Mes merveilles en français

Des promesses encore des promesses

Oh mon dieu! C'est vieux en criss ça.. lol..

Je savais même pas que je l'avais encore... Hmmm... là j'me demande si j'ai encore le mini texte que j'avais aussi écrit, avec des mots obligatoires, super sadique... m'a allez voir ça plus tard...

Et j'aurais pas de problème avec les droits d'auteur sur celui là parce que personne le veut dans un recueil! lol

En passant, j'ai écrit cette nouvelle au début de mon Secondaire 5 donc ayez un peu de pitié... ;P

Des promesses encore des promesses

« Je vais mourir ». Ce sont les trois mots qui vinrent à l'esprit du docteur Lepage lorsqu'il entendit, au beau milieu de la nuit, un souffle rauque dans sa chambre.

Dix ans plus tôt, le docteur avait commencé des recherches sur les transformations génétiques pour guérir les maladies incurables. Il avait fait des tests sur des cellules et ensuite sur des rats et d'autres plus gros mammifères. Ses tests étaient tous concluant, mais la communauté scientifiques remettait toujours en question ses résultats et n'acceptait pas que ses recherches aillent plus loin. Le docteur Lepage avait alors pris les grands moyens, confiant que ses recherches étaient la solution à tous les problèmes de l'humanité. Il se promit qu'il clouerait le bec de ses collègues à l'esprit fermé. Donc, quelques semaines plus tard, une petite annonce dans le journal offrait mille dollars pour être le cobaye d'une recherche «pharmaceutique». Le docteur dut refuser un tas de personnes avant de rencontrer sa perle rare. Ian avait vingt ans et souffrait d'une malformation pulmonaire. Il avait besoin d'argent, impérieusement besoin d'argent. Le docteur l'avait tout de suite aimé. Il était comme le fils qu'il n'avait jamais eu. Quand il lui avait annoncé en quoi ses tests consistaient vraiment, Ian avait hésité à accepter.

-Ce n'est pas un peu dangereux? avait-il demandé

-Pas le moins du monde mon garçon. Tous mes tests ont fonctionné à la perfection. Tu n'as rien à craindre, je te le promets.

Au début tout allait à merveille. Ian était moins essoufflé et après un mois, il n'avait même plus besoin de son masque à oxygène. Le docteur ne pouvait pas être plus heureux. Le travail d'une vie arrivait enfin à accomplissement. Il promettait à Ian qu'ils seraient tous les deux riches, qu'ils recevraient un prix Nobel et qu'ils seraient admirés de tous, mais le bonheur est toujours éphémère et un matin l'état de Ian commença lentement à se détériorer. Il redevenait essoufflé, sa respiration était sifflante et il perdit même connaissance à plusieurs reprises. Sa condition était pire qu'avant son arrivée. Un soir lorsque le docteur Lepage lui injectait son produit pas très miracle, Ian enleva lentement son masque à oxygène et lui murmura:

-Si vous ne me guérissez pas bientôt, je vous promets que je vous tuerai.

Le docteur lui avait aussitôt répondu que tout irait bien, qu'il allait se rétablir mais les semaines passaient et Ian n'allait pas mieux. Il se serait probablement lentement éteint si le docteur Lepage n'avait pas, par désespoir, triplé la quantité de produit à injecter. Au début, tout son corps avait essayé de rejeter ce produit étranger. Ian avait été pris de tremblement, sa peau devint inonder de sueur et son cœur battait si vite qu'il croyait qu'il allait exploser.

Mais il avait survécu, se rappela le docteur Lepage, couché dans son lit attendant la mort.

-Bonjour docteur... je suis venu remplir ma promesse.

-Mais je vous ai guéri Ian, j'ai tenu ma promesse.

-Vous m'avez peut-être guéri, mais vous avez fait de moi un monstre!

-Comment pouvais-je savoir que le produit aurait cet effet sur toi?

-Vous m'aviez promis la gloire et la fortune, mais tous ce que j'ai récolté c'est la pauvreté, la misère et la solitude. Je vous déteste, vous devez payer pour ce que vous m'avez infligé.

Le docteur Lepage ferma les yeux, attendant le jugement dernier. Il sentit à peine les grosses pattes griffées et couvertes d'écailles le déchirer en deux.