Une lumière ?

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Mercredi, 22 avril.

Je l'ai attendu devant son lycée.
Dix minutes, une heure. Je ne sais plus. Je lui ai envoyé un SMS.
Il ne m'a pas répondu une fois de plus.
Alors je suis rentrée.
Les mains dans les poches, le vent qui me giflait le visage paraissait bien plus froid que d'habitude.
Je regardais mes pieds en avançant, lentement.
J'étais un peu inquiète. Mais je me disais qu'il avait du vider sa batterie au lycée et est rentré chez lui.
C'était comme la dernière fois. Une fausse crainte.

Jeudi, 23 avril

Les heures étaient longues. Vide. Je me suis ennuyée.
Je suis sorti plus tôt du lycée à cause de l'absence d'un prof.
Du coup je n'ai pas croisé Kagara. Je m'inquiète un peu plus...

Vendredi, 24 avril

Enfin !
J'ai revue Kagara. Je n'ai pas osé lui parler de mes sentiments, je le ferais demain.
Il ma expliqué que sa mère lui avait interdit son téléphone pour le soir à cause d'une mauvaise note.
Ses yeux ne sont plus animé de la même lumière. Enfin, ce doit être moi. Il m'intrigue. J'ai une petite douleur au coeur. Il me sourit toujours mais ça à l'air tellement vide comme sourire.

Samedi, 25 avril.

Je suis allée chez Kagara.
Sa joie de vivre semble être revenu. Tant mieux.  On a discuté et rit comme d'habitude. Avant de rentrer chez moi, on s'est regardés dans les yeux. On aurait dit qu'il avait deviné que j'avais quelque chose à lui dire. Le fait de voir le bleu océan de ses yeux m'a littéralement figé sur place.
J'ai rougis.
J'ai articulé difficilement:
"K..Kagara.. je voulais te dire... on est ami tout les deux .. et bien .. comment dire.. je ressens autre chose .. enfin .. tu vois .. je .. Quelque chose de plus .. fort ... enfin "

Il a sourit.
Les mots ne sortaient plus. Il ne m'a même pas laissé finir. Je devais être écarlate.
Il s'est penché doucement. J'ai ouvert mes yeux plus grand avec l'étonnement. Je n'ai pas eu le temps de réagir. Ses lèvres se sont posées sur les miennes, j'ai fermé les yeux.
Ces quelques secondes ont pour moi duré des années.
Des millénaires de bonheur. J'ai visité le paradis.
Puis le reste n'est pas intéressant, je suis rentrée.

Cher Journal...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant