Olympe est âgée de 16 ans, elle est la fille de M. De Mont, un riche baron de province venue s'installer dans la capitale aux heures les plus sombres, ils arrivent à Paris en Octobre 1788.
Les idées révolutionnaires se font déjà entendrent.
Olympe fréquente, avec un cousin éloigné, César, des cafés, qui seront plus tard l'endroit où naîtra la Révolution.
César veux combattre contre la monarchie malgré sa place enviable de fils d'un baron mort au combat, sa mère essaie de l'en dissuader mais le choix de César est fait : il sera révolutionnaire !
Sa cousine l'envie et souhaite en faire de même, César refuse et désir qu'Olympe reste dans le camp adverse, malgré tout les dangers que cela comporte...
Plus qu'un combat, Olympe fera tout pour se soustraire à l'autorité de son père, l'empêchant de fronder, et à la trop grande protection de son cousin, l'empêchant de s'engager...
C'est dans se contexte historique et familial tendu que naîtra "Le Combat D'Olympe."
- - -
I- De nouvelles altercations.
"-Non vous dis-je ! Je ne resterai pas ici, à rien faire, tant que mon pays se déchire !"
Olympe, le regard toujours défiant et l'attitude menaçante, toisa son cousin d'un air arrogant. Elle savait très bien se qu'elle faisait. Elle commençais à en avoir l'habitude. Ce n'étais, en effet, pas la première fois qu'elle se disputait avec lui... Olympe voulait combattre à ses côtés, sa, César le savait, il reffusait simplement de l'admettre.
"Je n'en puis plus de vos désirs de bataille Olympe ! Vous êtes une femme, qui plus est née noble, votre place n'est point dans les rues à chercher querelles !"
Cette répartie la picqua au vif et, sans plus hésiter elle retorqua :
- Mais, mon cousin, vous aussi êtes noble ! Vous avez reniez vos origines et l'honneur de vos parents ! Et vous prétendez être un soldat de la "République" prêt à mourir pour la grandeur de son pays ! Votre discours est aussi bas que n'importe quel... quel... campagnard !"
Blessé au plus haut-point, César resta béant devant l'agressivité de sa cousine.
" Voyez, mon cousin... Je vous admire pour votre hardiesse à vous être souscrit de la coupe de vos parents. Et je veux faire de même ! Je m'enfuirai de la maison de mon père, j'emprunterai un nom ! Là n'est pas le problème ! Si vous le souhaitez, je ne tiendrai personne au courant de nos liens de parentés et je cacherai même le fait que je sois noble ! Si vous, mon cousin, ne m'acceptez pas en vos rangs, je serai forcer de m'entretenir avec certains de vos amis, qui, je le sais fréquentent le café Procope, je leur affirmerai que vous reffusez mon aide dans vos combats !
- Êtes-vous devenue folle !? Se... se... enfin... il n'y a pas... Vous... vous ne devriez même pas être dans la confidence de mes actions et désormais vous me faire chantez, vous voulez être de notre côté... Écoutez... Il faut que j'en parle, voyez, je ne suis qu'un actif de cette révolution, j'ai des supérieurs savez-vous ! Je... enfin on... Et votre père?
- Qu'il aille au diable !
- Olympe ! C'est de votre père dont vous parlez !
- Justement ! Mon père est désormais mon ennemis, il n'a toujours juré que par la monarchie, par les privilèges, par la cour, par le Roi ! Fis de tout cela ! Je ne suis plus Olympe de Mont ! Je suis comme vous mon cousin, je suis une révolutionnaire !"
Des bruits de pas se font entendre, César devint blême, en effet, depuis le début de ses actions en tant qu'ennemis de la monarchie, il n'est plus accepté chez les Du Mont, si quelqu'un le trouve ici, il risque les fureur de son oncle ou pire, la prison !
"-Vite ! Partez ! Hâtez-vous ! Mais revenez me chercher dès que possible, lui lança Olympe."
Sans attendre et sans faire plus attention aux recommandations de sa cousine, César déguerpit, laissant Olympe, seule... Dans cette maison où tout lui inspirait le dégoût. Olympe n'était pas faite pour cette vie de tentures, de soies, de rubans. Elle détestait son père et détestait le Roi. Détestait cette vie de fastes et ne désirait qu'une chose : Combattre !
