait pleurer. Il finit par me porter jusqu'à mon lit, et me garda tout contre lui. Je m'en fichais pas mal de dormir en robe. Tout ce que je voulais, c'était être dans ses bras. Être avec lui, et pas un autre.
*
Petite spécialité pour vous mes bibiches : on m'a demandée de faire un point de vue du Captain Eo, sur ce qu'il ressentait vis à vis d'Anna et Oliver ! Alors je l'ai écris en vitesse et donc ce sera la deuxième partie du chapitre 25 ! 😁❤️
❣ L.O.V.E. ❣

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Here to Change Your World [ Captain Eo / Michael Jackson ]
FanfictionUn vaisseau qui s'écrase dans un champ de blé, un éléphant qui marche, une autruche à deux têtes, un robot, un hamster volant et un extraterrestre mannequin. Que demander de plus quand on vit seule en pleine cambrousse et qu'on s'ennuie de la vie...