Chapitre I.

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La lumière transperçait mes volets, m'obligeant à me réveiller. J'avais pris l'habitude de rester une heure au lit après être réveillée, j'en profitais pour penser à toutes les choses que j'allais devoir faire dans la journée malgès que celles-ci ne soient pas remplies.
Je n'étais pas de bonne humeur depuis quelques temps, même la chose la plus simple au monde étais devenue un calvaire pour moi, je m'efforçais à me lever pourtant, à sortir au moins une fois par jour mais je dois avouer que je ne voyais jamais personne et que j'étais très solitaire dans ma nouvelle vie.
Tout les matins je regardais sa photo, des souvenirs me submergeais et je laisser quelques larmes s'évader. A la base, pleurer est bon pour la santé, car les larmes éliminent toutes les mauvaises bactéries, mais à mon niveau, ma santé se dégradait.
Ma mère m'appelais tout les jours, toujours pour la même chose, me demander comment je me porte sans elle, et je lui réponds toujours le même mensonge «bien».
***
Une fois préparée, une leggings et un pull gris enfillé vite après la douche et mes vieilles chaussures, je m'apprètes à sortir pour aller chercher le pain à la boulangerie qui fais l'angle de mon quartier. J'habite dans un petit appartement dans le 15éme arondissement de Paris, seule.
Une fois arrivé dans la boulangerie, je demande comme à mon habitude mon pain et mon pain au chocolat matinale, c'est la seule chose que j'arrives à avaler.
Une bande de jeune de 25 ans environs me regarde et parle de moi derrière assis à une table de la boulangerie. Mal à l'aise je me rétourne pour partir vers la sortie en évitant de les régarder mais ils m'abordent.
«Hey la bombasse, tu veux pas que je soit ta bombe pour une soirée? Si tu veux je peux te..»
Sans écouter la suite, je fuis de la boulangerie sous leurs yeux alors qu'ils rigolent, et dans la précipitation je le vois pas et..
***
Deux heures plus tard à l'hopital j'ouvres les yeux, un mal horrible de crane et ne sachant pas ou je suis. Je commence a m'agitter quand une infirmière s'approche de moi.

«Bonjour, vous souvenez vous de votre nom?»me demanda t'elle gentilment.

«Heu.. Hm.. Non, j'arrives pas à m'en rappeler, - dis-je en commençant à angoisser- ,Mais je quest-ce que je fais la? Je suis ou? Pourquoi j'arrives à souvenir de rien, que m'est t-il arrivé, pourquoi j'ai tant mal à la tête??»

«Je suis Amandine, je suis infirmière et vous êtes a l'hopital Necker. Vous avez été admise hier matin, vous avez été percutée par une voiture en sortant d'une boulangerie. Vous vous appellez Kate Stewart et vous avez 21 ans. Dans le choc vous avez eu un traumatisme cranien et vous avez perdu la mémoire, mais normalement c'est temporaire et vous retrouverez entièrement la mémoire d'ici quelques mois.»

«Un traumatisme et j'ai perdu la mémoire? Quelqu'un est venu me chercher? Je suis seule? Ma famille est la peut être? Sauf si j'en ai pas?»

«Des amis à vous sont venu vous chercher, vous voulez que j'en appelle un pour venir vous voir?»

«Oui.. Et s'il vous plait, puis-je savoir quand je pourrais sortir?»

«Lorsque vos amis auronts signer la décharge certifiant que vous restez chez eux et qu'ils prennent votre résponsabilité, à tout a l'heure madame.»

Mes idées s'embrouillent, j'essaie de me souvenir de ce qui s'est passer, de me rappeler qui je suis, d'ou je viens, ou j'habite, si j'ai beaucoup d'amis, si je suis en bon termes avec mes parents, si jamais j'ai des frères et sœurs. Rien. Je ne me souviens de rien, juste un mal de tête qui détruit toutes mes pensées.

Au bout de quelques minutes un homme rentre dans ma chambre, j'analyse son visage essayant de m'en souvenir. Il est brun, la peau légérement tinté. Il a les cheveux bruns et les yeux marrons. Il semble perdu également. Il s'assoie à côté de mon lit et me regarde dans les yeux. Sa tête ne me dis absolument rien. Je m'en veut de ne pas me rappeler de qui c'est.

«Comment te sent tu?» me dit-il après quelques minutes de silence.

«J'ai mal à la tête. Désolé, je dois sembler bête.. Mais je ne me souviens pas de toi. Tu est un ami à moi?»

«Oui, un ami.»me répondis t-il avec une voix hésitante. «J'ai signer la décharge, tu peux partir, tu veux?»

Je lui fis simplement «oui» de la tête et l'infirmière m'accompagna en fauteuil jusqu'à la voiture de l'homme dont je ne connais pas le prénom. Une fois démarrer je me concentre sur le paysage, le décors, le moindre petit détail essayant de me souvenir du moindre petit truc, mais le trajet passe assez vite et j'arrives trop rapidement à mon gout à l'appartement de mon «ami» qui va sans doutes être le mien également peandant quelques temps.

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⏰ Last updated: Jul 22, 2016 ⏰

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Forgotten past xx Nekfeu Where stories live. Discover now