SAMUEL.

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Elle a reçu sa première rose.

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Lundi 12 mars.

17h45.

Me voilà quasiment seul dans ce lycée où y a encore une demie heure les salles de classes étaient bondées. Une rose cachée légèrement dans ma veste, je me dirige vers son casier. Je me sens serein, j'ai l'esprit libre et je suis plutôt fier de ce que je m'apprête à faire.

Mes potes me trouvent courageux mais ça ne demande pas de courage à déposé une jolie fleur sur le casier d'une jolie fille. Bon, j'ai pas mal réfléchi avant, oui je le fais...non je me dégonfle, ça a été le tourbillon dans ma tête pendant quelques jours mais c'est maintenant ou jamais.

La rose, c'est tout simplement ma mère, qui en venant me chercher y'a dix minutes, me l'a confié. C'était la solution la plus simple que je puisse faire.

Voilà, à la limite ce qui m'a demandé du courage c'est d'en parler à ma mère. Lui dire « maman j'ai envie de faire une belle chose pour une fille, tu peux m'aider ? » elle a tout de suite dit oui. Elle était même plutôt contente, et fière de participer à ça. Elle était bien plus excitée que moi ce matin.

Elle est venue prendre son café dans notre cuisine en me disant : C'est aujourd'hui Sam, youpiiiiii !

Au moins, la rose vient tout juste de sortir de chez le fleuriste, elle est belle.

-  C'est fait.

Je peux rentrez chez moi et faire une nuit blanche en attendant demain.

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Mardi 13 Mars

Elle arrive.

Elle arrive.

Enfin.

Elle arrive avec ses amies. Elle a l'air dans ses pensées, calme. Puis une de ses amies, Lola je crois, s'arrête brusquement et voit la rose. Elle interpelle immédiatement Rose, elle s'approche est sourit.

Son sourire.

Elle regarde autour d'elle, le regard émerveillé. Je souris comme un gamin, mon plan parait réussi.

Elle discute avec ses amies, sûrement entrain de faire des spéculations, que c'est amusant.

Tout le monde se regarde, pensant être le potentiel « auteur » de cet acte, mais non ce n'est que moi, dans l'ombre.

Mon pote me rejoint.

- Alors ? me demande Joe, en arrivant à côté de moi.

- Elle est là, elle est heureuse, je le vois bien.

Joe a été le premier à m'encourager. Il trouve ça quelque peu ringard mais en même temps il dit que c'est normal de vouloir se démarquer des autres. Je sais pas si j'ai envie de me démarquer mais j'ai plutôt envie qu'elle se souvienne de ça, de moi.

Je trouve dommage qu'à ce jour le romantisme n'existe plus tellement, à part dans les films. On se donne plus la peine de montrer correctement à une personne qu'on l'aime. Y'a plus d'acte de gentillesse, plus de lettre d'amour, plus de preuve, juste le nécessaire.

- Tu vas faire quoi maintenant ? me demande Joe en regardant la scène.

- Je ne sais pas, lui en renvoyer une...faire durée le romantisme.

- Oh je savais pas que monsieur avait un cœur d'artichaut, rigole mon pote aussi surprit que moi.

- Moi non plus, moi non plus, dis-je en soupirant.

Comment le l'ai rencontré ?

Je me souviens, c'était il y a quelques semaines, nos classes ont été réunis pour une espèce de réunion dont je n'ai pas écouté un mot. Sur l'environnement, ou un truc du genre.

J'étais au fond de la classe à parler avec tout le monde et ils sont tous arrivés. Bruyant, et pas assez de chaises, un bordel non organisé.

Elle, elle est arrivé en était pliée en deux de rire avec ses amies. Elle ne se cachait pas, elle ne cherchait pas à s'arrêter, son rire résonnait dans la classe tellement fort qu'elle a du sortir se calmait. D'autres aigris lui demander de se la fermer et d'autres riaient à l'entente de son rire.

Son rire, son naturel m'ont complètement conquît.

Elle était revenu toute rouge en inspirant pour se calmer au mieux. Elle s'est assise quasi à côté de moi, elle m'a regardé et je lui ai souri. Elle a hoché la tête et s'est mise à écouté attentivement le professeur. Elle n'a pas bougé d'un poil, elle s'est fait petite.

Comment est-elle ?

De taille moyenne, avec un style vestimentaire à la fois chic et décontracté, toujours impeccablement coiffée, très peu maquillée, naturelle. Ses cheveux châtain qui lui arrivent aux épaules, elle est vraiment mignonne.

C'est fous, j'ai dû la voir un milliard de fois dans ce lycée, c'est certain. Mais aujourd'hui, je l'ai vu et elle m'a fait tourner mon regard.

Je ne sais pas.

Quelque chose est passé, du moins de mon côté.

Sa manière d'arriver dans la pièce, ensoleillant l'endroit en se fichant des autres autour d'elle, ça m'a fait sourire et je me rappelle que mon cœur avait rater un battement.

Coup de foudre.

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J'espère que le format vous plait, ce sont des petits chapitres mais ils vont se développer au fur et à mesure.
J'aime beaucoup écrire cette histoire.

NeverSNever,

Rose, n°13.Where stories live. Discover now