Chapitre 25

1.7K 72 0
                                    

Dries speaking

Je suis parti très vite en direction de chez Sophie. Il fallait absolument que je la vois. Je venais d'arriver chez elle. Je sonnais à la porte.

Eden : Dries, qu'est-ce que tu viens faire ici ?
Dries : Je pourrais te retourner la question. Qu'est-ce que toi tu fais ici ?
Eden : Je suis chez Aurelie. Tu sais la fille avec qui je sors ? Mais ça ne m'explique pas ce que toi tu viens faire ici.
Dries : Tu me laisses entrer ? Si ça ne te dérange pas mais j'aimerais finir notre passionnante conversation à l'intérieur plutôt que sur le pas de la porte.
Eden : Et si je ne veux pas te laisser passer ? Qui me dit que Sophie sera enchantée de te voir ici ?
Dries : T'es vraiment chiant. En plus, je ne vois pas pourquoi tu penses que je suis venu voir Sophie ?
Eden : A moins que tu sois venu pour me voir. Mais vu ton étonnement quand tu m'as vu ici. Avoue juste que tu es venu jusqu'ici pour elle et je te laisse rentrer.
Dries : C'est bon tu as raison.
Eden : Tu vois quand tu veux. Ce n'est pas compliqué de dire la vérité. Tu veux boire quelque chose ?
Dries : Non merci. Elle est où Soph ?
Eden : Pourquoi ? En plus tu vois bien qu'il n'y a personne ici.
Dries : Elles sont parties où ?
Eden : Chercher à manger. Sois honnête avec moi. Tu as des sentiments pour elle ?
Dries : Pourquoi tout le monde me pose cette fichue question ?
Eden : Tout simplement car tu as bien changé depuis qu'elle est arrivée. Et ne me dis pas que tu veux simplement discuter des entrainements.
Dries : Peut être.
Eden : Mais bien sur. Tu aurais du voir ta tête tout à l'heure quand elle est arrivée pour l'entrainement.
Dries : De quoi tu parles ?
Eden : Je savais que Sophie devait partir.
Dries : Tu le savais aussi ? Elle m'a dit qu'il n'y avait que moi.
Eden : Aurelie m'a appelé à midi, pour me dire qu'elle ne déménageait plus. Et elle m'a expliqué ce qu'il se passait.
Dries : Tu ne pouvais pas me le dire quand on a mangé ensemble le midi ?
Eden : Non. Je voulais que cela vienne de toi. Mais j'aurais toujours pu attendre longtemps, vu que tu n'as pas décroché un mot du déjeuné.
Dries : J'étais complètement perdu.
Eden : Elle te fait autant d'effet ? Et bien, je n'aurais jamais cru pouvoir te voir comme ça.
Dries : Moi non plus pour être franc.
Eden : En plus tu n'as pas choisit la facilité.
Dries : Ca c'est le moins que l'on puisse dire. Déjà que je ne sais pas ce qu'elle ressent envers moi.
Eden : A mon avis, comme toutes les filles. Elle te veut dans son lit.
Dries : Si ce n'était que ça, ça se serait déjà fait.
Eden : Je le sais. Mais tu vas en chier mon vieux.
Dries : Comme si je mangeais dans le bonheur depuis que je l'ai rencontrée. On ne peut pas dire que c'est la joie tout le temps. En plus, elle a un sacré caractère.
Eden : Tu n'es pas mal non plus dans ton genre.
Dries : C'est pour ça que cela s'avère si compliqué.
Eden : Déjà il faudrait qu'elle ait quelconques sentiments pour toi. On n'a pas été cool avec elle au départ. En plus, elle a faillit partir. Et surtout c'est notre coach. Vu ses principes, cela ne va pas être évident pour vous.
Dries : Je suis mal barré ça je m'en suis rendu compte tout seul. Mais, je pense que si elle s'en foutait de moi elle serait partie ce matin.
Eden : Je te laisse. Bon courage.
Dries : Où tu vas ?

Sophie speaking

Avec Aurelie, on est allées chercher des pizzas pour fêter notre pseudo retour en ville. Remarque nous ne sommes jamais parties. On venait de franchir la porte.

Sophie : Salut Eden.
Eden : Salut Sophie. Donne-moi les pizzas. Aurelie tu viens on va les mettre dans la cuisine ? Sophie, on te rejoint dans le salon.
Sophie : Attend je vais vous aider.
Eden : C'est bon. On va se débrouiller.
Sophie : C'est bon, j'ai compris. Je vous laisse tous les deux.

Qu'est-ce qu'il peut être bizarre des fois. Il n'avait qu'à me dire qu'il voulait être seul avec Aurelie. Je ne suis pas complètement stupide. Enfin bref.

