4. Dîner de famille.

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𝗞𝗛𝗔𝗟𝗜𝗟 𝗡𝗗𝗝𝗔𝗬𝗘́• 𝙿𝙰𝚁𝙸𝚂

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𝗞𝗛𝗔𝗟𝗜𝗟 𝗡𝗗𝗝𝗔𝗬𝗘́
• 𝙿𝙰𝚁𝙸𝚂



Il était vingt-et-une heure et je venais de finir ma journée de travail. J'étais sur la route en direction de chez moi lorsqu'un message apparut sur mon téléphone. En voyant le nom de mon père s'afficher sur mon écran je me rappelai que j'étais sensé manger avec lui chez les Pereira ce soir. J'avais eu une journée tellement chargée que ça m'était complètement sorti de la tête. 

Je m'empressai de faire demi-tour en direction de chez eux et après plus d'une demi-heure de route, j'arrivai enfin. Je descendis de mon véhicule et me dirigeai vers leur bâtiment. Trois étages plus tard, j'étais sur leur paillasson et mon doigt pressait la sonnette. La porte s'ouvrit et je tombai sur Thérésa, la mère de Danielle. Elle bugga un instant en m'apercevant sur le paillasson.

— « Khalil ? C'est toi ça ? Mais t'as changé ! » S'exclama-t-elle avant de me prendre dans ses bras

Revoir la femme qui m'avait presque élevé après cinq ans d'absence ça faisait bizarre. Thérésa c'était un peu ma mère spirituelle, dans mon enfance elle s'était toujours occupée de moi comme de son propre fils alors je la considérais un peu comme la maman que je n'avais jamais eu. Mais lorsque Danielle est partie et que je suis entré dans les études supérieures j'ai perdu l'habitude de passer la voir.

— « Comment ça va mon garçon ? » Continua-t-elle toute souriante.

— « Bien et vous ? » Répondis-je en esquissant un sourire.

— « Ça va toujours moi, entre ! »

Je pénétrai à l'intérieur et elle me débarrassa de mon manteau avant de m'escorter jusqu'au salon. En la suivant, je ne pu m'empêcher de constater que malgré toutes ces années rien n'avait changé chez eux. Il y avait toujours les mêmes photos accrochées aux murs et la même odeur de lavande qui embaumait leur appartement. 

Lorsque nous pénétrâmes dans la pièce à vivre, je retrouvai mon père assit dans le canapé, déjà en train de rire à gorge déployée avec le père de Danielle.

— « C'est maintenant que t'arrives toi ? » Dit-il en regardant dans ma direction

— « J'ai fini tard, c'est pour ça. » Répondis-je en m'asseyant près de lui. « Ça va oncle Samuel ? »

— « Et toi petit ? »

— « On est là hein. »

— « Pourquoi tu passes plus à la maison toi ? » Demanda-t-il. « Ça fait une éternité qu'on t'a plus vu ici. »

Too late.Where stories live. Discover now