Chaque année, les enfants japonais subissent une pression souvent énorme des parents en ce qui concerne les études, car ce n'est que par la réussite qu'on peut se faire véritablement une place dans la société.
Akashi Seijuro, fils unique d'un riche...
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Ce bruit infernal les hantait en pleine nuit comme au grand jour, car tous semblaient impuissants face à leur sinistre mission. Cet hurlement d'horreur leur criait ainsi haut et fort que leur dernière heure allait bientôt prendre fin dans ce monde rempli de mortels. Cette situation leur rappelait familièrement ces histoires sur les soldats américains, lors de la fameuse guerre d'Indochine de 1946. Pourquoi eux de même se battaient-ils, quel était finalement leur but ? N'était-ce pas simplement de l'absurdité ?
Tant de questions torturaient son esprit, longuement embrumé par le souffle des déflagrations du champ de bataille. Tous étaient tapis dans l'ombre, chacun serré entre les tranchées qui ne manquaient de se faire exploser par les bombardements ennemis.
Ils avaient peur, mais Il n'avait pas peur.
Il ne craignait pas. Grâce à ses yeux impériaux, il voyait tout. Savait tout. Lorsque la menace de mort ne planait plus au-dessus de leur tête, laissait alors place de longues périodes d'ennui où le stress et l'épuisement physique aussi bien que mental s'installaient. Mais lui, trouvait une excitation à cela. C'était une sorte de défis personnel : faisant parti de la lignée des gagnants choisis par le Tout-puissant, la victoire était une part de lui ancrée en ses gènes. Mourir, c'était perdre.
Alors, il survivrait !
Car ce serait se faire l'ennemi de lui-même que de renoncer à ce qu'il était entre autre - un battant - si la grande faucheuse l'attrapait. Il était aimanté à aller au-delà de ses limites, à transcender avec ce qui pouvait paraître surnaturel à la pensée commune, voilà ce que cet être était capable de faire. Il s'avança dangereusement du champ adverse, quittant ainsi la zone occupée par son équipe.
De la folie! pensèrent plus d'un.
Cependant, il avait déjà tout calculé: le temps écoulé entre la première et la dernière balle des mitraillettes ennemies, jusqu'à la portée de leurs tirs et de leur champ d'application selon la position de leur utilisateur... Alors, vint le moment où ces derniers se devaient de recharger leurs minutions.
C'était le feu vert !
D'un simple mouvement de la main, il dégoupilla une première grenade dans le vif de l'action, tel un automatisme enclenché en raison d'une expérience implacable du terrain. Réfléchir se révélait inutile lorsque tout devait être un mécanisme comme l'était l'instinct animal, pur soit-il. Ainsi, la lançant vers le flan gauche qui se trouvait le plus proche de lui, il s'allongea immédiatement au sol sans grande peine et de là, il attendit (im-)patiemment que les choses commencent à se corser pour son plus grand plaisir. Les opposants qui lui faisaient front à sa droite, nécessitaient alors un changement de position afin de l'atteindre véritablement, mais ils ne détenaient guère possibilité à le faire ! Bien que les artilleries lourdes permettaient de réduire en poussière une cible en un rien de temps, une seule seconde suffisait à l'Empereur pour mettre ses capacités à l'œuvre et de les déployer majestueusement.
