Hidden World TOME 1 - Shadowhunters [TERMINÉ]

➰ Chapitre 11 ➰

ALENA LEWIN.

Je recule et heurte le corps de Macha. Je la prends dans mes bras et la jette sur eux avant de courir vers la porte de derrière qui est bloquée par quelque chose venant de l'extérieur.

Je descends alors les marches en courant quand les deux hommes sont là, devant moi, me bloquant le passage.

Je recule mais heurte le mur. Je sors moi aussi mon poignard et le fait tourner dans ma main.

- À nous.

Le plus grand des deux se jette sur moi, m'envoyant un coup de poing dans le ventre, me pliant en deux, puis il me donne un coup de genoux dans le visage, faisant saigner abondamment mon nez.

Je lui donne un coup de coude dans l'abdomen, un coup de genoux dans ses parties génitales puis le transperce avec mon poigard. Il s'évapore en particules oranges et jaunes.

Le deuxième s'avance aussi, et lui se bat avec ses poings. Je prends plusieurs coups dans le visage ainsi que dans le ventre.

Je le fais tomber des marches en le poussant. Il les dévalent en roulant puis tombe sur le dos au bout des escaliers.

Je descends aussi en me tenant le ventre, chose qui ne sert à rien, et m'approche de lui. Je ne vois pas sa main qui sort son poignard de sa poche et me le plante dans le flanc gauche.

Je hurle de douleur avant de tomber à genoux et d'essayer de faire compresse avec ma main sur ma plaie ouverte et profonde.

Ma respiration se coupe subitement, mes yeux grands ouverts, le souffle me manquant. Mes papilles s'imprègnent d'un goût métallique que je suppose être du sang.

Je lève ma main en criant, et le coupe en deux avec mon poignard. Il disparaît et je me relève difficilement. J'essaye de reprendre ma respiration mais la vue du sang me donne le vertige.

Mes vêtements ainsi que mes mains en sont couverts. Je ne peux retenir mes larmes et les laissent couler en reniflant même si cela me fait mal.

Je paviens à me lever et cours tant bien que mal et comme je peux hors de cette librairie, et cours dans les rues de la ville comme une folle.

Les passants me regarde avec un air choqué, parfois triste et même compatissant.

Mon visage doit être bien amoché, sûrement couvert de bleus et pourquoi pas gonflé. Je dois aussi effrayé avec le sang présent sur mon corps.

J'arrive à l'Institut après une demi-heure interminable à courir. Mes poumons me brûlent horriblement. J'arrive devant l'ancienne bâtisse servant de refuge et de couverture à l'Institut.

Je frappe contre la porte qui refuse de s'ouvrir. Je tourne la tête en arrière et ne vois personne. Je saisis mon téléphone et appelle le premier numéro auquel je pense.

- Allô ?

- Viens... Viens m'ouvrir. Je t'en supplie., dis je avec la voix tremblante.

- Tu es où ?

- Je... Je dois apparaître sur l'écran de contrôle. Dépêche toi je t'en supplie !

Je raccroche et rassemble le peu de force me restant et range mon téléphone puis essaye de me remettre sur pieds mais l'opération est impossible. Je me laisse tomber au sol, la main sur ma plaie qui ne cesse de saigner.