Chapitre 8

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Je passe mes bras autour de son cou et pose délicatement mes lèvres sur les siennes, il passe ses mains sou mon pyjama et recommence à me caresser, un long frisson parcours mon échine et je me colle plus près contre lui, je mordille ses lèvres, son menton puis j'embrasse son cou remonte à son oreille que je mordille à son tour, il gémit doucement, je retourne à ses lèvres que j'embrasse goulument, mon baiser devient fougueux, avide, ma langue se mêle à la sienne, il me repousse délicatement.

- Arrête sinon je ne réponds plus de rien, tu me rends fou, dit-il la voix rauque

- Tu n'es pas le seul dans cet état, dis-je le regard fiévreux

- Je ferais mieux d'y aller, c'est plus sage, dit-il à contre cœur

- C'est plus sage en effet mais j'en n'ai pas envie

- Moi non plus rassure-toi

Je l'embrasse une dernière fois en laissant une distance de sécurité entre nous mais il pose ses mains sur mes fesses et me rapproche de lui, j'aime quand il fait ça. Nous nous embrassons longuement puis nous sortons de la chambre, nous descendons et il va remercier mes parents et leur dire à demain pour le barbecue, puis je le raccompagne dehors, il me vole un dernier baiser puis rentre chez lui. Je referme la porte lorsque ma mère m'appelle dans la cuisine.

- Oui ?

- Je suis contente que tu sois avec lui, c'est un gentil garçon respectueux, en plus c'est le premier de tes petits amis que je connais

- Ouais mais t'en parle à personne ok ? Même pas à Judith et Emma

- Quoi ? Tes meilleures amies ne le savent pas ?

- Non en plus elles lui courent derrière

- Pourquoi ne pas leur dire, demande-t-elle étonnée

- Parce que ça s'est fait comme ça, à l'époque je le critiquais, elles ne comprendraient pas

- Elles risquent surtout de mal le prendre quand tu leur diras

- Tant pis je prends le risque ? Allez, bonne nuit maman

- Bonne nuit ma chérie

Je remonte et passe par la salle de bain pour me brosser les dents puis je me glisse dans mon lit. Je repense à notre soirée, à ses baisers, ses mains si douces sur mes seins, sa bouche aussi, rien que d'y penser le désir remonte en moi, j'explore mon corps doucement, me faisant vibrer tout en imaginant les mains de Julien, lorsque je sens le plaisir monter je m'arrête, cela me fait peur et puis ce n'est pas ainsi que je veux le connaitre, c'est dans ses bras. Doucement j'attends que Morphée vienne me chercher mais il est au abonné absent alors je laisse mon esprit vagabonder jusqu'à ce que Morphée reprenne du service et m'emporte avec lui.

Le lendemain c'est ma mère qui vient me réveiller car je ne mets jamais de réveil le week-end. Je me lève et vais me débarbouiller dans la salle de bain puis je descends à la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner, pour m'avancer ma mère m'a déjà fait mes tartines et mon chocolat est en train de chauffer. Une fois le tout avalé je monte dans ma chambre afin de choisir les vêtements que je vais porter, je décide de rester décontracté mais sexy, après tout c'est un barbecue avec Julien, j'attrape donc un combishort mettant mon corps en valeur puis je coiffe mes cheveux en une queue de cheval et me maquille avec de l'eye-liner et du mascara, je me trouve plutôt jolie. Je descends retrouver mes parents car nous n'allons pas tarder à aller chez nos voisins. Il me tarde de le voir même si je ne peux pas m'en approcher, enfin pas comme je le voudrais.

Lorsque nous arrivons il y a déjà pas mal de monde, surtout des voisins mais aussi de leur famille, j'aperçois Julien en pleine conversation, mon cœur bat la chamade, il est beau comme un dieu, il est torse nu et cela me trouble, nous nous rapprochons de ses parents qui nous présentent à d'autre personnes mais j'en ai rien à foutre, je n'ai d'yeux que pour lui, calme toi me dis-je sinon tout le monde va voir que tu craques pour lui, j'entends soudain mon nom, je me retourne se sont mes amies qui sont arrivées, nous nous jetons dans les bras et nous embrassons comme si cela faisait dix ans que nous nous étions pas vues.

- Matez moi ça !! s'écrie Judith

- Quoi ? dit Emma

- Julien bien sûr ! Il est à tomber !

- Ça va les filles c'est juste un torse !

- Non mais je ne vois pas ce qui ne va pas chez toi ! Il est juste magnifique ! dit Judith

- Oui j'avoue il est pas mal !

- Ah quand même !! s'écrie-t-elle

- Ouais mais elle arrive trop tard, il est à nous, rétorque Emma

- Bon moi je vais lui dire bonjour, dit Judith

- Attends-moi ! crie Emma

Il est occupé à allumer le barbecue lorsque les deux folles l'agressent littéralement, il ne sait plus quoi faire pour s'en débarrasser, je suis restée en retrait et il ne m'a pas encore vu, je lui avais promis de venir à son aide et là je crois que c'est le moment. Je m'avance et il se retourne puis me vois, il me détaille de la tête au pied et ce que je lis dans son regard me plais.

- Les filles laissez le tranquille vous ne voyez pas qu'il est occupé ?

- Mais on ne le dérange pas ! s'écrie Emma

- Non on lui tient compagnie, ajoute Judith

- Vous le perturbez plus qu'autre chose

- Dis que tu veux le garder pour toi toute seule ouais, dit Emma d'un ton hautain

- Sérieux les filles je suis occupé là, dit Julien

- Ah vous voyez que j'avais raison !

- Bon on ne te parle plus promis, juste on reste à côté de toi, dit Judith à Julien

- Si vous voulez, capitule-t-il en me faisant un clin d'œil

Et en effet elles ont tenus le piquet même lorsqu'il a attaqué les cuissons, je regrette presque de les avoir invitées. Juste pour les faire râler et jaser j'ai envie de prendre Julien par la taille et de l'embrasser, seulement je ne sais pas comment il va le prendre vis-à-vis de sa famille. Je m'approche un peu de lui et lui fais la conversation, des trucs banals, je ne peux pas trop parler avec lui car j'ai deux espionnes qui écoutent tout.

Je rentre dans sa maison et demande où se trouvent les toilettes à sa mère, lorsque je ressors je passe par la salle de bain pour me laver les mains quand je me retrouve plaque contre le lavabo, c'est Julien, je me retourne face à lui.

- A quoi tu joues ? On pourrait nous voir, dis-je affolée

- Je sais et je m'en fou, je ne supporte plus d'être loin de toi

- Les deux chiens de garde vont rappliquer si elles ne te voient plus

- Je les ai semés quand je t'ai vu rentrer dans la maison, dit-il fièrement

- J'avais envie de t'embrasser devant elles tout à l'heure, avouais-je

- Pourquoi ne pas l'avoir fait ?

- Je ne savais pas si je pouvais par rapport à toi et ta famille

- Je m'en bats les steaks ! Tu aurais dû, j'aurais aimé voir leur tête

- Moi aussi, mais elles risquent de me faire la gueule

- On s'en fou on a besoin de personne, on s'aime, dit-il tendrement

- Oui je t'aime

- Allez, j'y retourne où on va manger du charbon

- A de suite et penses-y..... t'es tarpin belle comme ça ! dit-il en s'éloignant

You're my DestinyDonde viven las historias. Descúbrelo ahora