Chapitre 3 : Une amitié naissante

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Moi : Où suis-je ?

J'étais dans un grand corridor blanc, comme ceux des hôpitaux. Il était désert. J'aperçus au fond une lueur. J'avançai prudemment dans cette direction. A peine avais-je fais deux pas que j'entendis un grand bruit, comme celui de plusieurs tronçonneuse que l'on mettait en marche, derrière moi. Je me retournai, et vis tous mes amis, avec une tronçonneuse à la main, le teint blafard et les yeux blancs pleurant des larmes de sang, s'avancer vers moi.

Moi : Annick ? Rosa ? Cast ? Qu'est ce qu'il vous arrive ?

Pour toute réponse, ils s'avancèrent vers moi.

Moi : Mais enfin arrêtez, qu'est ce qu'il vous prend ?

Ils ne réagirent pas. À la place, ils continuèrent leur avance dans ma direction d'un pas plus pressant. Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, je reculais. À la fin, je me mis à courir. Je devais atteindre la lumière avant qu'ils ne m'attrapent. Mais j'étais comme sur un tapis roulant : je courais sans jamais avancer. Pourtant eux, ils ne cessaient de se rapprocher de moi. Je ne pouvais plus avancer. C'était comme si une barrière invisible m'empêchait de fuir. Ils étaient maintenant à moins d'un mètre de moi. Annick leva sa tronçonneuse, prête à m'achever. Je la suppliai d'arrêter, mais elle était sourde à mes cris. Elle leva son arme, puis l'abattit. Je me sentis tomber dans le vide.

Moi : KYYYAAAHH!!

Je me réveillai en sursaut, j'étais en sueur. Je regardai autour de moi me rendis compte que j'étais dans ma chambre. Ce n'était qu'un horrible cauchemar. Lorsque je tournai les yeux vers mon réveil, je vis qu'il était 5h30. Comme je n'avais pas vraiment le cœur à me rendormir, de peur de faire un autre cauchemar, je me dirigeai vers mon bureau et pris mon journal intime.

« Cher journal, cela fait maintenant une semaine que j'ai emménagé à Sweetyville, et tout va pour le mieux. Je me suis faite des amis extraordinaires, plus rapidement que je ne l'aurais cru, et j'ai retrouvé Nicky. Elle m'avait tellement manqué. Quand j'étais dans un autre pays, je ne cessais de penser à elle et à tous nos fous rires. Et maintenant nous sommes à nouveau réunies. Louise est comme nous, et nous nous sommes très vite rapprochées. Rosa est devenue ma confidente. Avec Castiel, on fait les cents coups. On s'amuse comme des gamins, on se cherche, on se chamaille puis on explose de rire. Il me lance encore de temps en temps des regards qui en disent long et qui ont le don de me faire rougir et de me faire poser des questions. Mais sinon j'adore ce type, même si de temps il est bougon et (très) chiant. Je sais pas, quand je le vois, mon cœur s'emballe, et je souris instantanément. Je me demande quelles conneries on va encore inventer. Mais le fait qu'il me lance tous ces regards est très étrange, et j'aimerai bien savoir ce qu'il a derrière la tête.

Aujourd'hui on est samedi, et ce soir je vais chez Rosa, où il y aura tout les autres. Je sens qu'on va passer une super soirée ! Mais en attendant, je vais aller faire un tour, histoire de me familiariser un peu avec la ville. D'ailleurs je viens de penser que je devrais appeler Keycie.

Bisous Chloé »

Je refermai mon journal et le rangeai. 6h00.

Moi : Pff. Bah j'ai qu'à aller regarder un film.

Je quittai ma chambre et descendis machinalement les escaliers. Arrivée au salon, je pris le DVD Troie. Au moins ça m'occupera pendant plus de 2h. J'adore ce film, c'est plein d'action. Moi perso, ce film me fait marrer. Je sais qu'il n'a rien de drôle mais je sais pas, j'ai le don de trouver des choses là où il n'y en pas. Genre le Mirmidon gueule sur un Troyen qu'il vient de tuer à l'instant. Explique-moi l'utilité. Enfin bref. À la fin du film, je montai dans ma chambre prendre une douche et m'habiller

Castiel-Chloé: Mon amour, ma vie [saison 1]Where stories live. Discover now