Anissa - Mariage forcé [ TOME 1 ]

Partie | 37 |

Salam Aleykoum ✨
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POINT DE VUE D'ANISSA

La lumière de la pièce m'aveugle violemment et il me faut au moins une dizaine de secondes avant de réussir à les ouvrir.

Un mal de tête me gagne aussitôt et je ne peux m'empêcher de poser une main sur celle-ci tant la douleur est insupportable.

??? : La belle au bois dormant est réveillée ?

Après quelques secondes supplémentaires je finis par ouvrir les yeux et fais face à un homme inconnu assit face à moi, une arme à la main.

Moi : Qu'est ce que...

Les derniers instants avant mon trou noir refont surfaces et mon sang se glace dans mes veines...Issam...c'est lui tout ça.

La panique me gagne aussitôt et je me lève du matelas sur lequel j'étais pour reculer le plus possible.

Moi : Laissez moi partir...je vous en supplie.

Lui : Issam m'avait dit que t'avais une grosse gueule, je m'attendais à plus de résistance...j'avoue être déçu.

Plus de résistance alors que je porte une vie en moi ? Issam doit vraiment être tordu au maximum pour penser que j'oserais quelque chose de si stupide.

Il s'avance puis fait tomber des menottes de son autre main.

Lui : Finalement les menottes ne seront pas nécessaires.

Il pose son arme par la même occasion et les battements de mon cœur accélèrent.

Je ne vais rien tenter, d'accord, mais j'ai l'occasion de m'enfuir.

Purée, Farès dis moi que t'as compris...dis moi que t'arrives...

L'homme : Tu pleures ?

Je le fusille du regard quand il se met à rigoler et pose une main sur mon ventre, sur la défensive quand il s'approche à nouveau.

Lui : Rassure toi, je ne touche pas aux femmes enceintes, pas comme le patron.

Moi : Où est Issam ?

Il fronce des sourcils.

Lui : En train de préparer ta mort pour l'avoir trahit apparement. Et les ordres sont les ordres, je dois te garder ici à tout prix.

Moi : Vous êtes complètement malades ou quoi ?! Séquestrée une putain de femme enceinte ?! Issam et toi vous pensez sérieusement que ça passera ?!

Il rigole.

Lui : Ah bah voilà la rebelle.

Je fronce des sourcils, prise d'une soudaine saute d'humeur.

Moi : N'ose même pas t'approcher de moi.

Lui : Sinon ?

Moi : Sinon tu le regretteras et je ne pèse pas mes mots.

Mon dieu, je sais que mon fils est le principal responsable de mon humeur, mais si il pouvait éviter de me conduire droit à l'abattoir ce serait super.

Lui : J'ai finalement envie de connaître ce « regrettera ».

Avant qu'il ne fasse un pas de plus il se retrouve plaquer contre le sol par Issam qui était apparu soudainement.

Issam : JE T'AI DIT DE SURVEILLER MA FEMME ! PAS DE LA TOUCHER !

L'homme : Oui...pardon boss !

Il gémit de douleur et je déglutis, mon regard passe d'eux à la porte grande ouverte de cette cave et je prends une grande inspiration avant de me lever.