Chapitre 1

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Elle se réveilla dans une salle blanche, pour office de fenêtre, une vitre sale, usée et poussiéreuse. Dans cette même salle il y avait de divers affiches sur l'importance de l'hygiène. Un prospectus à côté de son lit demandait sur une échelle de un à dix, sa douleur. Elle comprit tardivement que c'était un hôpital. Elle essaya de se lever malgré son corps endolori. Une femme d'une trentaine d'année arriva et écrivit quelque chose sur un carnet puis se tourna enfin vers l'intéressée :
-Bonjour ... Pom c'est bien cela?
Cette dernière hocha la tête, incapable de prononcer un mot se demandant ce qu'elle faisait ici. Comme si elle lisait dans ses pensées l'infirmière lui raconta qu'on l'avait retrouvé évanouie dans une ruelle à une heure avancée de la nuit. Puis une désagréable sensation lui revient en mémoire, l'haleine fétide de l'homme qui la suivait.
La voix de l'infirmière coupa net ses pensées.
-Tes parents devraient arriver incessamment sous peu, repose toi, belle au bois dormant.
Elle lui fit un clin d'œil et s'en alla.

Elle se réveilla en sursaut d'un cauchemar où elle se faisait agresser par un homme. Elle se leva pour passer de l'eau fraîche sur son visage, ses cheveux gras lui tombant sur ses épaules, depuis combien de temps était elle à l'hôpital ?
Elle était jolie, avec ses tâches de rousseur sur son nez et sur le haut de ses pommettes. Elle n'avait aucune formes. Elle rougit car sa tenue n'était pas décente, c'était une sorte de drap s'ouvrant sur ses fesses. Un bruit sourd la fit sursauter, un docteur s'était cogné le petit orteil contre son lit et il hurlait à la mort! Elle se demanda comment il faisait pour soigner des gens avec cette sensibilité. Elle rougit jusqu'au oreilles quand elle se rendit compte qu'il l'observait dans sa ... Tenue pour ainsi dire.
-Mais qu'est-ce vous faites debout ? Lui aboya-t-il
-Je voulais boire, on n'a même plus le droit de boire dans notre chambre maintenant, lui répondit elle sur le même ton.
-Vos parents sont la. Et ne me parlez plus sur ce ton.
Il murmura un juron puis sorti. Ses parents s'avancèrent alors dans la pénombre et elle leur sauta dans les bras. Elle détailla ses parents le teint cireux avec de grosse cernes. Ils parlèrent beaucoup puis s'endormirent tous trois sur le petit lit d'hôpital.
Le lendemain, avec l'aide de sa mère, elle se lava, peignât, et s'habilla dans une tenue convenable. Les infirmières lui avaient dit qu'elle pourrait partir dans deux jours si cela allait de bon train. Ses parents lui donnèrent 100€ en cas d'ennui ou de problème car ils ne pourraient pas aller à l'hôpital dans les jours qui suivirent. Elle resta donc dans son lit à regarder des programmes stupides sur la minuscule télé de la chambre d'hôpital. L'infirmière entra et lui dit qu'il y avait des "jeux" organisés pour les adolescents et que si elle voulait y assister c'était au premier étage. Ringard pensa elle mais comme elle n'avait rien d'autre à faire elle décida d'y aller avant qu'elle ne change d'avis. Elle peinait à marcher aussi elle rentra dans un garçon plutôt mignon sauf que elle se fit vraiment mal et lui aussi à en juger par sa tête. Ce n'était pas comme dans les livres ou films, le garçon athlétique et la fille avec des formes généreuse et où le garçon l'aide à se relever puis c'est le coup de foudre, au contraire le garçon était peut être beau mais il commença à l'insulter et elle fit pareil ce qui donna lieu à une dispute. Ça semblait être l'événement de l'année puisque tout le monde était rassemblé autour d'eux deux. Deux mains fermes l'empoignèrent et les isolèrent dans un couloir au vu de personne, l'un des deux médecins parla :
-Ça fait à peine une semaines que vous êtes ici et vous commencez à nous casser les pieds, pour être poli, donc maintenant vous vous excusez l'un l'autre et arrêtez tout votre remue-ménage compris?
Ils acquiescèrent puis se dirent vaguement pardon.
Puis le garçon lui dit :

Les maraudeurs Where stories live. Discover now