One shot n°9, partie 1

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  Du bruit, une explosion. Le palais royal du royaume de Fiore tombait en ruines suite aux multiples attaques magiques. Plusieurs mages, qu'ils soient puissants ou non, alliés aux soldats enfonçaient les portes protégeant la forteresse. Ce qu'ils voulaient tous ? Anéantir la famille royale, anéantir ma famille, m'anéantir moi. Le peuple ne voulait plus d'une monarchie, ils voulaient être libres de leurs choix et quoi de mieux pour symboliser cela que de faire mourir la royauté sur la grande place de la capitale. D'un coup, les lourdes portes du château cédèrent et les premiers arrivés dans la salle où nous nous trouvions mon père, ma mère, ma grande sœur et moi se jetèrent tous sur le roi et la reine pour les attacher les mains derrière le dos le temps de les conduire vers une cellule du cachot. Leurs derniers mots avant de partir?

Père et mère: Fuyez!! Vous au moins vivez heureuses!!

Ce sont les dernières paroles que j'entendis de mes parents avant qu'ils ne se fassent emmener. Ma sœur et moi courions maintenant dans le château, cherchant un moyen d'échapper à nos poursuivants. Nous étions toutes les deux mages, mais toutes les deux constellationiste et nous n'avions pas nos clés de portail. Il nous restait bien la lumière sacrée que seuls quelques membres de la famille royale savaient maitriser mais seule ma sœur arrivait à s'en servir et n'avait pas le temps de faire une incantation.

Une fois arrivées à l'extérieur du château, qui n'était désormais plus aussi majestueux mais un simple bâtiment tombant en ruines, nous pensions pouvoir nous échappées plus facilement mais c'était une grosse erreur. A l'extérieur, des gardes et des mages beaucoup plus puissants que tout a l'heure nous attendaient et lancèrent des attaques combinées en même temps. J'allais me prendre la magie de plein fouet lorsque que ma sœur me jeta à terre pour se la prendre à ma place et tomber à genoux sous l'effet de la douleur. Une larme réussit à passer la barrière de mes yeux, puis deux, puis tout un flot. Je voulais aller la rejoindre pendant qu'elle se faisait relever par nos ennemis mais elle m'en empêcha.

Ma sœur: Pars Lucy!! Je ne veux pas que tu connaisses le même sort que nous! Et n'oublie pas, tant que tu ne l'utilise pas ils e pourront pas te retrouver!!

Je ne pouvais pas, je ne voulais pas l'abandonner elle et mes parents. Les mages ennemis s'approchaient de moi mais ne réussirent pas à m'atteindre, une douce magie m'enveloppait et me protégeait deux. Cette magie je la reconnaitrais entre toutes, c'était la sienne. Je savais quelle utilisais ses dernières forces et qu'elle allait bientôt mourir pour me protéger, je décidais donc enfin de prendre mes jambes à mon cou pour m'enfuir, pour que son sacrifice ne soit pas vain. Mais en courant, je ne pouvais m'empêchais d'hurler son nom à la mort.

Moi: Reiko !!!!

Une fois que j'avais réussi à semer mes assaillants en me cachant dans un terrier qui se trouvait près d'un arbre immense, la ceinture que je portais en dessous de ma robe et qui me servait d'ordinaire à accrocher mes clés de portail se mit à briller. Je regardais d'où provenait cette lumière et je vis que mes amis les esprits étaient tous là, y compris ceux de ma sœur.

Le lendemain matin, après avoir passé une nuit blanche repenser a tout ce qu'il serait passé la veille, jen décidais de sortir de mon trou pour assister à l'exécution de ma famille. J'appelais Cancer, l'esprit qui me permettrait de passer inaperçue en me faisant une autre coupe de cheveux. Apres être passée entre ses mains d'expert, jetais méconnaissable. Au lieu de mes longs cheveux blonds m'arrivant à la taille, j'avais désormais les cheveux mi- longs m'arrivant aux épaules avec une couette sur la cote. Je remerciais mon esprit qui repartit dans son monde. Apres quoi, je pris la décision de déchirer ma longue robe et de m'en faire une sorte de cape pour être encore plus prudente. Ceci fait, je partis en direction du centre de Crocus ou déjà de nombreux citoyens étaient rassemblés pour voir l'exécution de la famille royale. Lorsqu'elle arriva sur l'espèce de scène, ma famille dut se mettre à genou, attendant que leur bourreau arrive avec son pistolet magique. Il arriva, plus personne ne parlait, ni même ne bougeait.

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