Instants éphémères (Une fanfic Akakuro)

Chapitre 16 : Pyjama partie

Samedi 26 Août

Kuroko se leva immédiatement pour aller accueillir ses parents, tandis qu'Akashi resta un peu plus longtemps sur le canapé avant de le suivre. Dans l'entrée, Kichiro était en train d'enlever ses chaussures, et Yuzuki déposait son sac à main près du porte-manteau. Dès qu'elle vit son fils – étant sa mère, elle ne s'était jamais laissé abuser par sa faible présence – un large sourire lui fendit le visage.

« Tetsu-chan, nous sommes rentrés !

- Bienvenue, maman. »

A ce moment-là, Akashi arriva derrière Kuroko, et la mère de ce dernier écarquilla les yeux.

« Il est déjà arrivé ! Pourquoi ne nous l'as-tu pas dit, Tetsu-chan ?! On serait rentrés plus tôt...

- Calme-toi, Yuki, intervint le père. Ce n'est pas poli de parler de quelqu'un à la troisième personne alors qu'il se trouve dans la pièce. »

Kichiro se tourna vers Akashi et lui tendit une main que le rouge serra.

« Seijuro-kun, c'est ça ? Enchanté, je m'appelle Kichiro Kuroko. Tu peux m'appeler par mon prénom, ça me fait me sentir moins vieux, ajouta-t-il en souriant.

- Enchanté, Kichiro-san. »

Pendant ce temps, la mère du bleuté, qui avait fait la moue quand son mari l'avait sermonnée, avait retrouvé le sourire. Elle se présenta aussi.

« Je suis Yuzuki ! Ki-chan m'appelle Yuki, mais pour toi ce sera Yuzuki-sama. Entendons-nous bien, Sei-chan ! »

Akashi tiqua deux fois de suite : la première fois au 'sama' et la deuxième fois au 'chan'. Cependant, avant qu'il n'ait eu le temps de répondre, Kichiro prit de nouveau les choses en main... ou du moins le crut-il en entendant la première phrase qu'il prononça.

« Voyons, Yuki, ça ne se fait pas ! Tu ne révèles pas des informations sur notre couple comme ça ! »

Akashi fronça les sourcils, un peu perdu. De quelles informations parlait-il ?

« Pfff, Ki-chan, tu es ridicule, fit la mère de Kuroko en secouant la tête. Même si je ne l'avais pas dit, les gens savent très bien que tu m'appelles Yuki, ils t'entendent !

- Mmm... Bon, comme tu as raison, tu t'en sors pour cette fois.

- Ki-chan... chuchota Yuzuki en regardant son mari droit dans les yeux avec tellement d'intensité qu'Akashi se surprit à retenir son souffle.

- Yuki... » répondit Kichiro de la même manière.

L'instant d'avant, ils étaient éloignés de quelques pas et la seconde d'après, ils étaient dans les bras l'un de l'autre. Le père de Kuroko souleva sa femme et tourna sur lui-même en la tenant à bout de bras.

Détournant les yeux de ce spectacle autour duquel il pouvait presque apercevoir des cœurs roses flotter, Akashi jeta un coup d'œil à son petit ami, qui n'avait pas bougé depuis le début de la scène. Le bleuté secoua la tête, pour lui indiquer de ne pas intervenir.

« Oui, ils sont toujours comme ça, précisa Kuroko, si tu te posais la question.

- Vraiment ?

- Ignore-les juste. »

Les adultes, qui en avaient fini avec leur comédie romantique, avaient entendu cette dernière phrase et se tournèrent vers leur fils et leur gendre, une expression vexée sur le visage.

« Tu es cruel, Tetsu-chan ! chouina Yuzuki.

- Ne t'inquiète pas, il ne pensait pas ce qu'il disait », essaya de la rassurer son mari.