Un mystérieux milliardaire TOME 2

Chapitre 3

Nora n'avait pas mit longtemps à rentrer chez elle, toujours aussi bouleversée, quand elle avait franchis le seuil de l'appartement, elle entendit Stéphanie éternuer, elle lui avait sourit et Nora s'était appuyer sur le dossier du canapé en touchante la petite carte dans sa poche de manteau.

- Nora ça va ? On dirait que tu as vu un revenant.

- plus qu'un revenant, monsieur Grayson était au café cette après-midi. Elle écarquilla ses yeux noisettes.

- monsieur Grayson ? Le monsieur Grayson de Grayson entreprise ?

Nora acquiesça de la tête.

- oh mon dieu ! Et que c'est-il passé ?

Malgré son état elle avait bondi sur le canapé mouchoir à la main, un sourire figé aux lèvres.

- et bien... il est debout, il marche.

- oui ça tout le monde le sait, c'est en couverture de tout les magasines.

Nora fronça des sourcils.

- et tu ne me l'as pas dit ?

Elle leva les mains devant elle en signe de défense.

- je ne voulais pas te le dire, après tous ce qu'il c'est passé. Et puis je pensais que jamais tu le reverrais.

Nora poussa un soupire.

- moi non plus je... c'était très troublant il est... il est grand et je....

Nora se leva pour retirer son manteau.

- il mesure un mètre quatre-vingt-dix un peu que c'est troublant.

Nora se mit à la dévisager.

- comment ce fait il que tu en saches autant sur lui ?

Elle soupira désespérée.

- Internet Nora, Internet.

Nora se pinça les lèvres.

- il t'a dit quelque chose de particulier ? Demanda-t-elle en se mouchant.

Elle hésita à lui dire.

- il m'a invité à dîner et j'ai refusé.

Elle s'était mise dernière le petit plant de travail de la cuisine sous le regard ébahi de Stéphanie.

- et bien on peu dire que tu lui as tapé dans l'œil pour qu'il revienne deux mois plus tard.

Elle secoua de la tête, en essayant de se convaincre que ce n'était pas la cas.

- je pense qu'il n'a pas apprécié que je m'en aille comme ça sans explication.

Nora tapota ses doigts sur le plant de travail en tentant en vain de faire disparaitre l'image de l'homme.

- c'est vraiment surréaliste !

Malgré son rhume son amie semblait excité par cette nouvelle, alors que Nora avait du s'asseoir sur le tabouret pour réaliser ce qu'il venait de lui arriver. Les yeux dans le vide, elle resta un long moment inerte de tous mouvements avant d'entendre des coups à la porte.

- laisse j'y vais.

Elle se leva pour ouvrir la porte.

- mademoiselle Sollers ?

- oui c'est moi.

- un paquet pour vous, signez là.

Elle jaugea le paquet incrédule.

- je n'ai rien commandé....

Elle signa et prit le paquet les sourcils froncés.

- c'est quoi ?

- je l'ignore.

Elle s'était assise à côté d'elle en regardant le colis curieuse, puis ouvrit le paquet.

Elle resta bouche bée devant le sachet qui il y a quelques heures était entre les mains de Grayson.

- ça vient du café. Dit Stéphanie surprise.

- oui c'est ce qu'il a acheté. Murmura-t-elle dans un souffle.

Nora sortit le petit paquet de la boîte, à l'intérieur s'y trouver tous les petits gâteaux qu'elle lui avait recommandé, elle avait affaissé son corps sous le regard interloqué de Stéphanie.

- et bien je trouve cela très romantique pour le coup et tu devrais accepter son invitation.

La voix de son amie était parvenu difficilement à ses oreilles, alors que dans sa mémoire de nombreux souvenirs ressurgissaient jusqu'à lui donner des frissons .

- je ne peux pas Stéphanie tous ça n'est qu'un jeu pour lui et je n'ai pas envie de jouer !

Elle avait posé le sachet sur la table pour se lever.

- tu dis ça parce qu'il est riche, deux mondes vous sépares Nora, mais quand un homme aussi connu et sexy s'intéresse à toi en général tu acceptes, moi c'est ce que je ferrais.

Elle avait marqué un pause par un éternuement.

- surtout qu'il c'est passé des choses entre vous.

- justement, raison de plus pour m'en tenir au fait, il n'y a absolument rien de possible entre lui et moi, j'avais oublié cette histoire.

Stéphanie leva les mains en l'air.

- mais il est de retour et visiblement pas prêt de te lâcher.

Sur ces belles paroles, qui lui avaient faits froid dans le dos, elle était partit dans la salle de bain en la laissant en pleine réflexion.