Chapitre 21: Du côté de la Justice

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Coucou!

Voici le nouveau chapitre après les vacances, pour "fêter" la rentrée.

Bon, il n'a pas encore été corrigé, j'ai seulement mis beaucoup de temps à recopier le texte de mon cahier sur le pc, et j'ai horreur de de réécrire ce que j'ai déjà écris, bref...

En plus de ça je n'avais pas de pc pendant les vacances... Enfin, voila ce chapitre!

bonne lecture! <3





Il a été très laborieux de choisir de quelle façon j'allais aborder les choses aujourd'hui.

Vais-je seulement m'asseoir à l'écart et garder le silence?

Ou simplement me joindre aux autres et tenter l'indifférence ou feindre une attitude paisible?

En fin de compte, quand je balaye le camp rapidement des yeux, je remarque l'absence d'individus masculins. J'essaye de garder mon calme "visible" car intérieurement, mon sang se glace. Il n'est vraiment pas favorable à un groupe de disparaitre comme ça à Uriah. Je m'approche d'un pas qui est, je l'espère pas trop précipité, vers les filles. Elles ont la décence de ne pas toutes lever les yeux avec pitié car j'aurais fondu en larmes. Encore.

Les petites Fawn et Cheryle se lèvent joyeusement pour m'étreindre. La plus jeune atteint tout juste ma hanche. J'essaye de leur sourire mais c'est trop fastidieux.

Elles ne semblent pas s'en formaliser pour autant. Je suis soulagée que l'attention générale ne se soit pas focalisée sur moi. Je me rends compte de ma faiblesse quand j'observe leur contrôle de soi dans un camp de prisonnier.

J'enchaine les crises de nerfs, de colère et de sanglots. Les prétendantes m'adressent toutes un bref coup d'œil accompagné d'une brève salutation. Cela me va droit au cœur qu'elles continuent à agir comme tous les jours, comme s'il ne s'était rien passé.

Rhéma est la seule qui déroge à la règle en ma lançant un sourire chaleureux, tout en m'invitant à m'asseoir.

Cependant, je ne n'exécute pas sa requête. Elle comprend qui je cherche.

"Les hommes sont partis très tôt à la mine ce matin. Elle n'est pas tellement loin mais pour je ne sais quelle raison, ils ont décidés d'y rester trois jours.

Loin d'être rassurante, la nouvelle me pétrifie sur place. Je ne peux oublier le dernier groupe d'ouvriers ayant perdus au moins 10 mineurs. Je déglutis difficilement en m'assois pour calmer les tournoiements de ma tête.

Quand les hommes partent, une partie des gardes également. Nous, les femmes, pouvons alors passer nos journées à faire de l'exercice physique.

Ce sont les seuls moments où l'on peut choisir la discipline que nous voulons pratiquer.

Malheureusement, on ne peut prendre que très rarement des pauses. 

Je prends plus tranquillement mon petit déjeuner, économisant mes forces pour la journée. Les enfants sont écartés du groupe, trop jeunes pour pratiquer l'entrainement intensif.

Ceux trop vieux ou ayant physiquement une incapacité à l'exercice sont de corvée.

Les autres, environs deux-cent femmes sont dirigés tel un troupeau de bêtes vers la piste d'entrainement.

Les gardes surveillent et sécurisent les entrainements aux armes, s'assurant qu'il n'y ait pas de vols ni de dérapages.

De toute façon, toutes les armes sont comptées avant et après l'entrainement.

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