Dries : Bonsoir.
Sophie : Dries. Pourquoi t'es-la ?
Dries : J'avais besoin de te voir et de te dire que j'ai des sentiments pour toi. Tu me manques quand tu n'es pas la. Je n'ai qu'une envie c'est de te prendre dans mes bras et de t'embrasser.
Sophie : Dries. Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Dries : Si je le savais.
Sophie : Tu es malade ? Ou c'est encore un de vos stupides pari ?
Dries : Tu as autant de mal à croire que ce que je viens de te dire, je le ressens ?
Sophie : Pourquoi tu viens me dire tout ça ?
Dries : Tout à l'heure tu m'as dit que tu n'étais pas restée pour moi, hors je sais que tu es en partie aussi restée pour moi.
Sophie : Qu'est-ce que tu en sais ?
Dries : Je le sais.
Sophie : Et alors, ça ne change en rien. Qu'est-ce que tu attends de moi ?
Dries : Je veux que l'on se mette ensembles officiellement. Toi et moi en couple.
Sophie : Tu sais très bien que l'on ne peut pas.
Dries : Je m'en fiche. J'ai besoin de toi et ne me dis pas que tu ne ressens pas la même chose que moi sinon tu ne serais pas restée. Je sais que tu es restée pour moi.
Sophie : Je ne nie pas que j'ai des sentiments pour toi. Sinon, je serais à l'autre bout du pays à cette heure-ci. Est-ce que tu te rends compte que j'ai quitté ma famille et mon compagnon alors que je suis restée ici pour toi ? Alors que l'on n'a même jamais été ensembles ?
Dries : La faute à qui ?
Sophie : Commence pas. Tu as vu ce que tu m'as fait ? On ne peut pas dire que c'était très sympa. En plus, je commence seulement une carrière de coach que je risque de briser aussi vite que je l'aie commencée.
Dries : Et tu as pensé un peu à moi ? Je m'en veux de ce que je t'ai fait. Si je n'avais pas fait le con, on serait heureux ensembles à l'heure qu'il est. Et tu n'aurais jamais voulu partir.
Sophie : Comment veux-tu que je te fasse confiance ?
Dries : Je pense que tu me fais déjà confiance. Mais si tu veux que je te rassure, je l'ai dis à ma famille et à Eden.
Sophie : Oh. C'est que tu es sur de toi ?!
Dries : Je n'ai jamais été aussi sur d'une chose. Sauf que je suis le meilleur au foot !
Sophie : Ca je ne peux pas te contredire. Malheureusement, tu sais très bien que l'on ne peut pas.
Dries : Ne dis pas ça. J'ai vraiment besoin de t'avoir à mes côtés. On se cachera et on se montrera prudents.
Sophie : Et où ça va nous mener ?
Dries : On verra ce que l'avenir nous réserve. Mais ne t'inquiètes pas, je ne te parle pas de mariage ou de vie ensembles jusqu'a la mort.
Sophie : Encore heureux. Autrement, je m'enfuirais en courant.
Dries : Soph.

Et sans savoir ce qui m'a pris, je l'ai embrassé, c'était un baiser passionné et plein de tendresse.

Sophie : J'ai besoin de toi moi aussi.
Dries : J'ai bien cru qu'il allait falloir que je te supplie à genoux.
Sophie : T'es nul.
Dries : Je vais y aller. Au fait, j'ai quelque chose pour toi.

Il est parti chercher un truc dans la voiture. Ce baiser fut encore mieux que le premier.

Dries : Tiens.
Sophie : Tu remercieras Matthieu pour le gâteau.
Dries : Pourquoi tu dis que c'est Matthieu qui l'a fait ?
Sophie : Car c'est ton gâteau préféré que l'on te fait lorsque tu ne vas pas bien.
Dries : Tu en sais des choses.
Sophie : J'ai mes sources.
Dries : A mon avis, on a la même source.
Sophie et Dries : Matthieu !!!
Eden : Bon moi j'ai fini.
Sophie : Tu restes manger avec nous ?
Dries : Tu es sure ?
Eden : Il fait juste style de le demander.
Sophie : C'est bien car moi je lui proposais aussi par pure politesse.
Eden : En faite, il ne résiste jamais à une soirée pizza.
Sophie : Il ne résiste jamais à une soirée pizza ou à une nuit avec une fille ?
Eden : Les deux.
Dries : Merci de m'enfoncer. Je te revaudrai ça.
Aurelie : Allez à table.
Sophie : Dries a ramené le dessert.
Aurelie : Oh c'est sympa.
Sophie : T'enflammes pas, il a juste été le prendre qui sortait du four chez son frère.
Dries : Mais mon neveu a dit qu'il était content que je le partage.
Sophie : On le remerciera quand on le reverra.

Et voila, la soirée s'est déroulée dans une parfaite ambiance. Dries et Eden sont repartis vers 1h00. Je viens de me coucher, je suis heureuse mais qu'est-ce que l'avenir nous réserve ?

Une fille coach des diables ?Where stories live. Discover now